Le chantier des Terrasses du Tourmalet débute à la place de la Tour des Célibataires

Le chantier des Terrasses du Tourmalet débute à la place de la Tour des Célibataires

Le chantier (déjà emblématique) de construction des Terrasses du Tourmalet va débuter, en lieu et place de la Tour des Célibataires.

Vous vous en souvenez toutes et tous, avec émotion mais surtout espoir, fin 2023, la Tour des Célibataires, jadis symbole de la Ville-Nouvelle, avec ses 17 étages et ses 120 logements a été foudroyée.

En 64 ans la « TC2 » aura eu de nombreuses vies mais à la fin, et malgré une rénovation en 1996, elle était devenue l’immeuble avec le plus de vacance et le moins d’avenir.

Combat politique, ce choix assumé (mais pas simple) de démolition est désormais reconnu de toutes et tous surtout depuis que la silhouette de la tour ne projette plus son ombre sur la ville.

A la place CDC Habitat va construire Les Terrasses du Tourmalet, une résidence sociale de haute qualité environnementale, à l’architecture singulière et moderne, de 6 étages pour 22 logements.

Cette résidence sera aussi un clin d’œil à Eddy Merckx en référence à sa plus belle victoire en 1969 à Mourenx après avoir vaillamment gravit le Tourmalet.

CDC Habitat vient de lancer la consultation des entreprises pour les travaux (jusqu’au 15 avril).
J’espère que de nombreux entrepreneurs locaux du BTP y participeront.

Les Terrasses du Tourmalet sont encore une promesse tenue, comme le pôle de santé Simone-Veil, la résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso et le pôle culturel à l’ancienne place de l’école Victor-Hugo… et depuis quelques jours avec la place de Béarn, rénovée et végétalisée.

Et que dire, des premiers coups de pelles du Belvédère, le futur phare de notre ville et de son bassin industriel en plein renouveau avec les entreprises de la décarbonation.

Notre action volontariste de rénovation urbaine, lancée en 2014 – pour offrir des logements et des services adaptés à toutes et tous – va se poursuivre dans notre ville de Mourenx qui connaît désormais un nouveau départ. 

En 2025, osons !

En 2025, osons !

2025 semble commencer avec beaucoup d’incertitudes, tant de pays (et pas des moindres) se tournent vers les extrêmes et en France l’instabilité que nous subissons depuis juin met citoyens et élus en difficultés.
Pourtant je veux rester optimiste pour notre territoire de Lacq-Orthez. L’emploi est présent, depuis quelques années de nouvelles industries naissent et d’autres investissent.

2025 sera l’année des grandes décisions.
Nous attendons le choix de deux projets d’envergure internationale pour notre bassin industriel pour la production d’e-méthanol, de carburants pour décarboner l’aviation et de production de bioéthanol de seconde génération (issus de déchets verts ou agricoles).
Nous allons aussi passer une année à finaliser notre Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), au sein du conseil communautaire, des conseils municipaux, avec les acteurs associés et bien sûr lors de l’enquête publique ouverte à toutes et tous.
A la communauté de communes, le budget a été voté en décembre dernier. Malgré les complications nationales (et toujours l’absence de budget en France) nous avons, encore une fois, maintenu un haut niveau d’investissement, sans augmenter les impôts et taxes, pour assurer nos missions et compétences et permettre au service public de continuer à se développer.

Je ne vais pas vous faire la liste de toutes nos réalisations en 2024 mais je souhaite retenir le travail porté sur le développement économique et le travail que nous réalisons sur nos friches. Le Bassin de Lacq redevient un acteur clé de la souveraineté énergétique de la France en se tournant vers le renouvelable. Aujourd’hui notre travail porte ses fruits ; il est reconnu par de nombreux acteurs bien au-delà de notre région.

