L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

La Communauté de communes de Lacq-Orthez s’engage dans la résilience et prépare son avenir en dessinant son Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et en accompagnant entreprises et particuliers dans la transition énergétique.

Qu’il s’agisse de notre guichet habitat-énergie, du tri et de la réduction de nos déchets, des voies piétonnes, cyclables ou de nos chemins de randonnées, notre collectivité vous accompagne dans une vie plus durable, respectueuse de notre planète.
De la même manière, nous favorisons l’installation de nouvelles industries, de nouvelles entreprises, engagées dans la décarbonation, créatrices de richesses et d’emplois.

Nous devons également relever le défi d’établir de nouveaux documents d’urbanisme en respectant la loi « climat et résilience » qui nous oblige à densifier l’habitat autour de nos polarités et centres-bourgs et à rendre des terres à l’agriculture.
Etablir de nouvelles règles, de nouvelles cartes, en tenant compte du réchauffement climatique, en préservant la biodiversité, tout en assurant un développement de notre territoire et de nos 60 communes, est un véritable défi que nous relèverons ensemble.

Tel est le dossier du nouveau LO mag, le magazine d’information de la CC Lacq-Orthez. Outre la présentation de cet intense travail de réflexion collective, vous y découvrirez l’histoire d’une tapisserie historique qui vient de prendre place à l’hôtel communautaire à Mourenx, mais aussi que l’on fait du whisky à Saint-Médard (avec du maïs) ou encore notre engagement lors des Jeux Paralympiques.

Bonne lecture à toutes et tous : Magazine LO Mag #5

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

La semaine dernière, avec le préfet nous avons inauguré la zone de la Passerelle à Orthez, accompagnés des élus orthéziens, de ceux du territoire, des entreprises ayant participé au chantier, des premiers occupants de la zone…
Cette coupure de ruban venait mettre un terme à 18 ans de friche et 7 ans de travail de la CC Lacq-Orthez et célébrer renouveau de ce lieu majeur pour Orthez et l’ensemble de notre territoire communautaire.

Suite au départ de la papeterie des Gaves en 2006, cette zone de 11 hectares s’est retrouvée inoccupée durant plus de dix ans.
En 2017, la Communauté de communes de Lacq-Orthez a décidé d’acquérir ce site à l’emplacement stratégique (achat s’est effectué par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL) Béarn-Pyrénées pour le compte de la collectivité).
Un important travail a été effectué en 2017 et 2018 pour démolir les bâtiments existants et dépolluer le site.
La CC Lacq-Orthez a lancé une étude pour définir le devenir du site. Se trouvant très majoritairement sur une zone inondable, il fallait faire de cet état une chance plutôt qu’une contrainte.
Il a été décidé de reconquérir ces milieux naturels situés sur l’autre rive du centre d’Orthez et de préserver sa biodiversité. Les 2 hectares constructibles ont été réservés à des activités tertiaires et de service.

Les travaux se sont déroulés en deux temps : le premier (2021-2023) pour réhabiliter la passerelle de type Eiffel qui enjambe le gave et relie le site à Orthez par la gare. C’est cet élément remarquable qui donnera son nouveau nom à la zone. Le second (2023-2024) pour viabiliser la future zone d’activité et renaturer le site.
En 2023 la CC Lacq-Orthez a racheté le site, encore propriété de l’EPFL, et a vendu le premier lot au Centre hospitalier des Pyrénées, principal acteur de la psychiatrie en Béarn et Soule.

Reliant les deux rives d’Orthez, un cheminement pour les piétons et les cyclistes a été créé pour connecter les quartiers – du centre-ville au nord aux établissements scolaires et aux quartiers pavillonnaires au sud, grâce à sa passerelle – ainsi qu’un accès automobile à la zone depuis l’avenue du Pesqué via un nouveau giratoire.

Sur un budget général de 7 400 000 € HT pour la requalification de la zone, la CC Lacq-Orthez a financé à hauteur de 3 000 000 €, différentes subventions sont venues s’ajouter de la Région (950 000 €), du Département (950 000 €), de l’Etat, par plusieurs dotations et fonds (environ 750 000 €), de l’Europe, du fonds friche de l’EPFL, etc.

Ce projet est à la fois une réussite en offrant un nouveau cadre de vie à Orthez mais aussi une démarche d’optimisation foncière remarquable.
Notre mission intercommunale de développement économique intègre une gestion de plus en plus économe des sols, pour répondre aux impératifs environnementaux ici à Orthez comme sur le Bassin de Lacq avec la zone à Mourenx-Pardies-Noguères-Bésingrand.

