Un arbre, un enfant : planter pour sensibiliser à la nature

Un arbre, un enfant : planter pour sensibiliser à la nature

Cerisiers, poiriers, pommiers et pruniers, samedi dernier une vingtaine d’écoliers ont planté des arbres fruitiers aux abords de la maternelle Pauline-Kergomard.

L’opération « Un arbre, un enfant » est proposée par la municipalité.
Par groupe de 4 ou 5 avec l’assistance d’agents communautaires dédiés aux « espaces-verts », et accompagnés de leurs parents, les citoyens en herbe découvrent le travail de la terre.

Cette opération a débuté il y a quelques mois par un travail pédagogique en classe sur la sylviculture : de la graine à l’arbre, et parfois, au fruit.
Les enfants sont ainsi sensibilisés à la nature (la préserver, la développer), à la saisonnalité mais aussi à l’origine alimentaire.
A Mourenx, en réponse à l’urgence écologique et climatique, les générations futures prennent leur avenir en mains.

Ces enfants sont désormais liés à ces arbres qu’ils verront grandir. Aujourd’hui ils plantent, demain ils cueilleront leurs fruits.

Avec le temps, ces arbres feront aussi de l’ombre et nous installerons des bancs en-dessous pour pouvoir tous nous y détendre.

Je tiens à remercier l’action des agents municipaux pour le cadre de vie de notre ville mais aussi le travail des agents de la Communauté de communes qui plantent, entretiennent, mettent en valeur le patrimoine végétal des 60 communes de notre territoire.

Nos jeunes sont, dès aujourd’hui, les acteurs de la transition écologique !
Cette action environnementale, de renouveau et d’espoir, met en lumière le lien entre l’enfant et la nature, et la volonté de Mourenx de confier un héritage vert aux générations futures.

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Que de chemin parcouru en dix ans !

Que de chemin parcouru en dix ans !

Il y a dix ans, 61 communes décidaient de s’unir pour former une nouvelle intercommunalité. La communauté de communes de Lacq-Orthez naissait.

Entre agriculture et industrie, villes et villages, plaines et coteaux, notre vaste territoire compte bien des richesses. Au fil du magazine collector que viennent de recevoir les administrés, nous avons voulu retracer dix années d’actions et de projets consacrées à son développement en dix chroniques.

Comme en témoignent nos agents, qui concrétisent sur le terrain les orientations de service public définies par les élus de notre communauté, nos compétences sont nombreuses. Elles se déclinent au quotidien pour aménager, animer, promouvoir, développer votre cadre de vie et vous accompagner, habitants et forces vives du territoire.
De la reconquête des friches industrielles à travers la transition énergétique à l’investissement de nos centres-bourgs par le commerce, l’habitat, les espaces publics, du développement de nos services pour la culture et la jeunesse à la préservation de notre environnement, de nos paysages, de nos espaces de loisirs et sentiers de randonnées : que de chemin parcouru en dix ans !

D’un territoire de projets, nous sommes rapidement passés à un projet de territoire, d’abord écrit en 2016, puis révisé au début de cette mandature pour penser durablement son développement en conciliant toutes ses composantes : sociales, environnementales, économiques.

Aujourd’hui, le travail se poursuit dans cette vision globale et de long terme. Notre futur Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), en cours d’élaboration, visera à transcrire notre projet de territoire dans le sol. Il traduira nos ambitions en termes de climat et d’énergie, de constructions et de réhabilitations de logements, de préservation de nos terres agricoles et de nos zones naturelles sensibles, tout en modérant nos consommations foncières comme nous y contraint la loi. C’est un travail d’anticipation, de planification collective, qui nécessitera d’ailleurs une validation de l’Etat.

Je veux aussi remercier les nombreux élus impliqués, sur des sujets parfois complexes, qui ne comptent pas leur temps consacré au bien commun. Comme aimait le dire mon prédécesseur Jacques Cassiau-Haurie : « tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! ».

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Ces derniers jours je me suis rendu au Salon international de l’agriculture, à Paris, avec Guy Pémartin, vice-président en charge de l’Agriculture à la CC Lacq-Orthez et maire de Baigts-de-Béarn.

