Mourenx, terre de gaz vert

Mourenx, terre de gaz vert

Aujourd’hui, vendredi 28 avril avec le PDG de TotalEnergies Patrick POUYANNE, les représentants de l’Etat et les élus et partenaires locaux, nous avons inauguré le méthaniseur BioBéarn à Mourenx.

A Mourenx, comme à la CCLO, nous avons fait du développement économique et de l’emploi nos priorités. Nos engagements ont permis des avancées conséquentes en peu de temps.

Le site de Mourenx-Noguères-Pardies-Bésingrand a souffert pendant 30 ans d’abandon des industries et de destruction des emplois : Péchiney, les Carreaux d’Aquitaine, Célanèse et Yara. Cette zone industrielle, plus grande qu’Induslacq, était devenue un maquis à sanglier.

Par notre volontarisme depuis près de dix ans avec Jacques CASSIAU-HAURIE, par le rachat des terrains, par de la prospection, de l’accompagnement et de la concertation, de nouvelles activités s’installent désormais sur cette zone oubliée : les méga-centrales photovoltaïques sur des terrains inaptes à la construction il y a deux ans, la base logistique de Lidl demain, des projets de production d’hydrogène vert… et désormais le plus grand méthaniseur de France.

Le Bassin de Lacq était devenu le « Texas béarnais » avec la découverte des gisements. Cette ressource naturelle a permis le développement de notre territoire et a apporté emploi et richesse bien au-delà. L’aventure gazière est née avec la SNPA puis a perduré avec Elf, rachetée par Total par la suite. TotalEnergies et notre territoire sont étroitement liés.

L’extraction gazière est toujours active, avec une destinée uniquement industrielle, alors que l’activité devait disparaitre comme la Ville-Nouvelle.

Aujourd’hui avec ce méthaniseur, le Bassin de Lacq renoue avec sa grande production gazière… désormais verte.

Défendre le projet de méthaniseur pendant la campagne des municipales de 2020 n’était pas la chose la plus simple. L’engagement politique c’est aussi s’investir pleinement quand les enjeux sont justes.
Et ils le sont car cette unité produira, par an et en pleine capacité, 160 GWh et 200 000 tonnes de digestat (fertilisant naturel) et évitera l’émission de 32 000 tonnes de CO2.
C’est avec notre audace que nous y sommes arrivés car notre vision va au-delà de notre génération, au-delà de nos mandats.

Sur notre territoire, la reconquête industrielle n’a pas attendu les grands discours opportunistes de nos gouvernants, ni les crises internationales pour s’engager dans une stratégie de transition énergétique et d’indépendance.

Soyons fiers du renouveau du Bassin de Lacq !

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

La réduction de nos émissions de CO2 est la bataille majeure pour sauver notre Planète.

Parmi différentes méthodes, le captage, le stockage et la valorisation du dioxyde de carbone peuvent y participer.
Nous devons soutenir cette recherche, comme toute recherche de transition écologique, tant qu’elle reste bénéfique à tous et, bien sûr, sans danger.

Alors que certains pays sont à la pointe dans cela, en France la méthode de prospective n’est pas bonne et il faut aller plus loin dans les investigations. En premier lieu, il faut rester prudent sur la localisation.

Nos sous-sols ne doivent pas accueillir un gaz fatal alors que des gisements vitaux se trouvent à proximité, ce qui risquerait de les vicier. Comme c’est le cas à Lacq, où le gaz est toujours présent et son extraction industrielle participe au maintien de 7000 emplois.
Un gisement encore en production ne peut ni ne doit servir de réservoir de CO2.

D’autres solutions existent. Il en est un bon exemple au Danemark qui vient d’inaugurer un site de stockage en mer du Nord dans une ancienne nappe de pétrole épuisée, à 1,8 kilomètre de profondeur.
Cette solution sous-marine, au sein de puits réellement épuisés, est bénéfique à tous et sans danger.

Par ailleurs, Le Monde nous apprend qu’à proximité de ce premier site danois, TotalEnergies « a obtenu deux licences d’exploration du stockage [… et] espère enterrer 5 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2030 ».