Tous, collectivités, occupants, et futurs usagers sommes fiers et heureux de la transformation de cette friche industrielle en un lieu pluriel mêlant activités tertiaires et nature en ville. Et déjà les populations s’approprient la zone de la Passerelle.

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Vous le savez, depuis longtemps je m’oppose au projet Pycasso (que certains rebaptisent PICTUrS) et à ceux qui veulent enterrer leur CO2 sous nos pieds.

Ils se nomment Teréga (le palois gestionnaire d’infrastructures de gaz), Lafarge (le cimentier), Repsol (le pétrolier espagnol) ou encore Arcelor-Mittal (l’aciériste indien) et ils veulent enfouir le CO2 émis par des entreprises polluantes dans les puits toujours en exploitation du Bassin de Lacq.

Aujourd’hui Pau accueille le salon ICM (Industrial carbon management) qui fait notamment la promotion de ce stockage. Nous ne pouvions pas rester muets.
Alors pour que les participants à ce salon aient conscience des dangers d’un tel projet, pour que ceux qui veulent décider à notre place comprennent notre détermination : nous communiquons à grande échelle.

J’ai déjà alerté les ministres de l’Economie et de l’Industrie (je le ferai également avec les nouveaux), les services de l’Etat, les acteurs locaux et les syndicats.
Sur le territoire, nous nous sommes tous opposés publiquement à cet enfouissement : industriels locaux, conseil d’administration de Chemparc (le groupement d’intérêt public qui contribue au développement économique du bassin de Lacq), les 60 conseils municipaux des communes de notre communauté (chacun par délibération), le conseil de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, à l’unanimité…
Malgré cette opposition générale, ces industriels, avec l’appui d’acteurs publics, veulent toujours imposer, par la force, cette aberration écologique, sociale et économique.

Seule la poursuite des études sur l’évitement et la réduction, la capture et la valorisation du CO2 sera source d’une décarbonation réussie pour toutes et tous. Ces industriels qui veulent enterrer leurs déchets peuvent très largement financer leur projet autrement. 

Enfouir ce CO2 ici, c’est tuer notre écosystème économique local, c’est tuer les 8000 emplois du Bassin, c’est tuer tous les projets d’intérêt national qui vont s’implanter chez nous… c’est tuer notre territoire et sa dynamique.

Notre département – et plus particulièrement le Béarn – ne serait pas si attractif si, 70 ans en arrière, le gisement de gaz n’avait pas été découvert à Lacq.
Aujourd’hui notre Bassin industriel vit toujours du gaz mais il est surtout un acteur majeur de la production d’énergies renouvelables, du verdissement des activités industrielles, de la réduction des rejets de CO2 : Lacq-Orthez décarbone l’avenir !

Nous combattrons jusqu’au bout pour notre territoire et ceux qui y vivent.

Pour comprendre notre juste combat : lacq-orthez.fr

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

La situation géopolitique mondiale, la crise du pouvoir d’achat, les problèmes personnels, nous amènent parfois à penser que notre environnement peut attendre, que la planète s’en remettra.

Pourtant chaque année, nous consommons toujours plus tôt ses ressources naturelles. Nous continuons de faire et de vivre comme si nous comptions surtout sur les autres pour changer les choses.

Mais chaque jour, l’actualité nous rappelle : ici un événement climatique sans précédent, là des personnes meurent de soif ou de faim, ailleurs les premiers réfugiés climatiques quittent leurs pays d’origine.

Dans le magazine « Lo mag » de juillet de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, que nos habitants reçoivent actuellement, nous avons voulu retracer quelques exemples concrets des politiques que nous menons pour relever, à notre échelle, le défi du réchauffement climatique et de la préservation de la biodiversité.

De la plantation de haies champêtres à la renaturation de la zone industrielle de la Passerelle (à Orthez), de nos trames vertes, bleues, noires, à nos sentiers de randonnées et nos espaces verts, nous faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Ces politiques volontaristes se conjuguent avec le formidable développement industriel autour des énergies renouvelables, de la chimie verte et de la décarbonation, qui se construit sur nos plateformes.

Un développement qui lui aussi tient compte de la ressource, des enjeux stratégiques et des défis de notre époque et de notre territoire. Pour continuer à bénéficier du cadre de vie privilégié qui est le nôtre, nous faisons le pari de la responsabilité et de l’audace.