Ce déplacement fut l’occasion de retrouver des acteurs du territoire, de prendre en compte toutes les doléances du monde agricole mais aussi d’échanger sur ce qui fonctionne et ce qui est espéré. La crise n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée par un excès de normes et surtout des prix payés aux agriculteurs qui ne leur permettent plus de vivre.

Le monde agricole, grâce à son salon dédié, peut faire entendre sa voix.
Il est vrai que les multinationales de l’agroalimentaire et les distributeurs sont très visibles mais les plus petits producteurs, ceux de nos campagnes et de notre quotidien sont présents en nombre et font la fierté de notre terroir et la joie des visiteurs.

Loin des débordements de l’inauguration par le Président de la République, les élus locaux sont bien reçus dans leur ensemble. Les agriculteurs sont continuellement en lien avec leurs élus sur le terrain ; ils savent qui les accompagne et qui les défend.

À la CC Lacq-Orthez, nous souhaitons accompagner ceux qui travaillent cette terre nourricière en leur offrant de nouvelles perspectives : préservation des terres, plantation des haies, approvisionnement local dans les crèches, marchés des producteurs, accompagnement de la plateforme « manger Béarnais », méthanisation, pour ne citer qu’elles.

La France monte au Salon de l’agriculture, d’où la présence de stands du Département des Pyrénées-Atlantiques et de la Région Nouvelle-Aquitaine, où j’étais convié aux côtés de leurs présidents.

Le salon n’est pas qu’une vitrine médiatique, c’est aussi le lieu qui propose des solutions concrètes pour une nouvelle agriculture répondant aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Ainsi les pépites de l’innovation du Bassin de Lacq y sont aussi présentes, tel que M2i – expert du biocontrôle dans les avancées scientifiques aux enjeux de l’agro-écologie.
J’ai pu retrouver des partenaires économiques de notre intercommunalité comme l’IFP Energies nouvelles (IFP-EN) – acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement – où je me suis rendu avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques mais aussi avec Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Industrie puis de l’Economie et promoteur du « made in France ».

Pour terminer, je tiens à apporter mon soutien à l’inscription de la transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Au-delà de la mise en lumière de nos traditions toujours actuelles, c’est aussi leur préservation qui est en jeu. 

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Lundi matin, par une fraiche matinée de février avec les élus communautaires en charge de ce sujet, Bénédicte ALCETEGARAY et Philippe ARRIAU, nous sommes allés rencontrer l’ensemble des acteurs qui participent à la plantation des haies bocagères sur notre territoire.

25 000 arbres et arbustes, de 16 essences différentes et locales, sur un linéaire cumulé de 12,5 km, voici l’un des ambitieux chantiers de la CC Lacq-Orthez pour la biodiversité.

Depuis 2019, l’intercommunalité travaille avec le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine au projet de trames vertes et bleues, c’est-à-dire à la conservation et à la création de réservoirs de biodiversité pour relier les côteaux (trames vertes) et les cours d’eau (trames bleues). Lieux d’habitat et de déplacement de nombreux animaux, les haies permettent de reconnecter ces espaces et de palier la disparition des espèces animales.

Suite à un appel à candidature lancé dès 2022, 47 propriétaires (40 particuliers et 7 municipalités), répartis sur 32 communes du territoire ont été rigoureusement sélectionnés pour accueillir les haies sur les secteurs nécessitant de recréer des corridors écologiques essentiels.

Ces plantations engagent aussi près de 400 élèves, de 10 établissements scolaires du territoire (écoles publiques, lycée agricole et Maison familiale et rurale) qui viennent prêter main forte à l’entreprise d’insertion locale chargée de la plantation.

Financées par la collectivité, ces haies sont remises aux bons soins des propriétaires qui s’engagent, via une convention, à les entretenir et les conserver pendant au moins 10 ans.
D’un coût total de 350 000 €, notre projet bénéficie d’un subventionnement de l’Etat à hauteur de 190 000 € (Fonds vert France Nation Verte) et de 95 000 € de la Région Nouvelle-Aquitaine soit 80 % d’aides.