Aussi utile qu’elle puisse le devenir, cette technologie n’est pas réellement une fin en soi… que nos sols ne pourront pas accueillir indéfiniment.
Il faut en parallèle trouver des solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 dans l’industrie et donc dans nos vies quotidiennes.

Stocker pour stocker, et de cette façon, n’est pas la solution. C’est la raison pour laquelle le Bassin de Lacq n’est pas une option.

Sur les questions de préservations de notre Planète et de gestion des « déchets » nous ne pouvons pas nous passer d’une coopération intelligente et unanime entre industriels, centres de recherche, pouvoirs-publics et bien-sûr collectivités.
Face à un rapport du GIEC toujours plus alarmiste que le précédent, qui était déjà alarmiste, les citoyens du monde ne peuvent qu’agir.

C’est ce que nous faisons à la communauté de communes de Lacq-Orthez avec notre une politique offensive d’accueil d’industries innovantes, tournées vers les transitions énergétiques et écologiques.
Notre vision et notre action communautaire, débutées il y a près de dix ans, portent leurs fruits.
Nous sommes engagés dans la décarbonation, avec le plus grand méthaniseur de France qui se trouve à Mourenx, avec les centrales photovoltaïques, avec le stockage d’électricité renouvelable sur batteries, etc. Et demain nous le serons davantage, je veux le croire, avec des projets de production d’hydrogène novatrices.
Oui, la réduction des émissions de CO2 passe aussi par-là.

Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Les premiers travaux pour préparer la démolition de la tour des Célibataires ont débutés ces derniers jours, sous l’égide de CDC Habitat qui en est le gestionnaire.

Le foudroyage est prévu le dimanche 26 novembre prochain en matinée afin de ne pas impacter la vie du centre-ville (commerces et services), de permettre au plus grand nombre d’y assister et aux foyers évacués d’être moins dérangés (travail, occupations…). Un périmètre autour sera circonscrit et les bâtiments les plus proches seront bâchés.

Ne comptant plus aucun résident, les travaux commencent par la destruction de l’ancien hôtel (fermé depuis plus de dix ans) et le désamiantage complet de la tour.
Dans une logique écologique de réemploi des matériaux, la pierre d’Arudy des escaliers servira pour la réhabilitation du Belvédère et les gravats de base pour les fondations de la future plate-forme logistique de Lidl à Pardies.

La tour de 17 étages a été construite en 1961, pour n’accueillir qu’un hôtel de 200 chambres (destinées aux célibataires travaillant sur le bassin de Lacq). Il ne verra jamais le jour et la tour deviendra un immeuble de 120 logements.

Depuis des décennies la tour offrait une image dégradée de la ville. La rénovation engagée en 1996 ne fut pas suffisante pour la rendre de nouveau attractive. Elle ne correspondait déjà plus aux attentes de logement et petit à petit la vacance y est devenue importante.

Si l’avenir de la tour fut une bataille politique, nous pouvons dire aujourd’hui que notre choix de démolition est unanimement partagé.

La tour des Célibataires était le symbole de la création de la Ville-nouvelle, sa disparition sera le symbole affirmé de la nouvelle rénovation urbaine que nous avons mise en place depuis 2014 : offre de logements repensée, évolution notable des équipements et services, choix architecturaux actuels et appréciés…

A la place de la tour, CDC Habitat va réaliser un immeuble de haute qualité environnementale, à l’architecture singulière et moderne, de 6 étages pour 22 logements sociaux, avec terrasse, parking souterrain, environnement végétalisé… Le gestionnaire immobilier occupera une partie du rez-de-chaussée pour ses bureaux, plus accessibles et plus adaptés à tous leurs locataires.

Ne croyez pas que cette démolition symbolique pour notre ville soit un point final, notre action volontariste de rénovation urbaine va se poursuivre pour une plus grande qualité de vie de tou·te·s les Mourenxois·es.

