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Gérer en local pour disposer d’une meilleure offre de santé

Gérer en local pour disposer d’une meilleure offre de santé

En 2016, la Communauté de communes Lacq-Orthez s’est engagée dans un Contrat local de santé (CLS) pour enclencher des dynamiques et de nouveaux partenariats pour améliorer l’offre de santé, pour notre territoire et celui de la Communauté de communes du Béarn des Gaves.

A la suite du bilan de ce premier contrat et fort de son succès, tous les acteurs concernés (pas moins de 130 dont l’Agence régionale de santé, le Département des Pyrénées-Atlantiques, les professionnels de santé, les structures institutionnelles et médico-sociales…) ont décidé de s’engager dans un CLS de deuxième génération, jusqu’en 2027, qui a été signé mardi dernier, 30 mai, à Mourenx.

Ce nouveau contrat vise à renforcer la coordination des politiques publiques entre les différents acteurs via 4 axes, qui se déclinent en 24 actions : accès aux soins et coordination, accompagnement à la perte d’autonomie, promotion et prévention de la santé, pour un environnement favorable à la santé.

Face à tous les maux dont souffre le système de santé français, la seule réponse pour le préserver (si ce n’est pas le sauver) est l’initiative locale via de nouvelles organisations de travail et pratiques collaboratives.

A Mourenx comme à la CC Lacq-Orthez, nous travaillons pour une offre de soins pérenne et de grande qualité.
L’ouverture du pôle de santé Simone Veil à Mourenx avec sa trentaine de praticiens dont 7 médecins salariés (par l’association SANTAT) est la preuve de notre volontarisme.

Les élus doivent s’engager et les acteurs doivent s’unir, c’est ce que nous faisons avec ce CLS ! Il est notre projet territorial en santé, il est notre outil privilégié pour lutter contre les inégalités sociales, environnementales et territoriales de santé.

Le Bassin de Lacq : modèle d’une réindustrialisation en action

Le Bassin de Lacq : modèle d’une réindustrialisation en action

Le dynamisme économique de notre territoire, notre engagement pour l’aménagement de sites industriels et nos actions dans la décarbonation attirent les regards.

Les magazines « l’Usine nouvelle » et « La gazette des communes » avec l’association des Intercommunalités de France, m’ont appelé à témoigner sur les solutions des collectivités pour attirer les industriels lors d’une web-conférence qu’ils ont organisée le 11 mai dernier.

Parmi les participants, Jérôme DELAY le directeur général d’Alpha chitin a pu illustrer nos actions via l’installation de son entreprise à Lacq l’an dernier.

Malgré l’inflation, malgré les coûts de l’énergie, malgré une situation géopolitique aux conséquences globales inédites… des usines s’implantent, se réinventent, investissent, relocalisent…. des emplois se créent et notre territoire retrouve ses richesses.

Le constat est unanime : les industriels et les acteurs publics ne peuvent que travailler ensemble pour une réussite commune.

Si les collectivités peuvent être des facilitatrices, leurs compétences et leurs moyens ne leur permettent pas tout. Nous avons aussi besoin de l’aide de l’Etat car l’administration française impose des réglementations et des démarches souvent lourdes et longues ; il faut assouplir tout cela et permettre une plus grande décentralisation du développement économique.

Notre bassin industriel suscite beaucoup d’envies. Ce nouveau dynamisme profite à tous et à tout notre territoire.

Pour découvrir nos échanges, cliquez ici.
(Pour pouvoir visionner, il suffit juste de s’inscrire gratuitement)

Ce week-end c’est la Foire (polynésienne) de Mourenx

Ce week-end c’est la Foire (polynésienne) de Mourenx

La 31ème édition de la Foire de Mourenx se tiendra ce week-end, les 13 et 14 mai.

Toujours gratuite (et toujours aussi festive) elle aura pour thème la Polynésie, qui se déclinera en spectacles, ateliers et autres initiations aux coutumes des archipels de l’Océanie…

La Foire de Mourenx est l’événement de promotion du commerce et de l’artisanat : art et déco, habitat et loisirs, terroir et gastronomie, associations locales… avec ses 150 exposants, venus de toute la France, de 9 h à 19 h samedi et de 10 h à 19 h dimanche.

Dans le cadre de sa compétence commerce, la communauté de communes de Lacq-Orthez organise la Foire, en partenariat avec la mairie de Mourenx.