Lundi nous étions à Castétis sur d’anciens champs de maïs transformés, par les nouveaux propriétaires agriculteurs, en prairies bocagères pour cinquante chèvres dont le lait sert à produire des fromages vendus, entre autres, sur des marchés du territoire.
Toujours d’essences locales, variées, mellifères et non-allergènes, les haies sont aussi une protection contre le vent et les crues. Dans le cas de cette ferme caprine, elles offriront aussi de l’ombre aux animaux, qui en ont besoin avec des étés de plus en plus chauds.
En tout 500 mètres linéaires en 8 tronçons, soit 1000 arbres et arbustes y ont été plantés avec l’aide de 25 élèves du lycée agricole d’Orthez.

En France 18 % des espèces ont disparu, en grande partie car 78 % de leurs habitats sont en état défavorable, menacés ou fragmentés. Du Sommet de la Terre en 1992 aux différentes COP (dont celle de Paris) scientifiques et dirigeants (pas tous malheureusement) s’alarment de l’évolution de notre planète. Nous devons apprendre à concilier protection de la biodiversité et activités humaines. C’est ce que nous faisons avec la plantation de ces haies, c’est ce que nous allons faire plus largement avec le prochain Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), c’est notre combat quotidien.

Soutenir ceux qui nous nourrissent

Soutenir ceux qui nous nourrissent

La colère des agriculteurs, traduite par des blocages depuis une quinzaine de jours, n’est pas nouvelle. Depuis longtemps le monde agricole est en souffrance et alerte ceux qui nous gouvernent.

Les normes s’accumulent, les traités de libre-échange sont la source d’une concurrence injuste, la pression de grands groupes est de plus en plus forte… Oui, les agriculteurs marchent sur la tête et, avec eux, c’est tout un Pays qui en paye le prix.

Simplifier la règlementation, garantir une rémunération décente et accompagner dans la transition écologique, voilà le travail que doivent entreprendre nos parlementaires, à Paris et à Strasbourg.

Il ne faut pas opposer agriculture et écologie. Dans les deux cas les excès et la radicalité ne servent à rien, bien au contraire, ils sont contre-productifs.
En première ligne face aux aléas climatiques, nos agriculteurs sont en prise directe avec la nature et mesurent les effets du dérèglement climatique. Il faut donner à nos paysans d’aujourd’hui les moyens de pallier ces bouleversements en adaptant leur travail.

A Lacq-Orthez, bien que n’ayant pas la compétence « agriculture » dans les statuts de notre intercommunalité, nous les soutenons à notre niveau.

Dans les cantines de nos crèches nous valorisons les circuits-courts (c’est aussi le cas pour la restauration scolaire de Mourenx) et nous sommes récompensés pour cela.
Dans nos foires et nos animations nous mettons à l’honneur le monde agricole.
Nous sommes alliés depuis longtemps avec la Chambre d’agriculture et organisons des Marchés de pays de producteurs sur tout notre territoire, tous les étés.
Nous avons entendu les viticulteurs et les avons accompagnés, autant que nous le pouvions, avec les événements de « Terre de vins » à l’automne dernier.

Des petits pas pour certains, pour moi des petites briques qui se superposent et viennent soutenir tout un écosystème.

Lacq-Orthez ce n’est pas que de l’industrie (aussi verte et vertueuse soit-elle), c’est aussi une terre nourricière. L’agriculture est un élément essentiel du développement de notre territoire, qui s’illustre par la diversité et la qualité de ses productions, de l’élevage au maraîchage, des céréales à la viticulture.

Nos terres nous permettent d’y produire ce que nous mangeons et nous devons en prendre soin.
Cette réalité s’inscrira aussi dans le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) que nous sommes en train de construire.

Mettre en commun nos forces nous permettra de relever le défi de vivre demain dans un monde durable. Les annonces, même autour d’une botte de paille, ne suffisent plus ; les actes sont attendus. Vite !

La résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso bientôt livrée

La résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso bientôt livrée

En chantier depuis l’automne 2021, la future résidence intergénérationnelle, construite en lieu et place de l’ancienne école Victor-Hugo, route de Navarrenx, sera livrée cet été.

Lundi, avec les élus municipaux et les services, nous avons réalisé une visite de chantier de la première tranche.

