Journées de la Citoyenneté : engagez-vous !

Journées de la Citoyenneté : engagez-vous !

La communauté de communes de Lacq-Orthez et ses partenaires ont répondu à l’appel de l’Association des anciens maires et adjoints des Pyrénées-Atlantiques (ADAMA 64) pour participer aux premières Journées de la citoyenneté, en organisant plusieurs événements.

Je partage le constat de l’association que, de par le monde, la défense de la citoyenneté est en recul sur fond de montée de discours identitaires, de baisse de la participation à la vie citoyenne et d’un dialogue public de plus en plus compliqué.

Etre citoyen ce n’est pas simplement disposer de droits, civils et politiques, c’est aussi les défendre, pour nous, pour les autres et pour les générations à venir.

Notre citoyenneté ne s’arrête pas à nos frontières.
Soyons citoyens du monde, qui est notre unique patrie, notre seule humanité. L’Etat de droit est en recul dans tant de pays qui se retrouvent avec des chefs d’Etat impérialistes, imposant leur régime, qu’ils soient élus ou presque ou pas.

Stéphane Hessel, Résistant, ancien Déporté et grand citoyen nous rappelait que « S’indigner c’est bien, s’engager c’est mieux encore ».

Etre citoyen c’est, en premier lieu, s’engager !

Pour (r)éveiller son engagement et (re)découvrir les fondamentaux de la citoyenneté, venez participer, toutes et tous, aux événements gratuits proposés par la Communauté de communes pour les Journées de la citoyenneté !

Ciné-débat, art engagé, jeu anti-infox… mercredi 13 et samedi 16 novembre, rendez-vous au MI[X] à Mourenx.
Retrouvez le programme complet sur lacq-orthez.fr

Je tiens à remercier chaleureusement mon prédécesseur Jacques Cassiau-Haurie, ancien président de la CC Lacq-Orthez qui porte ces Journées sur notre territoire avec l’appui et le soutien des services communautaires. Son engagement est un modèle pour toutes et tous.

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Vous le savez, depuis longtemps je m’oppose au projet Pycasso (que certains rebaptisent PICTUrS) et à ceux qui veulent enterrer leur CO2 sous nos pieds.

Ils se nomment Teréga (le palois gestionnaire d’infrastructures de gaz), Lafarge (le cimentier), Repsol (le pétrolier espagnol) ou encore Arcelor-Mittal (l’aciériste indien) et ils veulent enfouir le CO2 émis par des entreprises polluantes dans les puits toujours en exploitation du Bassin de Lacq.

Aujourd’hui Pau accueille le salon ICM (Industrial carbon management) qui fait notamment la promotion de ce stockage. Nous ne pouvions pas rester muets.
Alors pour que les participants à ce salon aient conscience des dangers d’un tel projet, pour que ceux qui veulent décider à notre place comprennent notre détermination : nous communiquons à grande échelle.

J’ai déjà alerté les ministres de l’Economie et de l’Industrie (je le ferai également avec les nouveaux), les services de l’Etat, les acteurs locaux et les syndicats.
Sur le territoire, nous nous sommes tous opposés publiquement à cet enfouissement : industriels locaux, conseil d’administration de Chemparc (le groupement d’intérêt public qui contribue au développement économique du bassin de Lacq), les 60 conseils municipaux des communes de notre communauté (chacun par délibération), le conseil de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, à l’unanimité…
Malgré cette opposition générale, ces industriels, avec l’appui d’acteurs publics, veulent toujours imposer, par la force, cette aberration écologique, sociale et économique.

Seule la poursuite des études sur l’évitement et la réduction, la capture et la valorisation du CO2 sera source d’une décarbonation réussie pour toutes et tous. Ces industriels qui veulent enterrer leurs déchets peuvent très largement financer leur projet autrement. 

Enfouir ce CO2 ici, c’est tuer notre écosystème économique local, c’est tuer les 8000 emplois du Bassin, c’est tuer tous les projets d’intérêt national qui vont s’implanter chez nous… c’est tuer notre territoire et sa dynamique.