A Mourenx, dans quelques semaines la place du Béarn sera terminée et rendue plus belle, plus accessible, plus fraiche l’été, plus adaptée à ses commerçants et à leur clientèle.
2025 verra aussi sortir de terre la résidence qui prendra la place de la Tour des célibataires. Il en sera de même pour le Belvédère, véritable lieu de travail et de promotion pour notre territoire qui, grâce à l’excédent financier de cette année, nous permettra de boucler son financement sans avoir recours à l’emprunt. Nous atteignons 80 % de subvention sur le Belvédère !
Je pourrais aussi citer les 11 pavillons pour les résidences seniors, la deuxième tranche pour la résidence Picasso, le travail sur une maison de l’étudiant et des jeunes travailleurs avec Domofrance, le campus des métiers avec la cité scolaire… tant nous avons de perspectives heureuses en 2025.

Autre bonne nouvelle, le ministère des Finances a reconnu la mauvaise lecture sur l’attribution de la dotation de solidarité urbaine (DSU). Cette erreur des Finances publiques a eu un impact de plus de 250 000 € en 2024 et allait se traduire par une perte de plus de 500 000 € en 2025. Après un long travail, de la municipalité et des services, et l’aide de nombreux alliés, nous venons d’être régularisés et de percevoir notre dotation.

C’est une année qui s’ouvre avec beaucoup d’espoirs, et pour notre part beaucoup d’enthousiasme et d’énergie pour poursuivre la métamorphose de notre ville.

En ce mois de janvier, je voudrais avec lucidité vous citer Xavier Dolan en guise de vœux : « Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. »
Telle serait une belle définition de notre action pour la CC Lacq-Orthez et Mourenx.

Bonne année 2025 à toutes et tous !

Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Cette semaine s’est tenu le 106ème Congrès des maires et présidents d’intercommunalité.
Au-delà des sensibilités politiques, ces rencontres sont l’occasion d’échanger sur nos initiatives locales, sur l’évolution de nos mandats et sur les difficultés que nous rencontrons.

Le discours du Premier ministre, ou du Président de la République selon les années, est toujours très attendu par les élus locaux.
Il l’était d’autant plus cette année : nouveau gouvernement, restrictions budgétaires, flou sur les impôts et taxes locales, remise en cause du travail des fonctionnaires… et à l’horizon une grogne générale qui se fait entendre dans tout le pays.

Au début de ce congrès, nous avons fait part de nos craintes en montant à Paris avec nos écharpes tricolores et en manifestant dans un élan d’union et de colères partagées.

Hier, le Premier ministre a annoncé vouloir assouplir la mise en œuvre du Zéro artificialisation nette des sols (ZAN) avec de nouvelles dispositions opérationnelles dès le premier semestre 2025.
C’est un geste fort dont nous attendons de connaître parfaitement les détails, car il n’est simplement question que d’adapter ce dispositif qui va contraindre des territoires comme le nôtre dans son développement (pour les logements et pour son économie).

Avec l’association des Intercommunalités de France nous avons d’ailleurs déposé plusieurs amendements au parlement en ce sens. Dont un que je trouve vital pour les territoires économiques, celui d’élargir la taxe sur les friches commerciales au foncier industriel. Nous verrons si le législateur saura nous entendre.

Les annonces du Premier ministre ne reviennent pas sur le chemin de la rigueur que semble prendre le pays, chemin qui est une impasse.
Rien n’a été dit sur les presque 10 milliards de contribution demandés aux collectivités, qui vont nous saigner.
Les maires doivent être des bâtisseurs, l’Etat fait de nous des gestionnaires.

La fièvre monte ! Les agriculteurs sont oubliés depuis leurs actions du début de l’année, les plans sociaux se multiplient, de grandes enseignes commerciales disparaissent…

L’Etat (gouvernements et législateurs) met des obstacles administratifs, normatifs, législatifs… sur notre chemin d’élus engagés. Certains nous freinent dans le développement économique, même pour des industries stratégiques pour la décarbonation et la production d’énergies renouvelables.

Alors nous rencontrons, nous échangeons, nous nous activons… au quotidien pour faire entendre la réalité de ceux que certains nommaient la « France d’en bas ». Cette vilaine expression semble pourtant bien nous définir face à ceux qui se trouvent trop en haut à Paris. Paris doit être à portée des élus que nous sommes.

