Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Ce jour, notre territoire, son bassin industriel, sont de nouveaux sous les projecteurs pour le lancement d’un programme majeur. Après plus d’un an de travail, le label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone) pour notre Bassin de Lacq a été officiellement lancé par le préfet des Pyrénées-Atlantiques, l’ADEME et Chemparc.

Le développement de Zones industrielles bas carbone est inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération de la décarbonation de l’industrie. L’objectif affiché est de diviser par deux les émissions industrielles françaises au cours de la prochaine décennie.
La France et ses partenaires européens visent 2050 pour atteindre la neutralité carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.

Après les zones industrialo-portuaires de Dunkerque, de Fos-sur-Mer, du Havre-Rouen… le Bassin de Lacq intègre les onze régions lauréates retenues de l’appel à projets ZIBaC.

Reconnaissant la reprise conséquente de l’activité de notre territoire, l’Etat va nous soutenir dans la transformation écologique et énergétique des industries locales afin de gagner en compétitivité, en attractivité et en notoriété à l’international.

Les industries présentes sur le Bassin mettent en œuvre un ensemble d’expérimentations, de synergies et d’innovations pour décarboner au maximum leurs unités de productions. Et les nombreux projets (de toutes tailles) que nous accompagnons partagent le même objectif.

Ce sera notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc qui va porter ZIBaC avec le soutien de l’ADEME. Une ingénieure a été recrutée à cet effet pour élaborer cette trajectoire de décarbonation avec une quarantaine d’études (sur l’électrification, l’hydrogène, la biomasse, etc.). Au regard de ces résultats, une feuille de route sera validée et des investissements colossaux seront faits durant les dix années à venir.

Par leurs procédés innovants, par leurs solutions organisationnelles et technologiques… bref par leur travail et volontarisme, nos industries font la fierté de notre territoire et sont aussi des modèles pour celles qui sont encore particulièrement émettrices de gaz à effet de serre et qui ont besoin d’être accompagnées dans leur décarbonation.

« LACQ iz BACarbone » voici le nom, porteur de sens, d’histoire et d’avenir, que prend la ZIBaC sur notre territoire.
Avec les programmes sites industriels Clés en main, le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, le Territoire d’innovation… notre Bassin est de retour et est surtout tourné vers des industries vertes aux énergies renouvelables, pour mieux produire et mieux vivre.

Cette contractualisation souligne les efforts déployés par notre Communauté de communes de Lacq-Orthez. Désormais la production d’énergies renouvelables couvre environ 75 % de la consommation d’énergie du territoire, grâce à l’industrie des agrocarburants, aux chaufferies industrielles fonctionnant à la biomasse et à une production de biométhane importante.

Nous sommes fiers de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir des pratiques plus respectueuses de notre Planète. Cette distinction renforce notre engagement en faveur de la transition énergétique et nous encourage à poursuivre nos efforts.

Métiers du soin et de l’accompagnement, Lacq-Orthez fait connaître et fait recruter

Métiers du soin et de l’accompagnement, Lacq-Orthez fait connaître et fait recruter

Cette semaine la Communauté de communes de Lacq-Orthez et France Travail se sont associés à l’événement national « Semaine des métiers du soin et de l’accompagnement », via divers rendez-vous pour faire découvrir cette filière professionnelle mais aussi pour mettre en avant ses offres d’emploi sur notre territoire.

En un an, les recrutements dans la santé et l’action sociale sur le territoire de Lacq-Orthez ont bondi de 51,5 %, ils représentent un peu plus d’un quart des embauches.

Mardi au MI[X] à Mourenx et ce matin à Orthez, ce fut un franc succès ! Un public de tous âges est venu découvrir l’ensemble des métiers de l’humain et certains, je le crois, trouver leur voie !

Pour mieux comprendre et mieux appréhender ces métiers, le MI[X] a accueilli différents ateliers : un pour déconstruire les préjugés, un pour se mettre dans la peau d’un intervenant à domicile avec un jeu de réalité virtuelle, un pour simuler le vieillissement via un logiciel… ainsi que différentes rencontres pour découvrir le quotidien des professionnels et les formations présentes sur le territoire.
L’après-midi, un job dating était également au programme pour faire se rencontrer recruteurs locaux et candidats, pour ces nombreux métiers indispensables et qui s’accordent tous aussi bien au féminin qu’au masculin.