Notre département – et plus particulièrement le Béarn – ne serait pas si attractif si, 70 ans en arrière, le gisement de gaz n’avait pas été découvert à Lacq.
Aujourd’hui notre Bassin industriel vit toujours du gaz mais il est surtout un acteur majeur de la production d’énergies renouvelables, du verdissement des activités industrielles, de la réduction des rejets de CO2 : Lacq-Orthez décarbone l’avenir !

Nous combattrons jusqu’au bout pour notre territoire et ceux qui y vivent.

Pour comprendre notre juste combat : lacq-orthez.fr

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

La situation géopolitique mondiale, la crise du pouvoir d’achat, les problèmes personnels, nous amènent parfois à penser que notre environnement peut attendre, que la planète s’en remettra.

Pourtant chaque année, nous consommons toujours plus tôt ses ressources naturelles. Nous continuons de faire et de vivre comme si nous comptions surtout sur les autres pour changer les choses.

Mais chaque jour, l’actualité nous rappelle : ici un événement climatique sans précédent, là des personnes meurent de soif ou de faim, ailleurs les premiers réfugiés climatiques quittent leurs pays d’origine.

Dans le magazine « Lo mag » de juillet de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, que nos habitants reçoivent actuellement, nous avons voulu retracer quelques exemples concrets des politiques que nous menons pour relever, à notre échelle, le défi du réchauffement climatique et de la préservation de la biodiversité.

De la plantation de haies champêtres à la renaturation de la zone industrielle de la Passerelle (à Orthez), de nos trames vertes, bleues, noires, à nos sentiers de randonnées et nos espaces verts, nous faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Ces politiques volontaristes se conjuguent avec le formidable développement industriel autour des énergies renouvelables, de la chimie verte et de la décarbonation, qui se construit sur nos plateformes.

Un développement qui lui aussi tient compte de la ressource, des enjeux stratégiques et des défis de notre époque et de notre territoire. Pour continuer à bénéficier du cadre de vie privilégié qui est le nôtre, nous faisons le pari de la responsabilité et de l’audace.

La transition écologique et sociale est déjà bien engagée dans notre collectivité, à travers nos différents programmes d’action pour le logement, pour le climat, pour le numérique ou pour les déplacements.

Résolus à accélérer encore nos efforts, de façon systématique et coordonnée, nous allons élaborer une feuille de route en la matière, assortie d’un budget durable.

Car nous ne pouvons plus envisager notre développement par la seule faisabilité financière. Nous devons aussi considérer sa faisabilité sociale et environnementale.

Nous changeons de regard, pour la planète et pour nous tous !

Retrouvez le magazine sur : cc-lacqorthez.fr

Un nouveau jumelage, symbole de paix, pour Mourenx

Un nouveau jumelage, symbole de paix, pour Mourenx

L’adage dit « qu’une actualité en chasse une autre ». En ce moment nous n’en manquons pas et beaucoup sont funestes. Notre monde ne semble plus tourner rond depuis quelques temps.

Nous ne devons pas oublier que sur notre continent, aux portes de notre Union européenne, la Russie de Vladimir Poutine tente d’annexer par les armes l’Ukraine.
Ce conflit ne fait plus les gros titres de la presse alors que les troupes du Kremlin avancent fatalement de plus en plus.

Début avril, Mykola Baksheiev le maire de Pervomaiskyi, en Ukraine, et trois de ses élus étaient venus à Mourenx à notre invitation.

Depuis, cette commune à l’est de l’Ukraine, qui se trouve à quelques kilomètres du front, a décidé de changer de nom et se nomme désormais Zlatopil.
En effet Pervomaiskyi signifie 1er mai. Une référence trop soviétique dans une Ukraine qui a jadis connu l’occupation communiste, mais aussi nazie.

Comme annoncé, nos deux communes ont décidé de se jumeler. Zlatopil l’a acté lors de son conseil municipal le 20 mai dernier. Et Mourenx en a fait de même, à l’unanimité, jeudi dernier.
Ce rapprochement est l’exemple même de la fraternité et de la générosité partagée entre nos deux communes.

Zlatopil souhaitait tisser des liens avec une ville européenne qui lui ressemble pour intégrer un jour l’Union Européenne. Et les similitudes entre nous ne manquent pas. En effet, notre ville jumelle ukrainienne s’est grandement développée suite à l’installation d’une importante industrie chimique en 1968.