Reprenant l’architecture des maisons du quartier, elle comportera 25 logements :
18 logements (T2 et T3) adaptés et pré-équipés pour les séniors autonomes (de 65 ans et plus) avec balcons avec vue sur le parc paysager et les Pyrénées. Le bâtiment disposera d’une salle commune pour accueillir les activités de tous les résidents ;
et 7 maisons pour les familles (du T3 au T5) avec jardins individuels orientés vers les Pyrénées, à proximité immédiate du pôle sportif et culturel et de l’accès piéton pour rejoindre le cœur de ville et le Belvédère.

Porté par Domofrance, ce projet sera une offre complémentaire sur le parc locatif social de la ville, à un emplacement privilégié, à proximité des commerces et des services : en face de la crèche, du restaurant scolaire et du CCAS.

D’un montant de 4,3 millions d’euros, la résidence est financée par un prêt Domofrance pour 52 %, par des fonds propres de l’entreprise sociale pour l’habitat pour 26 % et subventionnée par le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques (10 %), la CARSAT (7 %), la CCLO (3 %) et la Région Nouvelle-Aquitaine (2 %).

Les études pour la seconde tranche du projet sont lancées et se poursuivront en 2024 pour réaliser un projet encore plus ambitieux et durable pour Mourenx.

Avec l’inauguration prochaine du gymnase rénové, les travaux au club-house de Mourenx-Bourg, les travaux au Belvédère… 2024 sera encore une année de nouveaux départs au service de l’habitat et du cadre de vie des Mourenxoises et des Mourenxois. Et ce n’est pas terminé !

2024, des ambitions aux réalisations

2024, des ambitions aux réalisations

S’il suffit d’allumer la télévision pour entendre de mauvaises nouvelles, il suffit de regarder les mois passés et les mois à venir pour voir que 2024 s’annonce bonne pour notre territoire.

A Mourenx, 2023 a été marquée par l’inauguration du pôle de santé, le foudroyage de la tour des Célibataires et le spectacle de Nos Cabanes, qui a mobilisé le tissu associatif, les comités de quartier et d’une manière générale les habitants de la ville.

2024 verra nos ambitions se concrétiser avec, entre autres, la fin des travaux du nouveau gymnase, la livraison de la résidence intergénérationnelle Pablo Picasso, la construction d’un foyer à Mourenx-bourg pour le club de football, la rénovation de la place du Béarn avec des espaces verts et la création d’un cheminement qui ira jusqu’au Belvédère.

Nous allons réhabiliter la friche qu’est devenu le Belvédère avec la volonté de revenir à son état originel et d’en faire le « phare » de Mourenx.

A la Communauté de communes de Lacq Orthez, 2024 est l’année des dix ans. En 2014 ce n’était pas la dernière grande fusion pour notre intercommunalité, non c’était la naissance d’une nouvelle communauté de communes qui, aujourd’hui, s’inscrit dans le paysage comme l’une des plus dynamiques.

Les défis sont nombreux, nos missions sont de plus en plus complexes, les attentes de plus en plus fortes et nous restons les artisans engagés de la vie de nos villes et de nos villages.
Il y a le quotidien – la voirie, les espaces-verts, l’animation, la petite enfance, etc. – et il y des chantiers colossaux qui nous attendent les prochains mois pour dessiner notre territoire pour les décennies à venir : urbanisme, logement, énergies, habitat…

Mais comment pourrait vivre un territoire sans créer de la richesse, sans créer de nouveaux emplois, sans se développer économiquement ? Il ne pourrait pas.
C’est pourquoi notre travail quotidien se porte là-dessus et non sans un certain succès. Nous accueillons les industries de la chimie verte, de la décarbonation, des énergies renouvelables… c’est chez nous que se dessine demain. Avec l’ancien président de la CC Lacq-Orthez, Jacques Cassiau-Haurie, nous avons préparé l’avenir.

Cet avenir se construit avec l’ensemble des acteurs de notre territoire et je les en remercie.

A toutes et tous mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité.

Continuons de croire en notre futur et osons !