Ce matin, à Orthez le lycée Francis-Jammes a présenté son offre de formations avec le groupement de formations GRETA mais également des témoignages d’entreprises et de salariés locaux qui ont pu démontrer leur savoir.

Pour cette déclinaison locale de l’événement national, nous avons reçu Joëlle Gras, sous-préfète et secrétaire générale adjointe de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

Les partenaires publics et privés et les associations étaient nombreux parmi nous : l’ERIP (Espace régional d’information et de proximité), l’institut 3iE (prévention des risques professionnels dans les secteurs sociaux, médico-sociaux et sanitaires), OS association (lutte contre les discriminations en s’attaquant d’abord aux préjugés), Transition (qui accompagne les chercheurs d’emploi en difficultés) et bien-sûr la Mission locale (qui accompagne nos jeunes dans leur projet professionnel) et sa présidente Maryse Paybou.

La CC Lacq-Orthez participe à connecter recruteurs et candidats pour satisfaire les besoins de chacun.
Notre territoire embauche dans de nombreux domaines, preuve en est nous sommes pratiquement au plein emploi.

Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

La semaine dernière j’ai eu le plaisir d’accueillir, pendant toute une journée, Sébastien MARTIN, le président des Intercommunalités de France et président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon (Saône-et-Loire).
Cette association regroupe plus d’un millier d’intercommunalités françaises. Elle fait partie des quatre regroupements des élus territoriaux avec ceux des maires, des présidents de régions et de départements.

Ma collaboration avec Sébastien MARTIN se porte essentiellement, vous vous en doutez, sur l’industrie et le développement économique.

Nous avons pu évoquer ces thématiques en nous rendant chez Toray à Abidos, spécialiste mondial de la fibre de carbone dont le siège européen est chez nous. Présente dans de très nombreux domaines, la fibre de carbone l’est aussi dans l’armement. En cette période incertaine où nous devons nous réarmer tout en œuvrant pour la paix avec diplomatie, cette production est vitale. Toray termine d’ailleurs la construction de sa 6ème ligne de production, avec l’accompagnement de la CC Lacq-Orthez.

Nous sommes également allés à CHEMPARC, notre Groupement d’intérêt public (GIP), pour présenter les actions que le GIP porte, comme le Territoire d’industries Lacq-Pau-Tarbes ainsi que la gestion de programmes nationaux tels les sites clefs en main.

Précédemment passé par Tarbes, le Pays de Nay et la Vallée d’Ossau sur d’autres thématiques territoriales, le président d’Interco de France fut très enthousiaste en découvrant, sur le terrain, la marche en avant de notre territoire pour son développement économique et donc l’emploi, le logement, la richesse du territoire et le cadre de vie apportés par la communauté de communes.

J’ai plaisir à travailler avec Sébastien MARTIN dont je loue souvent le « bon sens paysan », loin de l’orgueil de certains de nos décideurs et élus retranchés dans les trop hautes sphères parisiennes.

Sous sa présidence, Interco de France se bat pour apporter davantage de pouvoir décisionnel aux métropoles, agglos et « com-com ».
Malgré des décentralisations, plus ou moins réussies, souvent faites, défaites et refaites, la France reste un état jacobin.
Pour nous, la loi doit fixer des objectifs mais c’est aux territoires de permettre leur déclinaison par un dialogue avec les services de l’Etat.
La France n’est pas uniforme, certaines législations et normes ne peuvent pas s’appliquer partout de la même façon. Il faut une adaptation locale, tout en ne remettant pas en cause l’unité et l’indivisibilité de notre nation.

Avec Sébastien MARTIN nous continuerons notre légitime et consciencieuse action auprès des décideurs nationaux, pour offrir aux intercommunalités le légitime pouvoir de décider de leur avenir.