La commune ukrainienne souhaite en apprendre beaucoup sur notre territoire béarnais et européen. Et nous avons aussi beaucoup à apprendre d’eux.

Lors de leur visite, les élus de Zlatopil avaient participé au bureau municipal pour découvrir la démocratie locale à la française, et à la mourenxoise, au sein de cette instance où l’exécutif travaille sur les propositions à soumettre au conseil.

Mais surtout le vendredi, ils avaient pris part à l’inauguration du gymnase rénové. L’occasion de rencontrer Manuela Berges Barreras la maire de Pedrola, notre commune espagnole avec qui nous sommes jumelés. Un moment de partage mais aussi de festivités pour ces Ukrainiens qui ont vu toutes réjouissances disparaitre au petit matin du 24 février 2022.

En échangeant avec eux, nous prenons encore plus conscience de la chance qui est la nôtre de vivre dans un pays en paix.

Nous partageons le désir profond d’une Ukraine libre et de relations internationales apaisées. Je crains que le résultat des élections européennes en France ne nous mène pas sur ce chemin.
Je veux croire à un sursaut républicain pour ces législatives qui nous sont imposées, pour que la justice, la solidarité, la fraternité et l’Europe libre l’emportent.

Vive Mourenx et vive Zlatopil !
Хай живе свобода і демократія ! Vive la liberté et la démocratie !

En illustration : le 5 avril dernier à Mourenx avec le maire de Zlatopil, Mykola Baksheiev, et la maire de Pedrola, Manuela Berges Barreras.

Congrès des maires du 64 : entre satisfactions pour notre territoire et craintes pour les collectivités

Congrès des maires du 64 : entre satisfactions pour notre territoire et craintes pour les collectivités

Vendredi dernier s’est tenu le deuxième congrès des maires des Pyrénées-Atlantiques, à Biarritz.

J’ai participé à une table-ronde sur la transition énergétique avec Jean-Jacques LASSERRE, le président du Conseil départemental, Sandrine DERVILLE, vice-présidente du Conseil régional, Alain SANZ, le président de l’Association des maires du 64 et Isabelle PARGADE, vice-présidente de la Communauté d’agglo du Pays basque.

Ce temps d’échange m’a permis d’évoquer notre mix de production d’énergies renouvelables à Lacq-Orthez. Nous produisons l’équivalent de 73 % de nos consommations énergétiques à partir de ressources renouvelables. Le territoire produit en moyenne 2130 GWh chaque année (grâce au méthaniseur, aux centrales photovoltaïques, à l’hydroélectricité, etc.), soit l’équivalent de la consommation résidentielle de près d’un million de Français. Ces chiffres ne laissent personne indifférent et sont exemplaires

Ces actions engagées vers la transition énergétique et la décarbonation sont nées il y a 10 ans sous l’impulsion des élus de la CC Lacq-Orthez. Notre trajectoire est bien engagée ce qui nous permet de voir émerger des projets uniques et porteurs d’un avenir meilleur pour la Planète et celles et ceux qui l’habitent et l’habiteront.

Le projet E-CHO d’Elyse Energy a bien sûr été évoqué. Avec ses plus de 2 milliards d’investissement, ses trois sites fonctionnant en symbiose et avec leurs voisins, les 800 emplois directs et indirects créés, l’industriel produira du carburant bas-carbone pour le transport maritime et la chimie et du e-biocarburant pour le transport aérien. C’est une révolution dans la décarbonation et elle est à Lacq-Orthez. Les acteurs de la forêt présents voient ce projet comme une réelle opportunité pour développer la filière sylvicole et mieux s’occuper de nos forêts que nous le faisons aujourd’hui.

Pourtant, alors que nous sommes pleinement engagés dans ces transitions et que l’Etat dans sa communication publique semble nous accompagner, nous rencontrons de nombreux freins : administratifs, législatifs… qui se multiplient dans le temps. Nous voyons aussi arriver le fameux ZAN (Zéro artificialisation nette). Si sa finalité environnementale est noble et compréhensible, il faut, pour qu’il soit acceptable, qu’il comporte des exceptions : pour l’industrie stratégique de notre pays, pour les entreprises de la décarbonation et la production d’énergies renouvelables.