Sous le chapiteau de la CCLO, place du Travail, venez apprendre à mieux trier vos déchets avec des masques de réalité virtuelle et venez prendre conseil sur la rénovation de votre habitation avec l’aide des agents du guichet Habitat-Energie.

Sur l’espace ville de Mourenx, place de Navarre, retrouvez les élus municipaux pour une présentation des réalisations et projets de la ville. Les Mourenxois·es pourront aussi venir pour installer / paramétrer l’application mobile de la ville Imagina.

Depuis de nombreuses années le secteur du commerce doit faire face à de nombreux défis que la Covid est venue accentuer.
Nous pouvons tous faire les mêmes constats : vacance commerciale, difficulté d’accès aux commerces en centre-ville, disparition des indépendants… les crises actuelles viennent y ajouter les liquidations d’enseignes de franchises, la désertion des galeries commerciales et l’apparition de boutiques de « fast-fashion » qui sont un non-sens écologique et même économique.
A la CCLO comme à la mairie de Mourenx nous sommes mobilisés pour nos commerces. L’ouverture récente du Bistro M au Mi[x] et du restaurant du lac à la base de loisirs d’Orthez-Biron en témoignent. Bientôt ce sera au tour du Gabizos de proposer une nouvelle offre de restauration indienne sur la commune.

En attendant, venez nombreux profiter de la Foire de Mourenx !
Retrouvez toutes les animations et les informations pratiques sur www.cc-lacqorthez.fr

Mourenx, terre de gaz vert

Mourenx, terre de gaz vert

Aujourd’hui, vendredi 28 avril avec le PDG de TotalEnergies Patrick POUYANNE, les représentants de l’Etat et les élus et partenaires locaux, nous avons inauguré le méthaniseur BioBéarn à Mourenx.

A Mourenx, comme à la CCLO, nous avons fait du développement économique et de l’emploi nos priorités. Nos engagements ont permis des avancées conséquentes en peu de temps.

Le site de Mourenx-Noguères-Pardies-Bésingrand a souffert pendant 30 ans d’abandon des industries et de destruction des emplois : Péchiney, les Carreaux d’Aquitaine, Célanèse et Yara. Cette zone industrielle, plus grande qu’Induslacq, était devenue un maquis à sanglier.

Par notre volontarisme depuis près de dix ans avec Jacques CASSIAU-HAURIE, par le rachat des terrains, par de la prospection, de l’accompagnement et de la concertation, de nouvelles activités s’installent désormais sur cette zone oubliée : les méga-centrales photovoltaïques sur des terrains inaptes à la construction il y a deux ans, la base logistique de Lidl demain, des projets de production d’hydrogène vert… et désormais le plus grand méthaniseur de France.

Le Bassin de Lacq était devenu le « Texas béarnais » avec la découverte des gisements. Cette ressource naturelle a permis le développement de notre territoire et a apporté emploi et richesse bien au-delà. L’aventure gazière est née avec la SNPA puis a perduré avec Elf, rachetée par Total par la suite. TotalEnergies et notre territoire sont étroitement liés.

L’extraction gazière est toujours active, avec une destinée uniquement industrielle, alors que l’activité devait disparaitre comme la Ville-Nouvelle.

Aujourd’hui avec ce méthaniseur, le Bassin de Lacq renoue avec sa grande production gazière… désormais verte.

Défendre le projet de méthaniseur pendant la campagne des municipales de 2020 n’était pas la chose la plus simple. L’engagement politique c’est aussi s’investir pleinement quand les enjeux sont justes.
Et ils le sont car cette unité produira, par an et en pleine capacité, 160 GWh et 200 000 tonnes de digestat (fertilisant naturel) et évitera l’émission de 32 000 tonnes de CO2.
C’est avec notre audace que nous y sommes arrivés car notre vision va au-delà de notre génération, au-delà de nos mandats.

Sur notre territoire, la reconquête industrielle n’a pas attendu les grands discours opportunistes de nos gouvernants, ni les crises internationales pour s’engager dans une stratégie de transition énergétique et d’indépendance.

Soyons fiers du renouveau du Bassin de Lacq !

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Alors qu’il n’était que rumeur et imprécision le projet France Travail vient d’être présenté hier, dans ses grandes lignes, à la presse par le haut-commissaire à l’emploi.