La première pierre de Carester posée par deux ministres et cette visite prouvent la réussite de notre territoire, et en attise la curiosité.
Le virage pris par la CC Lacq-Orthez, il y a dix ans, porte ses fruits. Le Bassin de Lacq avec ses plus de 7500 employés, compte presque autant de travailleurs que dans les années prospères de l’extraction du gaz. Cette réussite profite à notre territoire, profite à toutes et tous.

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Hier, nous avons posé la première pierre de l’usine de recyclage de terres rares Caremag à Mont.

Cette unité industrielle deviendra le premier recycleur européen de terres rares (2000 t d’aimants) et le plus gros producteur occidental de terres rares lourdes pures (raffinage de 5000 t de concentrés miniers).

Cet événement majeur a reçu la visite de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Laurent Saint-Martin, ministre délégué au Commerce extérieur, ainsi que de nombreux élus, partenaires publics et privés et des actionnaires internationaux de la société lyonnaise Carester, qui porte ce projet.

Les terres rares sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie du quotidien (téléphones portables, tablettes…) mais aussi pour l’industrie, le médical, l’armement, etc.
Elles sont indispensables, stratégiques et leur demande explose.

Le souci est que leur extraction et leur traitement polluent et produisent des déchets toxiques.
Peu regardante sur ces coûts environnementaux très élevés et avec des techniques productives médiocres, la Chine dispose de 60 % du marché mondial, puis viennent les États-Unis (15 %), la Birmanie (9 %) et l’Australie (8 %).

En France, les principales localisations géologiques contenant des terres rares sont situées en Bretagne (très modestes donc non exploitées), en Guyane (exploitation de minerais comprenant des terres rares, mais pas de grand gisement) et en Polynésie (les fonds océaniques pourraient recéler des ressources mais l’exploitation mettrait en péril la biodiversité).

En Europe, plusieurs sites prometteurs ont été identifiés (dans des pays où certains expansionnismes impérialistes font d’ailleurs jour) : le Groenland, la Scandinavie… Les sous-sols suédois semblent très riches, mais l’acceptation, dans ce pays très porté sur les conditions environnementales, freine les projets.

L’accroissement de la demande en terres rares est inévitable :  ni les nouvelles technologies, ni la transition verte ne sont pensables sans celles-ci. L’impact environnemental et l’absence d’alternatives obligent au recyclage plutôt qu’à l’extraction.

Pour cela Caremag va extraire les terres rares des déchets électroniques pour les réutiliser. Pionnière du recyclage, via ses procédés innovants de séparation des matières minérales, elle répondra aux besoins de l’Europe en aimants permanents, notamment dans les secteurs de l’éolien et de l’automobile.

Carester investit plus de 200 millions d’euros et va créer 92 emplois directs pour son unité Caremag sur le Bassin de Lacq. Un partenariat majeur a été noué avec plusieurs acteurs japonais, avec qui l’entreprise partage une vision commune de sécurisation de ces matériaux critiques et de leur approvisionnement.
La Région Nouvelle-Aquitaine a également apporté son soutien aux études de recherche & développement.

Partout où cela est possible nous devons favoriser un développement durable et une transition énergétique pour la sauvegarde de notre Planète.
Alors que les Etats-Unis poursuivent leur vaste opération de démantèlement des actions environnementales (et pas que), que les dirigeants climatosceptiques sont de plus en plus nombreux et audibles, que l’Union européenne a mis en pause son « green-deal », que la France oublie ses engagements climatiques… notre Planète nous envoie de mauvais signaux.
Il n’est plus besoin de regarder loin, notre quotidien est impacté par ces dérèglements et leurs conséquences catastrophiques.
Face à ces renoncements, il peut sembler trop tard pour agir, mais nos actions d’aujourd’hui ne sont pas vaines.

Lacq-Orthez décarbone l’avenir tout en répondant aux attentes environnementales essentielles de notre temps et en participant à la souveraineté nationale.

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les Journées Européennes des Composites (JEC WORLD), organisées à Paris, sont le rendez-vous incontournable et mondial des innovations des matériaux avancés.

Présent la semaine dernière lors de cet événement majeur des principaux acteurs du marché, j’ai, une fois de plus, pu constater la présence des entreprises de notre territoire, de plus en plus importante avec les années.