Lacq-Orthez est (aussi) un acteur majeur de l’hydroélectricité

Lacq-Orthez est (aussi) un acteur majeur de l’hydroélectricité

Ce lundi 16 janvier, je me suis rendu à la centrale hydroélectrique de Baigts-de-Béarn à l’invitation de son maire, Guy Pémartin.
En cette période où des risques demeurent sur les capacités énergétiques du pays, il est important de se soucier aussi de ces infrastructures de production d’énergie verte.

Ce site de production d’hydroélectricité est composé d’un barrage et d’une centrale, gérés par EDF Hydro. Situé sur le gave de Pau, il produit en moyenne 38 GWh d’électricité renouvelable soit l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 15 700 personnes.

Les questions de préservation de la biodiversité restent primordiales. A Baigts-de-Béarn, cinq ouvrages de franchissements permettent la continuité piscicole et un suivi rigoureux de la faune est également réalisé.

L’entreprise publique d’énergie gère également deux autres centrales sur notre territoire à Orthez (Castétarbe) et Puyoô, produisant l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de plus de 6000 personnes.

Sur notre territoire nous disposons d’autres centrales hydroélectriques : Pardies, Castétis et une autre à Orthez qui sont gérées par d’autres fournisseurs et produisent environ 56 GWh.

Je crois depuis longtemps que le développement de l’énergie hydraulique est indispensable dans le « mix-énergétique » pour une réelle transition énergétique.
Sa production doit être plus ambitieuse en France, en bénéficiant d’investissements pour les infrastructures actuelles.
Et pourquoi pas en créer de nouveaux ? Nous disposons désormais de moyens plus respectueux de l’environnement pour les réaliser et de mesures de protection de la biodiversité lors de leur utilisation. Cette réflexion doit être menée par les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et bien sûr les élus locaux et les associations.

Notre politique volontariste dans le domaine des énergies renouvelables porte ses fruits. Entre le développement du photovoltaïque, du gaz vert (avec le méthaniseur de Mourenx, le plus grand de France), du biocarburant… et la présence de ces nombreuses centrales hydroélectriques, Lacq-Orthez est pleinement tournée vers les énergies renouvelables et fait de notre territoire un pôle de référence des énergies décarbonées.

Unanimes pour notre avenir

Unanimes pour notre avenir

Lundi soir, lors du dernier conseil communautaire de la CCLO, le budget 2023 a été voté à l’unanimité !
Malgré un contexte économique compliqué, le choix de la CCLO est de maintenir son niveau d’investissement en continuant d’assumer toutes ses missions de service public et sans augmentation de la fiscalité.
Depuis le début de la mandature, le budget a toujours été voté à l’unanimité comme tant de délibérations majeures. Tout ceci est la preuve du climat serein qui règne enfin.

2022 aura été une année riche en projets et intense en actions territoriales, sur tous les plans, à la CCLO comme à Mourenx.

Le renouveau économique est réel et visible de tous.
Nous sommes pleinement acteurs dans l’indépendance énergétique, en produisant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 61 500 habitants. Tout ceci grâce, notamment, à nos investissements dans les centrales solaires de Pardies-Noguères-Mourenx-Bésingrand et le méthaniseur de Mourenx. Des projets tant décriés il y a encore peu et qui désormais nous placent en avance.
Nous sommes aussi acteurs de la transition écologique, en étant tourné vers l’accueil d’industries plus vertes. Les projets prennent vie, les investissements se comptent en millions d’euros et des emplois se créent. Il suffit simplement de rappeler ce qui s’est passé ces dernières semaines : une nouvelle ligne de production pour Toray, le lancement de la production chez Alpha chitin (lauréat de France 2030) et l’inauguration de nouveaux locaux pour M2i.

Cette année, à Mourenx aussi, tant de choses ont été faites dans bien des domaines : le pôle de santé Simone-Veil va ouvrir en janvier, les travaux du gymnase avancent à grands pas, la résidence inter-générationnelle sort de terre, le pôle culturel a été inauguré et… la démolition de la Tour des célibataires est annoncée pour septembre…
A ces bonnes nouvelles s’ajoute le retour des animations culturelles, sportives, commerçantes, caritatives…

Samedi dernier, s’est tenu le séminaire de l’équipe municipale pour préparer un budget combatif pour faire face à la crise énergétique et à ses impacts sur tous.