Ses contraintes de planification – parfait exemple de la bureaucratie française et de son excès de normes – s’ajoutent à la diminution de nos dotations et deviennent un frein pour nos collectivités.

Nous partageons toutes et tous ce constat et ne cessons d’en faire part à nos gouvernants (législateurs et gouvernement) qui semblent bien loin de ces préoccupations. Les élus de la CC Lacq-Orthez et maires de notre territoire présents vendredi n’ont pas manqué de faire, une nouvelle fois, ces mêmes remontées.

Ce temps de parole a été l’occasion d’évoquer de nouveau le projet de stockage, sous nos pieds, de déchets de CO2 d’industriels extérieurs à notre territoire. Vous le savez, m’opposer au projet PYCASSO (qui vient de changer de nom mais pas de finalité) reste mon engagement premier pour notre avenir. J’ai rappelé au représentant de Teréga, présent dans la salle, notre opposition ferme à leur projet. Mon attention et mon combat restent quotidien.

Dans nos agendas d’élus et d’acteurs institutionnels très chargés ces temps d’échanges et de rencontres sont utiles. Partager nos expériences est bénéfique.

Je suis heureux, avec les élus, de servir Lacq-Orthez tous les jours et fier d’évoquer ses réussites.

Visite ukrainienne : fraternité, découvertes et jumelage au programme

Visite ukrainienne : fraternité, découvertes et jumelage au programme

La semaine passée, après plusieurs échanges en amont, Mykola Baksheiev le maire de Pervomaiskyi, en Ukraine, et trois de ses élus sont venus à Mourenx à notre invitation.

Pervomaiskyi (dont le nom signifie 1er mai) est une commune à l’est de l’Ukraine à 70 km de Kharkiv, qui a de nombreuses similitudes avec nous. L’installation d’une importante industrie chimique en 1968 a grandement développé la ville qui compte désormais près de 30 000 habitants.

Depuis l’invasion de leur pays par la Russie de Vladimir Poutine, la commune, qui se trouve à quelques kilomètres du front, accueille de nombreux réfugiés de guerre. Bien que l’accueil soit fraternel et généreux, elle rencontre des difficultés logistiques avec ces 9000 habitants supplémentaires.

Ayant connu l’occupation nazie puis communiste, Pervomaiskyi croit en la victoire de l’Ukraine libre. Ses élus sont animés par un désir profond de reconstruction, et souhaitent tisser des liens avec une ville européenne qui leur ressemble pour intégrer un jour l’Union Européenne.

Arrivés le lundi de Pâques, la délégation a été reçue en présence de familles ukrainiennes réfugiées de notre ville. Ce jour férié a permis de découvrir notre commune : entre bourg béarnais et ville-nouvelle, entre agriculture et industries énergétiques et novatrices.

Mardi matin c’est cette thématique industrielle qui été abordée au sein de Chemstart’up. Notre tournant majeur, il y a dix ans, vers une industrie de production d’énergies renouvelables et une chimie verte est source d’espoir pour eux.
La visite de l’unité de méthanisation de TotalEnergies fut instructive pour ces élus qui souhaitent ardemment sortir de la dépendance du gaz russe.
L’après-midi la question cruciale du traitement des déchets a été abordée. C’est une véritable problématique dans cette commune qui a vu sa population croître fortement en quelques mois. Les services de la Communauté de communes de Lacq-Orthez ont organisé une présentation de notre politique en la matière puis une visite de notre usine d’incinération des ordures ménagères.

Mercredi matin, le marché de Mourenx a permis de découvrir encore les spécialités locales et internationales de notre ville cosmopolite avant un passage par le pôle de santé, pour apprécier la réussite de cet équipement, puis au MI[X].
L’après-midi nous avons visité Pau, le boulevard des Pyrénées et les abords du château.

Jeudi, les services communautaires ont organisé un tour de notre territoire d’ouest en est, d’Orthez à Monein, de la Tour Moncade à l’Eglise Saint-Girons, le tout sur le thème du tourisme.
En fin de journée, les élus de Pervomaiskyi ont participé au Bureau municipal de la Ville, instance qui gère les dossiers du quotidien et discute des propositions soumises au conseil. Cela leur a permis de voir à quoi ressemble la démocratie locale à la française.