Je ne veux pas être abattu, nous devons rester déterminés pour Mourenx et l’intercommunalité de Lacq-Orthez.
Localement, notre trajectoire reste bien engagée ce qui nous permet de voir émerger des projets uniques et porteurs d’un avenir meilleur. Notre territoire est une chance pour ceux qui y vivent, pour ceux qui y travaillent.
Mais je reste attentif et attends de voir la traduction des engagements pris par le Premier ministre.

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

La Communauté de communes de Lacq-Orthez s’engage dans la résilience et prépare son avenir en dessinant son Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et en accompagnant entreprises et particuliers dans la transition énergétique.

Qu’il s’agisse de notre guichet habitat-énergie, du tri et de la réduction de nos déchets, des voies piétonnes, cyclables ou de nos chemins de randonnées, notre collectivité vous accompagne dans une vie plus durable, respectueuse de notre planète.
De la même manière, nous favorisons l’installation de nouvelles industries, de nouvelles entreprises, engagées dans la décarbonation, créatrices de richesses et d’emplois.

Nous devons également relever le défi d’établir de nouveaux documents d’urbanisme en respectant la loi « climat et résilience » qui nous oblige à densifier l’habitat autour de nos polarités et centres-bourgs et à rendre des terres à l’agriculture.
Etablir de nouvelles règles, de nouvelles cartes, en tenant compte du réchauffement climatique, en préservant la biodiversité, tout en assurant un développement de notre territoire et de nos 60 communes, est un véritable défi que nous relèverons ensemble.

Tel est le dossier du nouveau LO mag, le magazine d’information de la CC Lacq-Orthez. Outre la présentation de cet intense travail de réflexion collective, vous y découvrirez l’histoire d’une tapisserie historique qui vient de prendre place à l’hôtel communautaire à Mourenx, mais aussi que l’on fait du whisky à Saint-Médard (avec du maïs) ou encore notre engagement lors des Jeux Paralympiques.

Bonne lecture à toutes et tous : Magazine LO Mag #5

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

La semaine dernière, avec le préfet nous avons inauguré la zone de la Passerelle à Orthez, accompagnés des élus orthéziens, de ceux du territoire, des entreprises ayant participé au chantier, des premiers occupants de la zone…
Cette coupure de ruban venait mettre un terme à 18 ans de friche et 7 ans de travail de la CC Lacq-Orthez et célébrer renouveau de ce lieu majeur pour Orthez et l’ensemble de notre territoire communautaire.

Suite au départ de la papeterie des Gaves en 2006, cette zone de 11 hectares s’est retrouvée inoccupée durant plus de dix ans.
En 2017, la Communauté de communes de Lacq-Orthez a décidé d’acquérir ce site à l’emplacement stratégique (achat s’est effectué par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL) Béarn-Pyrénées pour le compte de la collectivité).
Un important travail a été effectué en 2017 et 2018 pour démolir les bâtiments existants et dépolluer le site.
La CC Lacq-Orthez a lancé une étude pour définir le devenir du site. Se trouvant très majoritairement sur une zone inondable, il fallait faire de cet état une chance plutôt qu’une contrainte.
Il a été décidé de reconquérir ces milieux naturels situés sur l’autre rive du centre d’Orthez et de préserver sa biodiversité. Les 2 hectares constructibles ont été réservés à des activités tertiaires et de service.

Les travaux se sont déroulés en deux temps : le premier (2021-2023) pour réhabiliter la passerelle de type Eiffel qui enjambe le gave et relie le site à Orthez par la gare. C’est cet élément remarquable qui donnera son nouveau nom à la zone. Le second (2023-2024) pour viabiliser la future zone d’activité et renaturer le site.
En 2023 la CC Lacq-Orthez a racheté le site, encore propriété de l’EPFL, et a vendu le premier lot au Centre hospitalier des Pyrénées, principal acteur de la psychiatrie en Béarn et Soule.