La transition écologique et sociale est déjà bien engagée dans notre collectivité, à travers nos différents programmes d’action pour le logement, pour le climat, pour le numérique ou pour les déplacements.

Résolus à accélérer encore nos efforts, de façon systématique et coordonnée, nous allons élaborer une feuille de route en la matière, assortie d’un budget durable.

Car nous ne pouvons plus envisager notre développement par la seule faisabilité financière. Nous devons aussi considérer sa faisabilité sociale et environnementale.

Nous changeons de regard, pour la planète et pour nous tous !

Retrouvez le magazine sur : cc-lacqorthez.fr

Congrès des maires du 64 : entre satisfactions pour notre territoire et craintes pour les collectivités

Congrès des maires du 64 : entre satisfactions pour notre territoire et craintes pour les collectivités

Vendredi dernier s’est tenu le deuxième congrès des maires des Pyrénées-Atlantiques, à Biarritz.

J’ai participé à une table-ronde sur la transition énergétique avec Jean-Jacques LASSERRE, le président du Conseil départemental, Sandrine DERVILLE, vice-présidente du Conseil régional, Alain SANZ, le président de l’Association des maires du 64 et Isabelle PARGADE, vice-présidente de la Communauté d’agglo du Pays basque.

Ce temps d’échange m’a permis d’évoquer notre mix de production d’énergies renouvelables à Lacq-Orthez. Nous produisons l’équivalent de 73 % de nos consommations énergétiques à partir de ressources renouvelables. Le territoire produit en moyenne 2130 GWh chaque année (grâce au méthaniseur, aux centrales photovoltaïques, à l’hydroélectricité, etc.), soit l’équivalent de la consommation résidentielle de près d’un million de Français. Ces chiffres ne laissent personne indifférent et sont exemplaires

Ces actions engagées vers la transition énergétique et la décarbonation sont nées il y a 10 ans sous l’impulsion des élus de la CC Lacq-Orthez. Notre trajectoire est bien engagée ce qui nous permet de voir émerger des projets uniques et porteurs d’un avenir meilleur pour la Planète et celles et ceux qui l’habitent et l’habiteront.

Le projet E-CHO d’Elyse Energy a bien sûr été évoqué. Avec ses plus de 2 milliards d’investissement, ses trois sites fonctionnant en symbiose et avec leurs voisins, les 800 emplois directs et indirects créés, l’industriel produira du carburant bas-carbone pour le transport maritime et la chimie et du e-biocarburant pour le transport aérien. C’est une révolution dans la décarbonation et elle est à Lacq-Orthez. Les acteurs de la forêt présents voient ce projet comme une réelle opportunité pour développer la filière sylvicole et mieux s’occuper de nos forêts que nous le faisons aujourd’hui.

Pourtant, alors que nous sommes pleinement engagés dans ces transitions et que l’Etat dans sa communication publique semble nous accompagner, nous rencontrons de nombreux freins : administratifs, législatifs… qui se multiplient dans le temps. Nous voyons aussi arriver le fameux ZAN (Zéro artificialisation nette). Si sa finalité environnementale est noble et compréhensible, il faut, pour qu’il soit acceptable, qu’il comporte des exceptions : pour l’industrie stratégique de notre pays, pour les entreprises de la décarbonation et la production d’énergies renouvelables.

Ses contraintes de planification – parfait exemple de la bureaucratie française et de son excès de normes – s’ajoutent à la diminution de nos dotations et deviennent un frein pour nos collectivités.

Nous partageons toutes et tous ce constat et ne cessons d’en faire part à nos gouvernants (législateurs et gouvernement) qui semblent bien loin de ces préoccupations. Les élus de la CC Lacq-Orthez et maires de notre territoire présents vendredi n’ont pas manqué de faire, une nouvelle fois, ces mêmes remontées.

Ce temps de parole a été l’occasion d’évoquer de nouveau le projet de stockage, sous nos pieds, de déchets de CO2 d’industriels extérieurs à notre territoire. Vous le savez, m’opposer au projet PYCASSO (qui vient de changer de nom mais pas de finalité) reste mon engagement premier pour notre avenir. J’ai rappelé au représentant de Teréga, présent dans la salle, notre opposition ferme à leur projet. Mon attention et mon combat restent quotidien.