Stockage de CO2 : ne les laissons pas sacrifier le Bassin de Lacq

Stockage de CO2 : ne les laissons pas sacrifier le Bassin de Lacq

Le Bassin de Lacq, c’est 1600 nouveaux emplois attendus d’ici à 2028, qui, additionnés aux 7500 emplois industriels actuels, rendront notre territoire plus dynamique qu’à l’époque faste de l’extraction gazière.
Le parfait exemple est le projet e-Cho (bio-carburants) avec ses 2 milliards d’investissement et ses 800 emplois directs et indirects.
Le territoire de Lacq-Orthez, c’est 55 000 habitants, plus de 20 000 emplois, un territoire en pleine croissance.
La Communauté de communes de Lacq-Orthez, c’est 9 millions d’euros de budget d’investissement, votés hier par les élus pour des missions de service public (voirie, mobilités, traitement des déchets…) maintenues voire accrues et sans augmentation de la fiscalité.

Les voyants sont au vert… En seulement dix ans, par des actions politiques offensives, nous avons rendu notre territoire actif et attractif.

Aujourd’hui Lacq-Orthez décarbone l’avenir !

Pourtant des « pôles de réflexion », un pétrolier étranger, un acteur de transport et de stockage de gaz flanqué de quelques personnes zélées, voudraient tout faire disparaitre en transformant notre territoire en lieu de stockage souterrain de CO2, au bénéfice de gros pollueurs (qui ne sont pas du Béarn).

Depuis de nombreux mois j’alerte – comme via cette newsletter en avril dernier mais aussi à plusieurs reprises auprès du gouvernement, des décideurs, des entreprises impactées (dont le PDG de TotalEnergies), et des salariés – sur ce sujet qui soumettrait notre population à des risques non maîtrisés.

Les promoteurs de cette idée de séquestration nous affirment que stocker du CO2 dans des puits qui ne sont plus en activité est une solution… Mais les puits du Bassin de Lacq ne sont pas déplétés (ils sont toujours en activité) ! Des contrats d’exploitation de ces puits courent jusqu’en 2043 et d’ailleurs, force géologique de notre sous-sol, les gisements se regonflent, il y aurait donc une exploitation possible au-delà.

Si l’extraction commerciale a pris fin en 2013, le gaz de Lacq est toujours utilisé pour les activités industrielles. 1500 emplois y sont directement liés, en particulier pour la chimie du souffre dont ARKÉMA est le leader mondial. Et ces emplois sont la base des 7500 emplois industriels du Bassin de Lacq. Stopper l’extraction actuelle du gaz c’est tuer tous ces emplois, c’est tuer un bassin de vie qui renaît, c’est tuer notre territoire d’excellence.

Toutes ces années d’efforts pour accueillir des industries innovantes participant à la décarbonation de la Planète et à la souveraineté nationale ne peuvent pas être réduites à néant, pour de la spéculation et du green washing.

Les solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 sont, à mon sens, la priorité.

Nous sommes, plus que jamais, engagés à défendre nos trajectoires industrielles et économiques nouvelles au bénéfice de toutes et de tous et de Lacq-Orthez.


En illustration, la pose de la première pierre de la 6ème ligne de production de Toray à Abidos mercredi dernier, 125 millions d’euros et 50 emplois supplémentaires, avec le soutien financier (entre autres) de la CC Lacq-Orthez. Ça c’est de la décarbonation utile.

Nouvel itinéraire cyclable à Mourenx, Lacq-Orthez développe les mobilités douces

Nouvel itinéraire cyclable à Mourenx, Lacq-Orthez développe les mobilités douces

Depuis quelques jours, l’avenue Pierre-Angot est en travaux afin d’y créer une piste cyclable sécurisée sur ses plus de 600 mètres linéaires.

Cette voie de communication est un axe majeur de Mourenx et comporte de nombreux établissements et lieux de services-publics.

Ainsi du rond-point des Pyrénées (celui de Mc Donald’s), en passant par le Pôle emploi, la cité scolaire Albert-Camus, jusqu’au centre Yves-Dréau (la Mission locale) et au rond-point des Droits de l’Homme, une véritable piste cyclable – entre piste bidirectionnelle et voie verte partagée – sera utilisable au début de l’année prochaine.