C’est l’occasion pour elles de présenter leurs innovations technologiques et leur application dans tous les domaines : sport, santé, mobilités, spatial, armement, énergies renouvelables, construction, ameublement… car la chimie se niche partout, elle est indispensable dans nos vies et usages quotidiens.

Nous parlons souvent de fibre de carbone mais beaucoup ignorent que celles de Toray Carbon Fibers Europe (dont le siège est à Lacq et les usines à Lacq et Abidos) se trouvent dans les vélos des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les bateaux du Vendée Globe, nos avions, nos voitures, nos satellites, les prothèses médicales…

Saviez-vous qu’Arkema (son centre de recherche de Lacq) a inventé chez nous une résine permettant de fabriquer des éoliennes recyclables à l’infini ? Ou encore les toits panoramiques de nos véhicules ?

Et que CANOE, le centre technologique Nouvelle-Aquitaine composites & matériaux avancés (hébergé par la CCLO à Chemstart’up) fabrique des prototypes de canoë (cela ne s’invente pas) avec cette nouvelle résine d’Arkéma ?

Projets, innovations, défis, décidément notre territoire regorge de talents : dans les matériaux avancés, dans la chimie fine, dans la décarbonation…

C’est grâce à ces industries que notre territoire vit, que nous sommes pratiquement au plein emploi (et que d’autres vont se créer), que des entreprises s’installent car elles ont besoin les unes des autres, que nous avons de la richesse pour investir dans votre quotidien (voirie et espaces-verts, déchets, urbanisme, économie et commerce, habitat, mobilités, petite enfance et enseignement, tourisme et loisirs, animations…).
Soyons-en fiers et soyons toutes et tous les ambassadeurs de notre territoire !

De la petite enfance à toute une vie, Lacq-Orthez avec vous

De la petite enfance à toute une vie, Lacq-Orthez avec vous

Le nouveau LO Mag vous est distribué actuellement. Si son sujet principal est la petite enfance, compétence majeure de notre intercommunalité, il revient sur les politiques qui nous tiennent tant à cœur et qui méritent que l’on s’y attarde.

Vous le savez, j’aime à dire que la Communauté de communes de Lacq-Orthez est avec vous au quotidien, mais elle l’est aussi tout au long d’une vie sur notre territoire.

Quand un enfant quitte ses parents pour la première fois et pour toute une journée, c’est souvent pour aller chez un·e assistant·e maternel·le ou pour l’une de nos crèches.

Conscients que c’est un nouveau monde qui se dévoile à ses yeux, élus et agents de la CC Lacq-Orthez mettent tout en œuvre pour que ce temps lui permette de grandir, de s’épanouir, de s’éveiller, de rêver.

Plus tard, nous lui apporterons une aide aux devoirs, nous lui permettrons peut-être d’avoir un job d’été, nous l’accompagnerons dans ses études supérieures, nous l’aiderons dans la création de son entreprise dans l’une de nos pépinières, ou nous l’accompagnerons dans la construction de son propre local professionnel.

Dans le même temps, nous aurons entretenu les routes, les chemins de randonnées, la base de loisirs sur laquelle il passa ses étés ou les espaces publics dans lesquels il aimait lire les livres qu’il empruntait dans notre réseau de lecture…

L’histoire ne s’arrête pas là. C’est à chacune et chacun d’entre nous de l’écrire, de remettre le doigt sur la douceur des choses simples que nous ne saisissons plus, attachés à vouloir toujours plus.

Dans un monde hyper connecté qui nous éloigne du bonheur, sur une planète frappée par le réchauffement climatique, par la folie qui s’empare des dirigeants et les conflits qui tuent chaque jour des innocents, des enfants… dans ce monde-là, il est grand temps de revenir à l’essentiel.

Le service public a cela de beau. Nous accompagnons, nous préservons, nous protégeons, nous prenons soin des autres.

Et, qui sait, peut-être un jour ce nouvel adulte déposera-t-il à son tour son enfant dans l’une de nos crèches ?