Dans nos agendas d’élus et d’acteurs institutionnels très chargés ces temps d’échanges et de rencontres sont utiles. Partager nos expériences est bénéfique.

Je suis heureux, avec les élus, de servir Lacq-Orthez tous les jours et fier d’évoquer ses réussites.

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Un nouveau centre technique intercommunal à Orthez

Un nouveau centre technique intercommunal à Orthez

Ce jour, avec Martin Lesage, secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques et sous-préfet de l’arrondissement de Pau, les élus communautaires et les services concernés, nous avons inauguré le nouveau centre technique de notre Communauté de communes à Orthez.

Lors de la dernière grande fusion (celle avec la Communauté de communes du canton d’Orthez), le territoire de notre intercommunalité est devenu très grand (750 km²). Aussi le choix a été fait de conserver deux centres techniques intercommunaux : un à Mourenx au siège de la CC Lacq-Orthez et un second à Orthez, avenue du Pesqué.

Si celui de Mourenx a été modernisé en 2020, celui d’Orthez n’avait bénéficié que de petits travaux pour s’adapter à la cinquantaine d’agents (contre une dizaine avant la fusion).

En 2021, face aux nombreux inconvénients que comportait ce centre technique pour l’ouest de notre territoire (enclavé, difficile à agrandir et moderniser, nécessitant de nouveaux travaux, etc.) nous avons étudié des options de réhabilitations mais aussi de création neuve, en plusieurs endroits de la cité de Fébus.

Avec les agents concernés et les élus, notre choix s’est porté sur la création d’un nouveau centre technique intercommunal sur un terrain au niveau du rond-point du Portugal à Orthez.

Sur une superficie de plus de 8000 m², le bâtiment de près de 700 m² accueille les espaces techniques, des stationnements couverts et les lieux de « vie » (bureaux, salles de réunions, vestiaires…), des espaces de stockage, du stationnement pour les agents et les visiteurs, etc. C’est en concertation avec les équipes techniques qui l’utiliseront au quotidien que ce nouveau centre a été créé.

Après les différentes études techniques menées dès 2021, la construction a débuté en mars 2023 et s’est achevée en avril dernier. Petit à petit, les agents (voirie, espaces-verts et éclairage public) prennent possession des lieux.

D’un montant total de 2,9 millions d’euros, nous avons obtenu une dotation pour l’équipement des territoires ruraux de la part de l’Etat à hauteur de 312 000 €.

Je tiens à remercier la SEPA (Société d’équipement des Pays de l’Adour) pour son assistance à maîtrise d’ouvrage mais aussi le cabinet LS Architectes (de Bordeaux), retenu après l’appel d’offres, ainsi que les très nombreuses entreprises qui ont œuvré à cette réalisation, répondant aux attentes et besoins de nos agents et s’intégrant dans l’environnement de ce quartier orthézien.
Enfin, d’autres travaux (équipement des ateliers, aménagements paysagers…) sont réalisés par nos agents.

Avec ce nouvel équipement et le centre technique présent à Mourenx, l’ensemble de nos équipes techniques disposent désormais de locaux adaptés qui contribuent à leur bonne qualité de vie au travail.
J’en suis fier autant qu’eux.

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

Longtemps ce fut la papeterie des gaves avant de prendre le nom de son dernier propriétaire. La Saïca à l’entrée sud d’Orthez, entre l’avenue du Pesqué et le gave va devenir, grâce à la Communauté de communes de Lacq-Orthez, la zone de la passerelle : lieu pluriel d’activités de santé, économiques et tertiaires et aussi espace de biodiversité.

En 2017 notre intercommunalité a acheté, par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL), les 11 hectares de cette friche industrielle, à l’abandon depuis plus de 10 ans.

Cette action communautaire rentre dans le cadre de notre politique foncière de développement économique et dans notre volonté de limiter l’artificialisation des sols en réhabilitant des zones oubliées.
Entre 2017 et 2018, la zone a été démolie et dépolluée.

9 hectares du site se trouvent en zone inondable, et en grande partie identifiés Natura 2000 et Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff). D’où notre choix de faire de ces espaces un projet à haute valeur environnementale, tant pour les espaces devenus inconstructibles que pour les futurs espaces tertiaires.

Seule la passerelle (qui donnera son nom au site), de type Eiffel, a été conservée pour sa qualité patrimoniale. Dépolluée et restaurée, en 2021 – 2022, elle permettra une liaison douce entre les deux rives : du collège à la gare, de la rive sud au centre-ville, etc.