Sur le papier ce projet semble nécessaire puisqu’il vise à atteindre le plein-emploi d’ici 2027.
A y regarder de plus près il est un appauvrissement du service et un risque pour les demandeurs d’emploi dans nos territoires, avec pour unique raison de faire des économies (de personnels surtout).

Cette réforme ne fait pas de bruit, au milieu d’une réforme des retraites toujours contestée, pourtant elle nous impacte tous : employés, employeurs, élus…
L’Etat tend à se substituer au rôle des acteurs locaux engagés dans les politiques pour l’emploi.

Avec ce projet les missions locales seraient absorbées par France Travail, devenant un simple service associé : France Travail Jeunes, dès le 1er janvier prochain.

Les missions locales sont au cœur des bassins de vie en apportant des réponses précises aux difficultés locales d’emploi : accompagnement des 16 – 25 ans non-scolarisés en recherche d’emploi, information pour les jeunes dès 13 ans et lieu d’orientation sur l’emploi, la reconversion, la création d’entreprise… pour tous et sans limite d’âge.
Ces structures associatives sont cofinancées par les intercommunalités. La CC Lacq-Orthez subventionne à hauteur de 208 000 euros par an la Mission locale des territoires de Mourenx-Oloron-Orthez (Tm2o) qui regroupe les communautés de communes de Lacq-Orthez, Haut-Béarn, Béarn des Gaves et Vallée d’Ossau.

A la place d’un conseiller dédié, l’attribution de l’opérateur en charge du demandeur d’emploi se fera par un algorithme d’orientation, comme pour Parcoursup, dont nous savons les défaillances.
La recherche d’un emploi est une chose difficile, qui impacte psychologiquement, à cette charge déjà lourde l’Etat rajoute la distanciation et la déshumanisation de l’intelligence artificielle.

L’essentielle proximité de l’accompagnement vers l’emploi qu’offrent les missions locales va disparaitre et les « demandeurs invisibles » le resteront.

Les inquiétudes des missions locales sont légitimes quant à leur avenir, tout comme celles de Cap emploi (qui accompagne les travailleurs handicapés et leurs employeurs).

Lors de son allocution de lundi, Emmanuel Macron a évoqué un « pacte de vie au travail » et le plein-emploi. Pourtant le projet France Travail va à l’encontre du bienfondé que devraient être ces objectifs.

Le Président de la République ne fait que faire renaître un Etat jacobin, loin des grands actes de décentralisation qui mettaient les territoires au centre de la gouvernance de leurs administrés.
La demande de proximité renouvelée lors du grand débat reste lettre morte pour nos gouvernants qui semblent coupés du peuple.

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

La réduction de nos émissions de CO2 est la bataille majeure pour sauver notre Planète.

Parmi différentes méthodes, le captage, le stockage et la valorisation du dioxyde de carbone peuvent y participer.
Nous devons soutenir cette recherche, comme toute recherche de transition écologique, tant qu’elle reste bénéfique à tous et, bien sûr, sans danger.

Alors que certains pays sont à la pointe dans cela, en France la méthode de prospective n’est pas bonne et il faut aller plus loin dans les investigations. En premier lieu, il faut rester prudent sur la localisation.

Nos sous-sols ne doivent pas accueillir un gaz fatal alors que des gisements vitaux se trouvent à proximité, ce qui risquerait de les vicier. Comme c’est le cas à Lacq, où le gaz est toujours présent et son extraction industrielle participe au maintien de 7000 emplois.
Un gisement encore en production ne peut ni ne doit servir de réservoir de CO2.

D’autres solutions existent. Il en est un bon exemple au Danemark qui vient d’inaugurer un site de stockage en mer du Nord dans une ancienne nappe de pétrole épuisée, à 1,8 kilomètre de profondeur.
Cette solution sous-marine, au sein de puits réellement épuisés, est bénéfique à tous et sans danger.

Par ailleurs, Le Monde nous apprend qu’à proximité de ce premier site danois, TotalEnergies « a obtenu deux licences d’exploration du stockage [… et] espère enterrer 5 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2030 ».

Aussi utile qu’elle puisse le devenir, cette technologie n’est pas réellement une fin en soi… que nos sols ne pourront pas accueillir indéfiniment.
Il faut en parallèle trouver des solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 dans l’industrie et donc dans nos vies quotidiennes.