Reliant les deux rives d’Orthez, un cheminement pour les piétons et les cyclistes a été créé pour connecter les quartiers – du centre-ville au nord aux établissements scolaires et aux quartiers pavillonnaires au sud, grâce à sa passerelle – ainsi qu’un accès automobile à la zone depuis l’avenue du Pesqué via un nouveau giratoire.

Sur un budget général de 7 400 000 € HT pour la requalification de la zone, la CC Lacq-Orthez a financé à hauteur de 3 000 000 €, différentes subventions sont venues s’ajouter de la Région (950 000 €), du Département (950 000 €), de l’Etat, par plusieurs dotations et fonds (environ 750 000 €), de l’Europe, du fonds friche de l’EPFL, etc.

Ce projet est à la fois une réussite en offrant un nouveau cadre de vie à Orthez mais aussi une démarche d’optimisation foncière remarquable.
Notre mission intercommunale de développement économique intègre une gestion de plus en plus économe des sols, pour répondre aux impératifs environnementaux ici à Orthez comme sur le Bassin de Lacq avec la zone à Mourenx-Pardies-Noguères-Bésingrand.

Tous, collectivités, occupants, et futurs usagers sommes fiers et heureux de la transformation de cette friche industrielle en un lieu pluriel mêlant activités tertiaires et nature en ville. Et déjà les populations s’approprient la zone de la Passerelle.

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

La situation géopolitique mondiale, la crise du pouvoir d’achat, les problèmes personnels, nous amènent parfois à penser que notre environnement peut attendre, que la planète s’en remettra.

Pourtant chaque année, nous consommons toujours plus tôt ses ressources naturelles. Nous continuons de faire et de vivre comme si nous comptions surtout sur les autres pour changer les choses.

Mais chaque jour, l’actualité nous rappelle : ici un événement climatique sans précédent, là des personnes meurent de soif ou de faim, ailleurs les premiers réfugiés climatiques quittent leurs pays d’origine.

Dans le magazine « Lo mag » de juillet de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, que nos habitants reçoivent actuellement, nous avons voulu retracer quelques exemples concrets des politiques que nous menons pour relever, à notre échelle, le défi du réchauffement climatique et de la préservation de la biodiversité.

De la plantation de haies champêtres à la renaturation de la zone industrielle de la Passerelle (à Orthez), de nos trames vertes, bleues, noires, à nos sentiers de randonnées et nos espaces verts, nous faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Ces politiques volontaristes se conjuguent avec le formidable développement industriel autour des énergies renouvelables, de la chimie verte et de la décarbonation, qui se construit sur nos plateformes.

Un développement qui lui aussi tient compte de la ressource, des enjeux stratégiques et des défis de notre époque et de notre territoire. Pour continuer à bénéficier du cadre de vie privilégié qui est le nôtre, nous faisons le pari de la responsabilité et de l’audace.

La transition écologique et sociale est déjà bien engagée dans notre collectivité, à travers nos différents programmes d’action pour le logement, pour le climat, pour le numérique ou pour les déplacements.

Résolus à accélérer encore nos efforts, de façon systématique et coordonnée, nous allons élaborer une feuille de route en la matière, assortie d’un budget durable.

Car nous ne pouvons plus envisager notre développement par la seule faisabilité financière. Nous devons aussi considérer sa faisabilité sociale et environnementale.

Nous changeons de regard, pour la planète et pour nous tous !

Retrouvez le magazine sur : cc-lacqorthez.fr

Poursuite du renouvellement urbain : la résidence intergénérationnelle inaugurée

Poursuite du renouvellement urbain : la résidence intergénérationnelle inaugurée

Encore un engagement tenu !
Vendredi dernier, avec le directeur général de Domofrance, les partenaires, les élus mourenxois et de nombreux maires de la CC Lacq-Orthez, nous avons inauguré la résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso.