Vendredi fut une belle journée, comme pour toutes les Mourenxoises et tous les Mourenxois, emplie d’activités sportives et se clôturant par l’inauguration festive du gymnase municipal rénové. Présente, la maire de Pedrola, notre commune espagnole jumelée, a pu avoir un échange précieux avec la délégation de Pervomaiskyi.

La fin du séjour fut un temps de partage et de découvertes avant un retour vers l’Ukraine hier.

Je veux remercier nos invités et les élus de la majorité municipale, ainsi que Gérard Ducos et Régis Cassaroumé, mais aussi l’action des services municipaux et communautaires, tous ceux qui nous ont accueillis et aussi les propriétaires du gîte « La maison du jardin » à Lagor pour leur hospitalité. Un grand bravo à Julia, réfugiée Ukrainienne à Pardies pour la traduction, elle qui ne parlait pas français il y a deux ans et qui excelle désormais dans la langue de Molière.

Prenons la mesure de la chance qui est la nôtre de vivre dans un pays démocratique épargné par la guerre.

A quelques semaines des élections européennes, j’espère que la France ne montrera pas l’image d’un pays qui se renferme, qui se tourne vers des idéologies funestes, faussement patriotiques et égoïstement nationalistes.
« Le nationalisme c’est la guerre » comme nous l’a rappelé François Mitterrand.

Grâce à cette visite, j’ai vu de l’espoir dans les yeux des enfants Ukrainiens que nous accueillons depuis deux ans, j’ai vu des réfugiés se tourner vers l’avenir, j’ai vu des élus qui se battent avec détermination pour construire leur avenir.

Bâtir la paix se fera autour de la fraternité, à notre petit niveau nous en serons les artisans.
Ensemble nous sommes plus forts pour faire triompher la liberté et la démocratie !

Vive Mourenx et хай живе Первомайський (vive Pervomaiskyi) !

2024, des ambitions aux réalisations

2024, des ambitions aux réalisations

S’il suffit d’allumer la télévision pour entendre de mauvaises nouvelles, il suffit de regarder les mois passés et les mois à venir pour voir que 2024 s’annonce bonne pour notre territoire.

A Mourenx, 2023 a été marquée par l’inauguration du pôle de santé, le foudroyage de la tour des Célibataires et le spectacle de Nos Cabanes, qui a mobilisé le tissu associatif, les comités de quartier et d’une manière générale les habitants de la ville.

2024 verra nos ambitions se concrétiser avec, entre autres, la fin des travaux du nouveau gymnase, la livraison de la résidence intergénérationnelle Pablo Picasso, la construction d’un foyer à Mourenx-bourg pour le club de football, la rénovation de la place du Béarn avec des espaces verts et la création d’un cheminement qui ira jusqu’au Belvédère.

Nous allons réhabiliter la friche qu’est devenu le Belvédère avec la volonté de revenir à son état originel et d’en faire le « phare » de Mourenx.

A la Communauté de communes de Lacq Orthez, 2024 est l’année des dix ans. En 2014 ce n’était pas la dernière grande fusion pour notre intercommunalité, non c’était la naissance d’une nouvelle communauté de communes qui, aujourd’hui, s’inscrit dans le paysage comme l’une des plus dynamiques.

Les défis sont nombreux, nos missions sont de plus en plus complexes, les attentes de plus en plus fortes et nous restons les artisans engagés de la vie de nos villes et de nos villages.
Il y a le quotidien – la voirie, les espaces-verts, l’animation, la petite enfance, etc. – et il y des chantiers colossaux qui nous attendent les prochains mois pour dessiner notre territoire pour les décennies à venir : urbanisme, logement, énergies, habitat…

Mais comment pourrait vivre un territoire sans créer de la richesse, sans créer de nouveaux emplois, sans se développer économiquement ? Il ne pourrait pas.
C’est pourquoi notre travail quotidien se porte là-dessus et non sans un certain succès. Nous accueillons les industries de la chimie verte, de la décarbonation, des énergies renouvelables… c’est chez nous que se dessine demain. Avec l’ancien président de la CC Lacq-Orthez, Jacques Cassiau-Haurie, nous avons préparé l’avenir.