A l’heure où tant d’incertitudes planent sur notre monde, sur notre pays et même sur nos simples vies, je veux espérer que par nos actions locales et par un réveil national – tant attendu depuis si longtemps – nous saurons faire face à toutes ces crises.

Je vous souhaite de passer de bonnes Fêtes de fin d’année, qu’elles vous soient source de joie et de partage.

Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Il ne se passe pas un jour sans que l’on ne parle d’économie sur bassin de Lacq.

J’aime à dire que tous les feux sont au vert sur notre territoire (sur le plan de l’économie comme dans d’autres). Trois événements sont la preuve de cette vitalité forte et enviée de Lacq-Orthez.

Aujourd’hui nous avons inauguré de nouveaux locaux pour le centre de recherche et développement de l’entreprise M2i : leader du biocontrôle végétal et premier producteur européen de phéromones pour la lutte biologique.
Ces locaux se trouvent au sein de la troisième extension de Chemstart’up à Lacq, réalisée sous maîtrise d’ouvrage de la CCLO. D’un coût total de 4,5 millions d’euros, notre intercommunalité l’a financée à hauteur de 2,5 millions pour y accueillir également ARKEMA et CANOE. La plateforme Chemstart’up accueille désormais 85 emplois.

Vendredi dernier, le nouveau préfet a participé à la présentation à la presse d’Alpha chitin : production de chitine et chitosane pour de la pharmacie et de la cosmétique.
Leur site de production nouvellement installé à Lacq représente un investissement de 30 millions d’euros, créateur d’une cinquantaine d’emplois, pour lequel l’entreprise a bénéficié d’aides de la CCLO.

Jeudi dernier, Toray Carbon Fibers Europe (anciennement SOFICAR) a annoncé la création d’une sixième ligne de production de fibres de carbone sur son site d’Abidos. 
Ce matériau contribue à réduire de manière considérable le poids des mobilités aéronautiques, diminuant ainsi la consommation de carburants et leurs émissions.
Ce nouvel investissement de près de 100 millions d’euros s’accompagnera de 50 à 60 emplois supplémentaires.

Notre collectivité est engagée depuis une décennie dans la transition industrielle du territoire à travers la transition écologique et l’indépendance énergétique.

Alors qu’il y a quelques années les sites d’anciennes grandes entreprises étaient devenus des maquis à sangliers, ces mêmes friches industrielles profitent d’un renouveau économique : plus vert et créateur d’emplois.

D’ici peu le bassin de Lacq devrait compter plus d’emplois industriels qu’au temps de l’extraction du gaz.

Les collectivités ne sont pas que des financeurs, elles sont surtout des facilitatrices. Tel est le rôle des élus locaux.
Loin de Paris où nos gouvernants et législateurs annoncent tant de choses mais en font si peu, ce sont les élus de terrains qui sont au travail tous les jours pour l’emploi dans leurs territoires et les services proposés aux administrés.
La CCLO est à l’écoute et accompagne, c’est ce qui fait notre réussite actuelle.

Mourenx diversifie son parc immobilier

Mourenx diversifie son parc immobilier

Les efforts consentis par la municipalité, depuis près de 9 ans, nous permettent d’investir pour tou·te·s, malgré un contexte financier toujours plus complexe pour les collectivités et les citoyen·ne·s.

De nombreux projets structurants sont déjà une réalité : équipements sportifs et culturels modernisés, écoles rénovées, espaces publics requalifiés… et habitat diversifié.

Lundi, avec Françoise Ramanantsoa notre adjointe en charge des Travaux, de l’Urbanisme et du Renouvellement urbain, nous avons reçu le directeur général de Domofrance, Francis Stéphan, et le président du développement territorial de Domofrance pour les Pyrénées-Atlantiques, Patrick Lacarrere.

Le projet de résidence intergénérationnelle porté par Domofrance avance à grands pas ! La démolition du bâtiment de l’ancienne annexe de l’école Victor-Hugo est désormais achevée et le chantier de construction a démarré, pour une livraison en 2023. La résidence comportera 25 logements d’une grande qualité architecturale : 18 adaptés aux séniors autonomes et 7 maisons pour les familles ainsi qu’une salle d’activités. 