Posté dans Actualités
Quand l’IA diagnostique nos routes

Quand l’IA diagnostique nos routes

Seule intercommunalité du Béarn, hormis l’Agglo de Pau, la Communauté de communes de Lacq-Orthez est chargée d’aménager, créer et entretenir un réseau de 1 500 km de voirie, 300 ouvrages d’art, ainsi que tous les espaces verts et équipements qui lui sont associés.
Depuis 2020, début de cette mandature, nous y consacrons un budget annuel, et constant, de 9 millions d’euros.

Il y a quinze jours nous avons lancé un diagnostic complet de ce vaste réseau routier, qui représente, à lui seul, près de 10 % de toutes les voies des Pyrénées-Atlantiques.

Le dernier diagnostic avait été réalisé il y a une dizaine d’années et avait seulement étudié l’état des chaussées. Les nouvelles technologies actuelles nous permettent désormais d’avoir une vision plus précise et plus complète.

Pour cela, un véhicule équipé de caméras à 360° et d’un logiciel de géolocalisation, sillonne toute la voirie intercommunale pour établir cet état des lieux.
Circulant à 18 km/h, voire en-dessous, il va réaliser près de 3,750 millions de photos de nos routes. Le conducteur est épaulé par un de ses collègues qui note manuellement, sur une tablette GPS, les imperfections qu’il aperçoit.

Chaque dégradation de la chaussée est donc notée et géolocalisée, tout comme l’état global des abords (bordures, trottoirs, talus et fossés).
Des informations détaillées seront relevées sur les types de revêtement des sols, les largeurs de voies, la présence d’équipements dédiés à la mobilité douce, la signalisation routière, etc.

Par la suite, les éléments seront analysés et interprétés de façon automatisée par un logiciel de gestion de voirie.

Ce travail, réalisé par une entreprise privée, va faire ressortir des préconisations de travaux mais aussi une planification de ceux-ci sur une durée de 10 ans afin d’optimiser les dépenses.

Les nouvelles technologies nous permettent d’utiliser un dispositif moins coûteux et plus efficient.

En 2025, osons !

En 2025, osons !

2025 semble commencer avec beaucoup d’incertitudes, tant de pays (et pas des moindres) se tournent vers les extrêmes et en France l’instabilité que nous subissons depuis juin met citoyens et élus en difficultés.
Pourtant je veux rester optimiste pour notre territoire de Lacq-Orthez. L’emploi est présent, depuis quelques années de nouvelles industries naissent et d’autres investissent.

2025 sera l’année des grandes décisions.
Nous attendons le choix de deux projets d’envergure internationale pour notre bassin industriel pour la production d’e-méthanol, de carburants pour décarboner l’aviation et de production de bioéthanol de seconde génération (issus de déchets verts ou agricoles).
Nous allons aussi passer une année à finaliser notre Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), au sein du conseil communautaire, des conseils municipaux, avec les acteurs associés et bien sûr lors de l’enquête publique ouverte à toutes et tous.
A la communauté de communes, le budget a été voté en décembre dernier. Malgré les complications nationales (et toujours l’absence de budget en France) nous avons, encore une fois, maintenu un haut niveau d’investissement, sans augmenter les impôts et taxes, pour assurer nos missions et compétences et permettre au service public de continuer à se développer.

Je ne vais pas vous faire la liste de toutes nos réalisations en 2024 mais je souhaite retenir le travail porté sur le développement économique et le travail que nous réalisons sur nos friches. Le Bassin de Lacq redevient un acteur clé de la souveraineté énergétique de la France en se tournant vers le renouvelable. Aujourd’hui notre travail porte ses fruits ; il est reconnu par de nombreux acteurs bien au-delà de notre région.

A Mourenx, dans quelques semaines la place du Béarn sera terminée et rendue plus belle, plus accessible, plus fraiche l’été, plus adaptée à ses commerçants et à leur clientèle.
2025 verra aussi sortir de terre la résidence qui prendra la place de la Tour des célibataires. Il en sera de même pour le Belvédère, véritable lieu de travail et de promotion pour notre territoire qui, grâce à l’excédent financier de cette année, nous permettra de boucler son financement sans avoir recours à l’emprunt. Nous atteignons 80 % de subvention sur le Belvédère !
Je pourrais aussi citer les 11 pavillons pour les résidences seniors, la deuxième tranche pour la résidence Picasso, le travail sur une maison de l’étudiant et des jeunes travailleurs avec Domofrance, le campus des métiers avec la cité scolaire… tant nous avons de perspectives heureuses en 2025.