Le permis d’aménager pour les futurs occupants comporte un cahier de prescriptions architecturales, environnementales et paysagères : limitation de l’artificialisation des sols, construction sur pilotis, gestion de la hauteur du bâti, architecture bioclimatique et continuité végétale.

Depuis l’année dernière nous travaillons à la renaturation du site (grâce à la supervision d’une écologue). Un véritable chantier s’est porté sur la destruction des plantes invasives telle la renouée du Japon, par fauchage, incinération et décapage des terres.
350 arbres et arbustes, adaptés au lieu et au changement climatique seront plantés et 8500 m² de pelouse et prairies créés dans ce véritable îlot de fraicheur.

La ville d’Orthez souffre de peu d’espaces disponibles pour accueillir de nouvelles activités. Six lots vont voir le jour sur cette zone pour pallier ce manque. Cinq de 800 à 1500 m² et un grand pour le Centre hospitalier des Pyrénées (CHP – hôpital psychiatrique) qui va réunir ses trois antennes orthéziennes sur cet unique site.

Une visite de chantier avec les acteurs professionnels, les services communautaires et les élus concernés a permis de d’apprécier ce considérable chantier à Orthez, pour notre territoire.

Le budget prévisionnel est de 7 500 000 € HT dont 3 000 000 € pour la CC Lacq-Orthez et le reste via différentes subventions de l’Etat, du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.

Le CHP ouvrira dès cet été et l’entièreté de la zone à l’automne.

Un arbre, un enfant : planter pour sensibiliser à la nature

Un arbre, un enfant : planter pour sensibiliser à la nature

Cerisiers, poiriers, pommiers et pruniers, samedi dernier une vingtaine d’écoliers ont planté des arbres fruitiers aux abords de la maternelle Pauline-Kergomard.

L’opération « Un arbre, un enfant » est proposée par la municipalité.
Par groupe de 4 ou 5 avec l’assistance d’agents communautaires dédiés aux « espaces-verts », et accompagnés de leurs parents, les citoyens en herbe découvrent le travail de la terre.

Cette opération a débuté il y a quelques mois par un travail pédagogique en classe sur la sylviculture : de la graine à l’arbre, et parfois, au fruit.
Les enfants sont ainsi sensibilisés à la nature (la préserver, la développer), à la saisonnalité mais aussi à l’origine alimentaire.
A Mourenx, en réponse à l’urgence écologique et climatique, les générations futures prennent leur avenir en mains.

Ces enfants sont désormais liés à ces arbres qu’ils verront grandir. Aujourd’hui ils plantent, demain ils cueilleront leurs fruits.

Avec le temps, ces arbres feront aussi de l’ombre et nous installerons des bancs en-dessous pour pouvoir tous nous y détendre.

Je tiens à remercier l’action des agents municipaux pour le cadre de vie de notre ville mais aussi le travail des agents de la Communauté de communes qui plantent, entretiennent, mettent en valeur le patrimoine végétal des 60 communes de notre territoire.

Nos jeunes sont, dès aujourd’hui, les acteurs de la transition écologique !
Cette action environnementale, de renouveau et d’espoir, met en lumière le lien entre l’enfant et la nature, et la volonté de Mourenx de confier un héritage vert aux générations futures.

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Ces derniers jours je me suis rendu au Salon international de l’agriculture, à Paris, avec Guy Pémartin, vice-président en charge de l’Agriculture à la CC Lacq-Orthez et maire de Baigts-de-Béarn.

Ce déplacement fut l’occasion de retrouver des acteurs du territoire, de prendre en compte toutes les doléances du monde agricole mais aussi d’échanger sur ce qui fonctionne et ce qui est espéré. La crise n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée par un excès de normes et surtout des prix payés aux agriculteurs qui ne leur permettent plus de vivre.

Le monde agricole, grâce à son salon dédié, peut faire entendre sa voix.
Il est vrai que les multinationales de l’agroalimentaire et les distributeurs sont très visibles mais les plus petits producteurs, ceux de nos campagnes et de notre quotidien sont présents en nombre et font la fierté de notre terroir et la joie des visiteurs.

Loin des débordements de l’inauguration par le Président de la République, les élus locaux sont bien reçus dans leur ensemble. Les agriculteurs sont continuellement en lien avec leurs élus sur le terrain ; ils savent qui les accompagne et qui les défend.