Située sur l’ancien site de l’école Victor-Hugo, fermée il y a quelques années, et au pied du Belvédère (lieu emblématique de la ville et symbole du Bassin de Lacq) : 7 maisons (du T3 au T5) avec jardin et garage ainsi que 18 logements seniors ont été créés.

Avec cette réalisation nous répondons à une double demande : permettre aux familles de bien se loger et offrir aux seniors une plus grande autonomie dans des logements adaptés et avec des services dédiés accessibles.

La demande de logements pour les seniors était sous tension. La preuve en est, tous les logements sont déjà attribués.
18 logements (T2 et T3), pré-équipés, clairs, fonctionnels et avec vue sur les Pyrénées, comment ne pas y succomber ?!

Le bailleur social met à disposition une salle de rencontre pour favoriser le « vivre-ensemble » intergénérationnel. Notre CCAS et notre service municipal Seniors participeront à l’animation de ce lieu de convivialité : des liens essentiels pour une communauté fraternelle.

D’un coût total de 4,3 millions d’euros, le projet a été soutenu par la Banque des territoires à hauteur de 2 millions d’euros. Egalement partenaires, le Conseil départemental a participé pour 290 000 €, l’Etat pour 140 000 €, la Région pour 80 000 € et enfin la Communauté de communes de Lacq-Orthez pour 90 000 €.

La France traverse une véritable crise du logement, et ce n’est pas nouveau. Les difficultés pour se loger, à un prix soutenable et dans des conditions acceptables, ne sont pas assez souvent prises en compte.

Nous devons nous retrousser les manches au niveau local !
C’est pourquoi, nos actions pour le logement continuent. Une seconde tranche va voir le jour sur ce même site avec 16 logements individuels, la construction de 29 logements au Paloumé pour les étudiants et jeunes actifs, de 12 logements sociaux rue du Pic du Midi d’Ossau et bien sûr les 22 logements de haute-qualité environnementale des « Terrasses du Tourmalet », résidence sociale à la place de la tour des célibataires.

S’adapter à la demande actuelle c’est aussi faire des choix audacieux. Ainsi deux barres de logement, place de Gavarnie et avenue Pasteur, et la tour T3, allée de Gavarnie, vont disparaître.

Tout ceci est dans la continuité du renouvellement urbain que nous avons réécrit dès 2014 et dont les évolutions notables illustrent notre vision de l’avenir pour Mourenx.

Je tiens à souligner le travail de grande qualité que nous menons avec Domofrance, qui met en œuvre un plan stratégique du territoire qui court jusqu’en 2027 (et que nous avons révisé en 2021 avec le concours de la Communauté de communes et des services de l’Etat).

Pour l’ensemble du territoire, la CC Lacq-Orthez construit un nouveau Plan local de l’habitat (PLH) pour répondre aux attentes d’aujourd’hui et de demain (notamment avec l’arrivée de nombreux travailleurs en lien avec les emplois créés sur le Bassin de Lacq).

Les premiers occupants de la résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso arriveront dès la semaine prochaine. La moitié des logements sera occupée par des personnes venues de l’extérieur. Ce qui montre l’attractivité retrouvée de Mourenx.
C’est une nouvelle histoire qui commence pour eux et pour tout un quartier.

Et toi ? Parle-moi du cœur de ville… concertation citoyenne à Mourenx

Et toi ? Parle-moi du cœur de ville… concertation citoyenne à Mourenx

La Ville propose un nouveau sondage pour recueillir votre vision sur le cœur de ville, ses lieux de vie et d’activités.

Cette étude a été lancée sur le stand de la ville lors de la dernière Foire de Mourenx. Plusieurs centaines de réponses ont déjà été collectées.

Ouverte à toutes et tous (Mourenxois et non-Mourenxois), elle vise à confirmer des axes de travail et à en identifier de nouveaux pour renforcer ou compléter des projets déjà engagés dans la redynamisation du centre-ville, des majeurs aux plus simples.