Autre bonne nouvelle, le ministère des Finances a reconnu la mauvaise lecture sur l’attribution de la dotation de solidarité urbaine (DSU). Cette erreur des Finances publiques a eu un impact de plus de 250 000 € en 2024 et allait se traduire par une perte de plus de 500 000 € en 2025. Après un long travail, de la municipalité et des services, et l’aide de nombreux alliés, nous venons d’être régularisés et de percevoir notre dotation.

C’est une année qui s’ouvre avec beaucoup d’espoirs, et pour notre part beaucoup d’enthousiasme et d’énergie pour poursuivre la métamorphose de notre ville.

En ce mois de janvier, je voudrais avec lucidité vous citer Xavier Dolan en guise de vœux : « Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. »
Telle serait une belle définition de notre action pour la CC Lacq-Orthez et Mourenx.

Bonne année 2025 à toutes et tous !

A Mourenx, à Artix… fêtez Noël à Lacq-Orthez

A Mourenx, à Artix… fêtez Noël à Lacq-Orthez

La période des Fêtes de fin d’année est un moment important où le partage, la convivialité, la gourmandise (aussi) viennent réchauffer nos cœurs.
Venez profiter, tous ensemble, de ces réjouissances.

A Mourenx, les animations et autres marchés ont déjà débuté depuis quelques jours : marché de Noël par l’association Les mamies créatrices, kermesse de Noël des Dames d’entraide, bourse aux jouets, musique du Big Band 65, quatrième Fête interculturelle… et surtout le traditionnel repas des aînés, par le CCAS, samedi dernier. Repas pour les uns, colis pour les autres, en tout plus de 700 séniors mourenxois profiteront de la générosité de notre CCAS cette année.

Deux nouveaux temps forts font leur apparition pour les Fêtes 2024 : le « Noël au Gabi » et « Magique ! », conçus par la Ville de Mourenx et la Communauté de communes de Lacq-Orthez, avec la participation de nombreux partenaires.
Samedi 14 décembre, après que le Père Noël et Super Mario aient animé le marché sur des airs jazzy latino, « Noël au Gabi » sera le rendez-vous des familles et des amateurs de musique.
Dès 15 h au Gabizos (vous l’aurez compris) profitez de concerts en continu à la salle Daniel-Balavoine, du défilé du Père Noël sur son traîneau, accompagné par les chars du Carnaval…
Puis à partir de 19 h l’association Freemindland proposera une grande soirée concerts avec buvette et food-truck pour se rassasier.
Et cette année, la fête foraine fait aussi son grand retour !
Vendredi 20 décembre, autre nouveauté : « Magique ! » sur le parvis du MI[X]. Un majestueux bal des Luminéoles (cerfs-volants lumineux) viendra illuminer le ciel de Mourenx au son du saxo, avant de laisser place à de nombreux personnages hauts en couleurs. Ateliers sculpture et maquillage mais aussi photo et encore chocolat et vin chauds seront offerts.
Le Ciné M a aussi de nombreux cadeaux dans sa hotte avec la programmation de plusieurs dessins-animés et films typiques pour Noël ainsi que des incontournables toujours à l’affiche.

Pour faciliter les déambulations pour les emplettes de Noël, les travaux de la place du Béarn sont stoppés et l’accès aux commerces y est grandement facilité.
Les travaux reprendront en janvier pour une livraison courant février. Ce nouvel aménagement sera aussi un beau cadeau pour les Mourenxoises et les Mourenxois.

Historiquement, la Communauté de communes de Lacq-Orthez participe aussi au Noël artisien.
Samedi 21 et dimanche 22 décembre, dans le centre-ville d’Artix, venez profiter du marché de Noël avec déambulation de fanfares, animations pour les plus jeunes et une fête foraine.
Samedi à 18 h 30, venez admirer le spectacle son et lumière « Tour du monde de Noël » projeté sur l’église, juste avant un feu d’artifice puis du chocolat et vin chauds offerts sur le parvis de la mairie.