Viendra ensuite le prolongement de cette section vers le boulevard de la République afin de garantir une continuité et une connexion avec le centre-ville.
Ces deux aménagements pour 2024, longs de 1,4 km, se chiffrent à 403 000 €.

Dans l’autre sens, l’itinéraire cyclable s’étendra jusqu’au centre d’Artix.

Ces travaux sont réalisés par la Communauté de communes de Lacq-Orthez dans le cadre du schéma vélo de son plan mobilité.
En dix ans, 20 itinéraires cyclables (soit 86 km) sécurisés, signalisés, directs et sans interruptions, relieront les centres, gares, collèges et lycées, autour d’Orthez, du Bassin de Lacq, de Mourenx, d’Artix et de Monein.
Ainsi 20 000 habitants du territoire se trouveront à moins de 300 m de l’un d’eux.

Un autre aménagement d’itinéraire cyclable d’envergure sera prochainement réalisé à Orthez entre la gare et la cité scolaire Gaston-Fébus (1,5 km) pour 438 000 €.

Pour être accompagnée dans le financement de son ambitieux schéma vélo, l’intercommunalité répond à différents appels à projets du Département, de la Région ou de l’Etat. Ainsi les travaux 2024 à Mourenx et Orthez bénéficient d’une subvention du Conseil départemental à hauteur de 168 120 €.

Loin d’abandonner la voiture qui reste essentielle dans notre vie en milieu rural, notre volonté est de développer les mobilités douces et les transports en commun, du TAD jusqu’au rail. C’est pourquoi je milite pour la réouverture de la gare de Lacq, qui serait si utile pour les travailleurs, et pour le « RER pyrénéen » pour enfin avoir des trains justement cadencés.

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Soutenir les leaders locaux

Soutenir les leaders locaux

Hier, en compagnie des vice-présidents et conseillers délégués de la Communauté de communes de Lacq-Orthez (et des services), nous nous sommes rendus chez TORAY Carbon Fibers Europe.

L’entreprise, créée en 1982 (coentreprise Toray et Elf-Aquitaine) et désormais 100 % japonaise depuis 2011, est présente sur deux sites : Lacq et Abidos (le fameux bâtiment orange long de plus de 600 m).
Avec ses 400 salariés, elle réalise localement de la fibre de carbone et des matériaux composites de très haute qualité (premium), utilisés dans l’aérospatiale (tout ce qui vole), l’automobile, le maritime, le nucléaire (pour l’enrichissement de l’uranium civil), l’éolien (pour faire des éoliennes plus grandes, plus légères et plus productives), le cyclisme et les transports électriques.

Derrière les murs de nos industries se cachent autant de productions pour notre quotidien que de créations pour un futur plus respectueux de notre Terre.

Depuis la création de la première ligne de production, toujours en activité, sur notre territoire en 1985, Toray a su se développer et faire face à différentes crises (dont les dernières : crises COVID, crise de l’aéronautique, crise énergétique) en investissant d’autres marchés, préservant ainsi l’activité dans les contextes difficiles. Désormais une sixième ligne de production est en construction (TEF 6).
Celle-ci répond certes à la demande mais aussi au développement des marchés de matériaux innovants de haute technologie.
Pour cet investissement, pour les 50 emplois d’opérateurs qui seront créés, pour le soutien à un leader mondial présent sur notre territoire, les élus de la CCLO ont voté l’attribution d’une aide de 250 000 €. Additionnés aux soutiens de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Département des Pyrénées-Atlantiques et de l’Etat, ce sont 11 millions d’euros de subvention pour un chantier de 125 millions d’euros.

Je tiens à saluer Jean-Marc Guilhempey, son PDG, homme d’actions et de valeurs à la carrière exemplaire. C’est grâce à son investissement personnel que la direction japonaise du groupe Toray fait les bons choix pour l’entreprise et pour l’entreprise sur notre territoire.

Comme le dit la devise de Toray CFE, il faut « innover aujourd’hui pour construire demain ». Par cette aide, par nos actions de développement économique, la CC Lacq-Orthez démontre, une fois de plus, son engagement, depuis une décennie, dans la transition industrielle de notre territoire à travers la transition écologique.