Cet avenir se construit avec l’ensemble des acteurs de notre territoire et je les en remercie.

A toutes et tous mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité.

Continuons de croire en notre futur et osons !

Stockage de CO2 : ne les laissons pas sacrifier le Bassin de Lacq

Stockage de CO2 : ne les laissons pas sacrifier le Bassin de Lacq

Le Bassin de Lacq, c’est 1600 nouveaux emplois attendus d’ici à 2028, qui, additionnés aux 7500 emplois industriels actuels, rendront notre territoire plus dynamique qu’à l’époque faste de l’extraction gazière.
Le parfait exemple est le projet e-Cho (bio-carburants) avec ses 2 milliards d’investissement et ses 800 emplois directs et indirects.
Le territoire de Lacq-Orthez, c’est 55 000 habitants, plus de 20 000 emplois, un territoire en pleine croissance.
La Communauté de communes de Lacq-Orthez, c’est 9 millions d’euros de budget d’investissement, votés hier par les élus pour des missions de service public (voirie, mobilités, traitement des déchets…) maintenues voire accrues et sans augmentation de la fiscalité.

Les voyants sont au vert… En seulement dix ans, par des actions politiques offensives, nous avons rendu notre territoire actif et attractif.

Aujourd’hui Lacq-Orthez décarbone l’avenir !

Pourtant des « pôles de réflexion », un pétrolier étranger, un acteur de transport et de stockage de gaz flanqué de quelques personnes zélées, voudraient tout faire disparaitre en transformant notre territoire en lieu de stockage souterrain de CO2, au bénéfice de gros pollueurs (qui ne sont pas du Béarn).

Depuis de nombreux mois j’alerte – comme via cette newsletter en avril dernier mais aussi à plusieurs reprises auprès du gouvernement, des décideurs, des entreprises impactées (dont le PDG de TotalEnergies), et des salariés – sur ce sujet qui soumettrait notre population à des risques non maîtrisés.

Les promoteurs de cette idée de séquestration nous affirment que stocker du CO2 dans des puits qui ne sont plus en activité est une solution… Mais les puits du Bassin de Lacq ne sont pas déplétés (ils sont toujours en activité) ! Des contrats d’exploitation de ces puits courent jusqu’en 2043 et d’ailleurs, force géologique de notre sous-sol, les gisements se regonflent, il y aurait donc une exploitation possible au-delà.

Si l’extraction commerciale a pris fin en 2013, le gaz de Lacq est toujours utilisé pour les activités industrielles. 1500 emplois y sont directement liés, en particulier pour la chimie du souffre dont ARKÉMA est le leader mondial. Et ces emplois sont la base des 7500 emplois industriels du Bassin de Lacq. Stopper l’extraction actuelle du gaz c’est tuer tous ces emplois, c’est tuer un bassin de vie qui renaît, c’est tuer notre territoire d’excellence.

Toutes ces années d’efforts pour accueillir des industries innovantes participant à la décarbonation de la Planète et à la souveraineté nationale ne peuvent pas être réduites à néant, pour de la spéculation et du green washing.

Les solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 sont, à mon sens, la priorité.

Nous sommes, plus que jamais, engagés à défendre nos trajectoires industrielles et économiques nouvelles au bénéfice de toutes et de tous et de Lacq-Orthez.


En illustration, la pose de la première pierre de la 6ème ligne de production de Toray à Abidos mercredi dernier, 125 millions d’euros et 50 emplois supplémentaires, avec le soutien financier (entre autres) de la CC Lacq-Orthez. Ça c’est de la décarbonation utile.

Changer pour espérer : Lacq-Orthez décarbone l’avenir

Changer pour espérer : Lacq-Orthez décarbone l’avenir

La décarbonation est aujourd’hui un enjeu majeur si nous voulons continuer à vivre sur une planète respirable et assurer un avenir aux générations futures.

Chaque année, chaque mois, nous battons des records de température, nous sommes témoins de phénomènes climatiques plus violents, plus fréquents. La biodiversité, l’accès à l’eau, nos cultures, sont menacés. Chaque année nous consommons toujours plus tôt les ressources de la planète.

Si la situation est alarmante, critique, elle est aussi propice à de nouvelles innovations, à de nouvelles inventions, à la recherche de nouveaux modes de vie pour relever le défi de l’urgence climatique.