En plus de ce projet majeur, Domofrance va acquérir l’autre partie de l’école Victor-Hugo pour y réaliser des logements sociaux et des logements en accession à la propriété.

La création de logements à Mourenx participe au renouvellement urbain que nous avons initié : un habitat adapté dans un cadre de vie harmonieux.

Le projet Domofrance à Victor-Hugo est à mettre en lien avec plusieurs autres destinés à diversifier notre parc immobilier. D’ici 2025, ce sont plus d’une centaine de logements neufs qui doivent sortir de terre : la prochaine résidence à la place de la tour des célibataires, les futurs logements séniors place du Pic-du-Midi-d’Ossau (à la place du bâtiment E2 détruit en juillet 2018), le lotissement au Quartier Est… pour ne citer qu’eux.

A Mourenx et à la Communauté de Communes (avec le Plan Local de l’Habitat, l’OPAH-RU pour Orthez, l’accompagnement à la rénovation et à l’adaptation des logements, etc.) le logement fait partie de nos priorités.

Nous dessinons la ville de demain. Ces projets de solidarité, de coopération et de proximité illustrent le nouveau départ de notre ville.

Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique

Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique

L’énergie se fait rare et son coût ne cesse d’augmenter. Si nous avons pu voir les forces du territoire de Lacq-Orthez qui est pleinement tourné vers les énergies décarbonées avec, entre autres, des industries vertes, nous ne devons pas oublier l’utilité de plus petits gestes mais qui ont aussi de grands effets.

Rien qu’à Mourenx, si rien n’est fait, la hausse des prix de l’énergie pourrait être de 500 000 € (alors que notre budget principal est de 9 millions).

Pour contrer au maximum cette hausse, nous prenons des mesures.

Si l’éclairage des voies publiques est une compétence intercommunale, seuls les maires décident d’allumer, de réduire ou d’éteindre. La CCLO travaille depuis longtemps sur les économies possibles notamment par l’installation de leds (près de 900 pour nos 2300 points lumineux). Depuis quelques années nous y portons une plus grande attention et sensibilisons les élu·e·s à ce sujet. Ces actions de bons sens sont suivies par beaucoup de maires de la CCLO, parfois avec un engagement très fort.

A Mourenx, depuis le 21 octobre nous avons décidé de réduire l’intensité sur les axes majeurs (de 25 à 50 %) et d’éteindre, de 22 h 30 à 6 h, dans les zones moins fréquentées. En éteignant ainsi la nuit nous réalisons 40 % d’économies et contribuons à la sobriété énergétique nécessaire afin d’éviter des coupures préjudiciables à tou·te·s.

Au-delà de l’éclairage, le chauffage est scruté de près. Il sera abaissé à 19°C dans les bâtiments communaux (Hôtel de Ville, CCAS, foyers associatifs, etc.) et à 20°C dans les écoles.
Ces diminutions ne réduisent pas le bien-être des occupants et permettent des économies conséquentes. Chaque degré de moins c’est 7 % d’économie sur la consommation.

Depuis quelques années nous gérons également mieux notre parc routier. Après avoir converti trois véhicules essence au bioéthanol, nous avons acquis, en août dernier, un troisième véhicule électrique (dédié aux déplacements intra-muros).

La ville de Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique, dans la suite de ses engagements majeurs dans la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité.

Pour vous accompagner, nous avons créé Max, petit personnage sympathique qui déclinera nos actions et vous rappellera les bons gestes et astuces pour que vous aussi vous « fassiez votre Max ! ».

Pour en savoir + : www.mourenx.fr

Posté dans Actualités
Pour un cimetière plus accessible, beau et naturel

Pour un cimetière plus accessible, beau et naturel

Après les aménagements effectués au cimetière de Mourenx-Bourg (Jardin du souvenir…), nous en réalisons au cimetière du Point du Jour.