Stocker pour stocker, et de cette façon, n’est pas la solution. C’est la raison pour laquelle le Bassin de Lacq n’est pas une option.

Sur les questions de préservations de notre Planète et de gestion des « déchets » nous ne pouvons pas nous passer d’une coopération intelligente et unanime entre industriels, centres de recherche, pouvoirs-publics et bien-sûr collectivités.
Face à un rapport du GIEC toujours plus alarmiste que le précédent, qui était déjà alarmiste, les citoyens du monde ne peuvent qu’agir.

C’est ce que nous faisons à la communauté de communes de Lacq-Orthez avec notre une politique offensive d’accueil d’industries innovantes, tournées vers les transitions énergétiques et écologiques.
Notre vision et notre action communautaire, débutées il y a près de dix ans, portent leurs fruits.
Nous sommes engagés dans la décarbonation, avec le plus grand méthaniseur de France qui se trouve à Mourenx, avec les centrales photovoltaïques, avec le stockage d’électricité renouvelable sur batteries, etc. Et demain nous le serons davantage, je veux le croire, avec des projets de production d’hydrogène novatrices.
Oui, la réduction des émissions de CO2 passe aussi par-là.

Mourenx retrouve une offre médicale de qualité avec son pôle de santé

Mourenx retrouve une offre médicale de qualité avec son pôle de santé

Hier, lundi 6 mars avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Julien CHARLES, le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain ROUSSET, les professionnels de santé et de nombreux·ses élu·e·s et Mourenxois·es, nous avons inauguré le pôle de santé Simone Veil, place du Béarn.

Face au départ à la retraite de plusieurs médecins et pour éviter la désertification médicale qui touche le pays qui avait le meilleur système de santé, nous devions réagir pour Mourenx.

Réalisé par la ville, alors que nous n’en avons pas la compétence mais simplement avec volontarisme, détermination et recherche de moyens (humains et financiers) nous avons créé le pôle de santé.
Notre idée de salarier les médecins fut reprise par l’association SANTAT, qui en emploie aujourd’hui sept. Le salariat des praticiens est une solution de qualité pour l’attractivité du territoire et pour leur offrir les conditions de vie et de travail qu’ils souhaitent désormais.
Après de nombreux échanges et réflexions sur l’offre de soins coordonnés, nous aboutissons, aujourd’hui, à ce projet vital non pas simplement pour la ville mais pour ses habitants.

Anticiper, proposer et réaliser, n’est-ce pas ce que l’on demande aux élu·e·s ?!

Réaliser le pôle de santé en cœur de ville est un choix de bons sens : à proximité des pharmacies, des services et des commerces du quotidien. Pourtant il a fallu se battre face à des projets ne répondant pas aux attentes des habitants.

Même les professionnels de santé au départ opposés à notre projet ont rejoint notre dynamique locale, pour une offre de soins au plus près de la population.

Ainsi dans les 1100 m² d’un bâtiment à l’architecture contemporaine et lumineuse se regroupent une trentaine de praticiens : médecine générale, cabinets infirmier, dentaire, d’ophtalmologie, de psychomotricité, d’ostéopathie, de podologie-pédicure…
Les 2 millions d’euros de travaux ont été subventionnés à hauteur de 40 %.

Nous avons fait le choix de donner le nom de Simone Veil à ce pôle de santé.
Femme de combat, meurtrie par la barbarie nazie pendant sa jeunesse, elle a su s’émanciper en devenant magistrate avant de rejoindre la politique.
En 1974, alors ministre de la Santé, elle a la charge de faire adopter la loi dépénalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) tant pour offrir un « dernier recours » aux Femmes mais aussi pour éviter les avortements clandestins et risqués.
Elle a dû se battre contre des oppositions enfermées dans des convictions archaïques pour faire adopter une des lois les plus importantes du XXème siècle. Aujourd’hui encore de tristes personnages s’attaquent à cette loi et à la mémoire de Simone Veil. C’est pourquoi je suis favorable à l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Femme de conviction, elle se disait « à gauche pour certaines questions, à droite pour d’autres ». C’est avec beaucoup de résilience qu’elle s’est engagée dans la construction d’une Europe démocrate, en devenant la première présidente du Parlement européen, elle fut aussi à la source de nombreux combats pour la parité, la diversité et tant de combats humanistes.