Elle nous engage à changer pour espérer.

Sobriété, exigence, innovation et résilience nous permettront de décarboner. Il y a tant d’autres façons encore. Chacun, à sa place, a une responsabilité et se doit d’agir.

La communauté de communes de Lacq-Orthez y prend sa part en accompagnant la production d’énergies renouvelables, en encourageant le verdissement des activités industrielles et en limitant l’impact des activités humaines sur l’environnement.

Nous nous sommes engagés dans la réduction de nos déchets, un meilleur tri et une valorisation de ces derniers.

Nous limitons autant que faire se peut notre empreinte carbone dans nos futurs développements : consommation foncière, mobilités, rénovation énergétique des logements et des bâtiments, circuits courts, recyclage…

Le nouveau magazine communautaire – « LO Mag » – qui vient de sortir, illustre cela au travers des nombreuses actions et politiques que nous mettons en place. Nous avons souhaité y consacrer une grande part car la lutte contre le réchauffement climatique passe aussi par la sensibilisation la plus large possible du grand public.

Au prix de responsabilité et d’actions concrètes nous pouvons construire un avenir durable, en préservant notre planète. C’est ce que nous nous efforçons de faire au quotidien.

Retrouvez le magazine de la CC Lacq-Orthez en ligne sur www.cc-lacqorthez.fr

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Alors qu’il n’était que rumeur et imprécision le projet France Travail vient d’être présenté hier, dans ses grandes lignes, à la presse par le haut-commissaire à l’emploi.

Sur le papier ce projet semble nécessaire puisqu’il vise à atteindre le plein-emploi d’ici 2027.
A y regarder de plus près il est un appauvrissement du service et un risque pour les demandeurs d’emploi dans nos territoires, avec pour unique raison de faire des économies (de personnels surtout).

Cette réforme ne fait pas de bruit, au milieu d’une réforme des retraites toujours contestée, pourtant elle nous impacte tous : employés, employeurs, élus…
L’Etat tend à se substituer au rôle des acteurs locaux engagés dans les politiques pour l’emploi.

Avec ce projet les missions locales seraient absorbées par France Travail, devenant un simple service associé : France Travail Jeunes, dès le 1er janvier prochain.

Les missions locales sont au cœur des bassins de vie en apportant des réponses précises aux difficultés locales d’emploi : accompagnement des 16 – 25 ans non-scolarisés en recherche d’emploi, information pour les jeunes dès 13 ans et lieu d’orientation sur l’emploi, la reconversion, la création d’entreprise… pour tous et sans limite d’âge.
Ces structures associatives sont cofinancées par les intercommunalités. La CC Lacq-Orthez subventionne à hauteur de 208 000 euros par an la Mission locale des territoires de Mourenx-Oloron-Orthez (Tm2o) qui regroupe les communautés de communes de Lacq-Orthez, Haut-Béarn, Béarn des Gaves et Vallée d’Ossau.

A la place d’un conseiller dédié, l’attribution de l’opérateur en charge du demandeur d’emploi se fera par un algorithme d’orientation, comme pour Parcoursup, dont nous savons les défaillances.
La recherche d’un emploi est une chose difficile, qui impacte psychologiquement, à cette charge déjà lourde l’Etat rajoute la distanciation et la déshumanisation de l’intelligence artificielle.

L’essentielle proximité de l’accompagnement vers l’emploi qu’offrent les missions locales va disparaitre et les « demandeurs invisibles » le resteront.

Les inquiétudes des missions locales sont légitimes quant à leur avenir, tout comme celles de Cap emploi (qui accompagne les travailleurs handicapés et leurs employeurs).

Lors de son allocution de lundi, Emmanuel Macron a évoqué un « pacte de vie au travail » et le plein-emploi. Pourtant le projet France Travail va à l’encontre du bienfondé que devraient être ces objectifs.

Le Président de la République ne fait que faire renaître un Etat jacobin, loin des grands actes de décentralisation qui mettaient les territoires au centre de la gouvernance de leurs administrés.
La demande de proximité renouvelée lors du grand débat reste lettre morte pour nos gouvernants qui semblent coupés du peuple.