La prise en compte de la préservation de la planète (qui reste une priorité pour nous) et l’interdiction de l’utilisation des produits phytosanitaires obligent les communes à porter une réflexion sur la gestion de leurs cimetières.

Auparavant, le cimetière communal du Point du Jour devait être désherbé très régulièrement et avec des produits peu respectueux de notre environnement.

Pour y remédier, nous aurions pu tout bitumer : moyen le plus simple et ne demandant aucun entretien. Mais nous avons préféré tester, en 2021, l’enherbement et la pose de pas japonais sur quelques allées.

L’enherbement est réalisé avec du gazon résistant aux passages réguliers et aux conditions difficiles. Les bénéfices sont nombreux : l’entretien est facilité et réduit à de la tonte régulière, cela évite d’artificialiser les sols avec un goudronnage et renforce l’identité paysagère du site.
Quant aux pas japonais, ils permettent aux personnes à la mobilité complexe (personnes âgées voire en situation de handicap) de se déplacer aisément en toute saison.

Du fait de ce test très concluant, nous avons débuté une nouvelle phase de travaux pour les allées secondaires, ce mois-ci.

Ce chantier, de 2022 à 2024, est réalisé par une entreprise paysagiste et aura un coût total de 100 000 €.

Par ailleurs, ces dernières semaines, les services de la CCLO ont réalisé une mise en sécurité de certains arbres du cimetière et une réfection de son parking.

Les cimetières sont des lieux qui doivent bénéficier d’une attention particulière. Par cette action au Point du Jour nous le rendons accessible au plus grand nombre, nous lui offrons la qualité qui doit être la sienne et nous respectons notre planète.

Enfin, en cette période de la Toussaint, la Ville renouvelle son dispositif d’accompagnement le lundi 31 octobre et le mardi 1er novembre : un agent communal et des jeunes (bénéficiaires de la bourse au permis de conduire) seront disponibles pour aider à porter les pots de fleurs sur les caveaux. Des brouettes seront également mises à disposition.

Indépendance énergétique : la CCLO a de la ressource

Indépendance énergétique : la CCLO a de la ressource

L’énergie est un sujet majeur tant dans sa raréfaction que dans son coût exponentiel.
Au-delà de la sobriété que nous devons tou·te·s adopter, il faut aussi s’engager pour une énergie plus verte pour préserver notre planète.

A Lacq-Orthez nous menons une politique volontariste dans le domaine des énergies renouvelables.
Deux chiffres illustrent notre engagement et notre évolution.
En 2012, l’industrie du Bassin de Lacq produisait l’équivalent de 45 % des consommations énergétiques du territoire à partir de ressources renouvelables.
Aujourd’hui ce chiffre est passé à 74 % ! Et les projets innovants à venir ne feront qu’accroitre cela.

Ces avancées ont été possibles notamment grâce à la reconversion de la plate-forme de Mourenx – Noguères – Pardies – Bésingrand. Ces friches laissées à l’abandon depuis des décennies, et devenues des maquis à sangliers, ont été acquises par la CCLO, nettoyées et proposées à la vente. Les terrains inconstructibles étant réservés à la production d’énergie solaire et le reste à des projets liés aux énergies renouvelables et à la base logistique de Lidl créatrice de 300 emplois.

La centrale photovoltaïque de TotalEnergies a pu s’y installer sur 70 ha et produit 54 MW d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 61 500 habitants.

Egalement le méthaniseur Biobéarn y produit du gaz vert qui, à terme, équivaudra à la consommation annuelle de 18 300 habitants.

Au-delà du Bassin de Lacq, nous disposons aussi des sites majeurs tels que la centrale hydroélectrique de Baigts de Béarn qui produit 20 MW.

Nous pourrions citer encore d’autres productions d’énergies vertes (tel le biocarburant de chez Vertex) et d’autres projets de prospects d’envergure sur l’hydrogène et l’azote par exemple.

Ces actions font de notre territoire un pôle de référence des énergies décarbonées.
Seul un tel volontarisme, des élu·e·s locaux, du législateur et de l’Etat permettra d’éviter une crise énergétique durable : néfaste pour les ménages, néfaste pour les entreprises et dangereuse pour notre planète.