Je ne doute pas que le pôle de santé Simone Veil sera bénéfique à tous.
Je fais le vœu que d’autres territoires sauront accompagner ces nouvelles organisations de travail des professionnels de santé par des pratiques collaboratives, comme nous avons su le faire ici.

Avec cet équipement Mourenx bénéficie désormais d’une offre médicale pérenne et de qualité.

Engagés pour la santé

Engagés pour la santé

Face à la désertification médicale (qui se généralise), à une population française vieillissante, à des modes de vie qui changent, à des professionnels de santé dont l’exercice a évolué, à des délais de plus en plus longs pour une consultation ou des soins et, pire encore, à des moyens en baisse depuis trop longtemps, les acteurs locaux doivent s’unir pour préserver l’offre et la qualité des soins sur leur territoire.

Ainsi, en 2016, la CCLO s’est engagée dans un Contrat local de santé (CLS). Ce dispositif vise à mettre en œuvre des actions de prévention, promotion, accompagnement et organisation des soins… au plus près des populations. Il est porté conjointement par les collectivités territoriales et l’Agence régionale de santé (ARS). Les différents acteurs du contrat : professionnels de santé, structures institutionnelles et médico-sociales, communes, mais aussi Département des Pyrénées-Atlantiques travaillent ensemble sur ces thématiques vitales.
La CCLO s’est associée à la communauté de communes du Béarn des gaves pour traiter plus globalement de ces problématiques sur le centre du département.

Le premier CLS (2016 – 2019) a permis d’enclencher des dynamiques et de nouveaux partenariats pour améliorer l’offre locale de santé.
Fort de cette réussite nous nous engageons dans un deuxième CLS, jusqu’en 2027.
Le 7 février dernier, à la CCLO, s’est tenu un comité de pilotage qui a validé unanimement les 24 actions des 4 axes du CLS : accès aux soins et coordination, favoriser l’autonomie, prévention et promotion de la santé, environnement favorable à la santé.

Créer de la richesse, de l’emploi, soutenir le commerce ou encore améliorer le logement ne suffisent pas à faire vivre un territoire. C’est pourquoi nous sommes aussi pleinement engagés pour que soit proposée une offre de soins décente et de grande qualité.

A Mourenx, le centre de santé Simone Veil a ouvert en ce début d’année en plein centre-ville et sa forte fréquentation est la preuve de son utilité au-delà de la ville. J’aurais le plaisir d’en reparler prochainement lors de son inauguration.

Le système de santé français est en crise ! Comme souvent en de telles circonstances ce sont nous, les collectivités, qui faisons le travail à la place de l’Etat, sans véritables moyens, en exerçant une compétence qui n’est pas la nôtre mais avec créativité à l’image de la zone de la passerelle (ex Saïca) à Orthez qui accueillera les nouveaux bâtiments de l’antenne locale du Centre Hospitalier des Pyrénées (CHP).

© senivpetro sur

Lacq-Orthez engagée vers l’avenir

Lacq-Orthez engagée vers l’avenir

Hier, mercredi 25 janvier, avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Julien Charles, le président du conseil départemental, représenté par Jacques Pédehontaà, nous avons signé la convention d’opération de revitalisation du territoire (dans le cadre de Petites villes de demain).
La communauté de communes de Lacq-Orthez est engagée dans ce dispositif national pour coordonner et faciliter le financement du développement urbain des centres-villes des communes de Mourenx et d’Orthez, en cohérence avec notre projet de territoire.

A cette occasion, le nouveau préfet des Pyrénées-Atlantiques a pu découvrir les deux villes-centres de notre territoire.

A Mourenx, sur les fondations d’un patrimoine qui se dégradait, avec mon équipe municipale nous nous sommes engagés pour offrir à la ville éphémère un avenir durable par la réhabilitation et la diversification de l’habitat ainsi que la modernisation d’équipements et de services.
Ce nouveau départ s’illustrera également en 2023 avec la concrétisation de projets structurants.