Et le mois de décembre se terminera avec du jazz dans les médiathèques d’Orthez et de Mourenx. Le programme « Noël Jazz » revient du 26 au 28 décembre pour (re)découvrir la vie du célèbre trompettiste Chet Baker, écouter le guitariste international Jean-Marie Ecay ou vous plonger dans l’œuvre de Claude Nougaro grâce à Christian Laborde.
Mais aussi des ateliers de création de décorations, de calendriers, de flocage de tee-shirts, des spectacles pour les plus jeunes, des soirées jeux… au MI[X] et dans les bibliothèques de Lacq-Orthez.

Que d’animations et de réjouissances attendent petits et grands ! 
Passez, toutes et tous, de bonnes Fêtes.

Retrouvez toutes les nombreuses animations dans le programme de Noël.

Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Cette semaine s’est tenu le 106ème Congrès des maires et présidents d’intercommunalité.
Au-delà des sensibilités politiques, ces rencontres sont l’occasion d’échanger sur nos initiatives locales, sur l’évolution de nos mandats et sur les difficultés que nous rencontrons.

Le discours du Premier ministre, ou du Président de la République selon les années, est toujours très attendu par les élus locaux.
Il l’était d’autant plus cette année : nouveau gouvernement, restrictions budgétaires, flou sur les impôts et taxes locales, remise en cause du travail des fonctionnaires… et à l’horizon une grogne générale qui se fait entendre dans tout le pays.

Au début de ce congrès, nous avons fait part de nos craintes en montant à Paris avec nos écharpes tricolores et en manifestant dans un élan d’union et de colères partagées.

Hier, le Premier ministre a annoncé vouloir assouplir la mise en œuvre du Zéro artificialisation nette des sols (ZAN) avec de nouvelles dispositions opérationnelles dès le premier semestre 2025.
C’est un geste fort dont nous attendons de connaître parfaitement les détails, car il n’est simplement question que d’adapter ce dispositif qui va contraindre des territoires comme le nôtre dans son développement (pour les logements et pour son économie).

Avec l’association des Intercommunalités de France nous avons d’ailleurs déposé plusieurs amendements au parlement en ce sens. Dont un que je trouve vital pour les territoires économiques, celui d’élargir la taxe sur les friches commerciales au foncier industriel. Nous verrons si le législateur saura nous entendre.

Les annonces du Premier ministre ne reviennent pas sur le chemin de la rigueur que semble prendre le pays, chemin qui est une impasse.
Rien n’a été dit sur les presque 10 milliards de contribution demandés aux collectivités, qui vont nous saigner.
Les maires doivent être des bâtisseurs, l’Etat fait de nous des gestionnaires.

La fièvre monte ! Les agriculteurs sont oubliés depuis leurs actions du début de l’année, les plans sociaux se multiplient, de grandes enseignes commerciales disparaissent…

L’Etat (gouvernements et législateurs) met des obstacles administratifs, normatifs, législatifs… sur notre chemin d’élus engagés. Certains nous freinent dans le développement économique, même pour des industries stratégiques pour la décarbonation et la production d’énergies renouvelables.

Alors nous rencontrons, nous échangeons, nous nous activons… au quotidien pour faire entendre la réalité de ceux que certains nommaient la « France d’en bas ». Cette vilaine expression semble pourtant bien nous définir face à ceux qui se trouvent trop en haut à Paris. Paris doit être à portée des élus que nous sommes.

Je ne veux pas être abattu, nous devons rester déterminés pour Mourenx et l’intercommunalité de Lacq-Orthez.
Localement, notre trajectoire reste bien engagée ce qui nous permet de voir émerger des projets uniques et porteurs d’un avenir meilleur. Notre territoire est une chance pour ceux qui y vivent, pour ceux qui y travaillent.
Mais je reste attentif et attends de voir la traduction des engagements pris par le Premier ministre.