À la CC Lacq-Orthez, nous souhaitons accompagner ceux qui travaillent cette terre nourricière en leur offrant de nouvelles perspectives : préservation des terres, plantation des haies, approvisionnement local dans les crèches, marchés des producteurs, accompagnement de la plateforme « manger Béarnais », méthanisation, pour ne citer qu’elles.

La France monte au Salon de l’agriculture, d’où la présence de stands du Département des Pyrénées-Atlantiques et de la Région Nouvelle-Aquitaine, où j’étais convié aux côtés de leurs présidents.

Le salon n’est pas qu’une vitrine médiatique, c’est aussi le lieu qui propose des solutions concrètes pour une nouvelle agriculture répondant aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Ainsi les pépites de l’innovation du Bassin de Lacq y sont aussi présentes, tel que M2i – expert du biocontrôle dans les avancées scientifiques aux enjeux de l’agro-écologie.
J’ai pu retrouver des partenaires économiques de notre intercommunalité comme l’IFP Energies nouvelles (IFP-EN) – acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement – où je me suis rendu avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques mais aussi avec Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Industrie puis de l’Economie et promoteur du « made in France ».

Pour terminer, je tiens à apporter mon soutien à l’inscription de la transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Au-delà de la mise en lumière de nos traditions toujours actuelles, c’est aussi leur préservation qui est en jeu. 

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Lundi matin, par une fraiche matinée de février avec les élus communautaires en charge de ce sujet, Bénédicte ALCETEGARAY et Philippe ARRIAU, nous sommes allés rencontrer l’ensemble des acteurs qui participent à la plantation des haies bocagères sur notre territoire.

25 000 arbres et arbustes, de 16 essences différentes et locales, sur un linéaire cumulé de 12,5 km, voici l’un des ambitieux chantiers de la CC Lacq-Orthez pour la biodiversité.

Depuis 2019, l’intercommunalité travaille avec le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine au projet de trames vertes et bleues, c’est-à-dire à la conservation et à la création de réservoirs de biodiversité pour relier les côteaux (trames vertes) et les cours d’eau (trames bleues). Lieux d’habitat et de déplacement de nombreux animaux, les haies permettent de reconnecter ces espaces et de palier la disparition des espèces animales.

Suite à un appel à candidature lancé dès 2022, 47 propriétaires (40 particuliers et 7 municipalités), répartis sur 32 communes du territoire ont été rigoureusement sélectionnés pour accueillir les haies sur les secteurs nécessitant de recréer des corridors écologiques essentiels.

Ces plantations engagent aussi près de 400 élèves, de 10 établissements scolaires du territoire (écoles publiques, lycée agricole et Maison familiale et rurale) qui viennent prêter main forte à l’entreprise d’insertion locale chargée de la plantation.

Financées par la collectivité, ces haies sont remises aux bons soins des propriétaires qui s’engagent, via une convention, à les entretenir et les conserver pendant au moins 10 ans.
D’un coût total de 350 000 €, notre projet bénéficie d’un subventionnement de l’Etat à hauteur de 190 000 € (Fonds vert France Nation Verte) et de 95 000 € de la Région Nouvelle-Aquitaine soit 80 % d’aides.

Lundi nous étions à Castétis sur d’anciens champs de maïs transformés, par les nouveaux propriétaires agriculteurs, en prairies bocagères pour cinquante chèvres dont le lait sert à produire des fromages vendus, entre autres, sur des marchés du territoire.
Toujours d’essences locales, variées, mellifères et non-allergènes, les haies sont aussi une protection contre le vent et les crues. Dans le cas de cette ferme caprine, elles offriront aussi de l’ombre aux animaux, qui en ont besoin avec des étés de plus en plus chauds.
En tout 500 mètres linéaires en 8 tronçons, soit 1000 arbres et arbustes y ont été plantés avec l’aide de 25 élèves du lycée agricole d’Orthez.

En France 18 % des espèces ont disparu, en grande partie car 78 % de leurs habitats sont en état défavorable, menacés ou fragmentés. Du Sommet de la Terre en 1992 aux différentes COP (dont celle de Paris) scientifiques et dirigeants (pas tous malheureusement) s’alarment de l’évolution de notre planète. Nous devons apprendre à concilier protection de la biodiversité et activités humaines. C’est ce que nous faisons avec la plantation de ces haies, c’est ce que nous allons faire plus largement avec le prochain Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), c’est notre combat quotidien.