Le représentant de l’Etat a pu apprécier nos projets mourenxois, tel celui de la construction d’une nouvelle résidence à la place de la Tour des Célibataires (dont la démolition est prévue pour cet automne).
Les études Petites villes de demain nous accompagnent pour les projets de la place du Béarn (travaux en 2024) et du Belvédère (travaux en 2024 – 2025).
La place du Béarn souffre d’un manque de visibilité, d’une faible fréquentation et d’une réhabilitation autrefois peu réussie. Son projet de réaménagement vise à améliorer la sécurité des piétons (en supprimant les pavés très accidentogènes), à créer un îlot de fraicheur et à valoriser les nombreux commerces et services à proximité.
Quant au Belvédère il redeviendra un phare de la réussite de tout le Bassin.

L’ouverture du pôle de santé Simone Veil, en ce début d’année, est un événement pour la commune et le Bassin de Lacq. La requalification de cette friche commerciale vient contrer la désertification médicale de notre territoire. Dans quelques semaines le pôle de santé comptera sept médecins généralistes (SANTAT), deux cabinets infirmiers, un cabinet dentaire, un de psychomotricité, un de sage-femmes, un ostéopathe, un pédicure-podologue et un téléophtalmo.

A l’image du bassin industriel qui a lui aussi engagé sa reconversion, du Bourg à la Ville-nouvelle, Mourenx est entrée dans le futur.

La suite de la visite Petites villes de demain s’est déroulée à Orthez où la ville et la CCLO ont défini deux secteurs porteurs d’enjeux de requalification urbaine.
D’abord le cœur de ville où l’objectif est de développer l’attractivité via notamment l’OPAH-RU (Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain), pilotée par la CCLO : rénovation de 120 logements et 5 copropriétés, en accompagnant financièrement et techniquement les propriétaires.
Puis le secteur Foirail-Lapeyrère avec le souhait de créer un pôle culturel et associatif. Avec le réaménagement, par la CCLO, de l’est du parking du Foirail, cet espace public bénéficie désormais d’une liaison douce piétons et vélos. Au passage reliant actuellement la médiathèque au secteur Lapeyrère, la ville projette de créer une maison des associations.

Tous ces projets illustrent l’engagement de l’intercommunalité au côté de ses deux villes-centres. L’Etat et les partenaires et financeurs publics en sont conscients, la communauté de communes de Lacq-Orthez est tournée vers l’avenir.

Lacq-Orthez est (aussi) un acteur majeur de l’hydroélectricité

Lacq-Orthez est (aussi) un acteur majeur de l’hydroélectricité

Ce lundi 16 janvier, je me suis rendu à la centrale hydroélectrique de Baigts-de-Béarn à l’invitation de son maire, Guy Pémartin.
En cette période où des risques demeurent sur les capacités énergétiques du pays, il est important de se soucier aussi de ces infrastructures de production d’énergie verte.

Ce site de production d’hydroélectricité est composé d’un barrage et d’une centrale, gérés par EDF Hydro. Situé sur le gave de Pau, il produit en moyenne 38 GWh d’électricité renouvelable soit l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 15 700 personnes.

Les questions de préservation de la biodiversité restent primordiales. A Baigts-de-Béarn, cinq ouvrages de franchissements permettent la continuité piscicole et un suivi rigoureux de la faune est également réalisé.

L’entreprise publique d’énergie gère également deux autres centrales sur notre territoire à Orthez (Castétarbe) et Puyoô, produisant l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de plus de 6000 personnes.

Sur notre territoire nous disposons d’autres centrales hydroélectriques : Pardies, Castétis et une autre à Orthez qui sont gérées par d’autres fournisseurs et produisent environ 56 GWh.

Je crois depuis longtemps que le développement de l’énergie hydraulique est indispensable dans le « mix-énergétique » pour une réelle transition énergétique.
Sa production doit être plus ambitieuse en France, en bénéficiant d’investissements pour les infrastructures actuelles.
Et pourquoi pas en créer de nouveaux ? Nous disposons désormais de moyens plus respectueux de l’environnement pour les réaliser et de mesures de protection de la biodiversité lors de leur utilisation. Cette réflexion doit être menée par les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et bien sûr les élus locaux et les associations.

Notre politique volontariste dans le domaine des énergies renouvelables porte ses fruits. Entre le développement du photovoltaïque, du gaz vert (avec le méthaniseur de Mourenx, le plus grand de France), du biocarburant… et la présence de ces nombreuses centrales hydroélectriques, Lacq-Orthez est pleinement tournée vers les énergies renouvelables et fait de notre territoire un pôle de référence des énergies décarbonées.