Depuis 2014 nous avons redonné la parole aux Mourenxoises et aux Mourenxois en multipliant les espaces de concertation et de dialogue. Cette participation active des habitants s’illustre parfaitement par l’implication des référents des comités de quartier depuis 2015, qui nous ont permis de réaliser de nombreux aménagements utiles au quotidien, dans tous les quartiers.
Ces instances citoyennes sont un outil bénéfique quant aux attentes des administrés (quel que soit leur âge, leur quartier, leur milieu social, etc.) pendant tout le mandat.

Il y a dix ans, nous avons apporté des évolutions notables dans le travail sur le renouvellement urbain qui était déjà lancé à Mourenx.
Rénovations, modernisations, reconstructions… nous faisons tous le constat de cette réussite, tant au niveau de l’habitat, que des espaces publics et des équipements (coopération pour le gymnase et le pôle de santé).

C’est en continuant avec vous, dans cet esprit de partage et de co-construction que nous menons cette étude.
Les Mourenxoises et les Mourenxois sont fidèles aux commerces de leur centre-ville. Notre cœur de ville est dense, c’est sa force mais cela comporte aussi des inconvénients. Nous souhaitons l’ouvrir sur le reste de la ville.
L’exemple le plus visible est l’aménagement de la place de Navarre, qui est devenu un lieu de connexion et surtout, qui rend visible les commerces aux alentours.
Avec le même volontarisme nous allons offrir à la place du Béarn la visibilité et la qualité qui lui manquent (mais sans raser de barre cette fois).

Mourenx bouge, Mourenx vit, Mourenx se transforme.

Cette démarche citoyenne s’inscrit dans le cadre du dispositif « Petites Villes de Demain » et des actions de revitalisation soutenues par les différents partenaires. Cette opération de revitalisation du territoire (pour les villes de Mourenx et d’Orthez au sein de la Communauté de communes de Lacq-Orthez) vise à renforcer l’attractivité résidentielle et commerciale de leurs cœurs de ville. La concertation à Mourenx répond ainsi à l’orientation stratégique « conforter la qualité de vie, le bien-être des habitants et le lien social » décidée par les élus en cohérence avec le projet de territoire intercommunal et inscrite dans ce dispositif.

Le sondage est accessible en cliquant-ici.
Il est en ligne jusqu’au 30 juin et une première restitution sera réalisée à la rentrée.

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

Longtemps ce fut la papeterie des gaves avant de prendre le nom de son dernier propriétaire. La Saïca à l’entrée sud d’Orthez, entre l’avenue du Pesqué et le gave va devenir, grâce à la Communauté de communes de Lacq-Orthez, la zone de la passerelle : lieu pluriel d’activités de santé, économiques et tertiaires et aussi espace de biodiversité.

En 2017 notre intercommunalité a acheté, par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL), les 11 hectares de cette friche industrielle, à l’abandon depuis plus de 10 ans.

Cette action communautaire rentre dans le cadre de notre politique foncière de développement économique et dans notre volonté de limiter l’artificialisation des sols en réhabilitant des zones oubliées.
Entre 2017 et 2018, la zone a été démolie et dépolluée.

9 hectares du site se trouvent en zone inondable, et en grande partie identifiés Natura 2000 et Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff). D’où notre choix de faire de ces espaces un projet à haute valeur environnementale, tant pour les espaces devenus inconstructibles que pour les futurs espaces tertiaires.

Seule la passerelle (qui donnera son nom au site), de type Eiffel, a été conservée pour sa qualité patrimoniale. Dépolluée et restaurée, en 2021 – 2022, elle permettra une liaison douce entre les deux rives : du collège à la gare, de la rive sud au centre-ville, etc.

Le permis d’aménager pour les futurs occupants comporte un cahier de prescriptions architecturales, environnementales et paysagères : limitation de l’artificialisation des sols, construction sur pilotis, gestion de la hauteur du bâti, architecture bioclimatique et continuité végétale.

Depuis l’année dernière nous travaillons à la renaturation du site (grâce à la supervision d’une écologue). Un véritable chantier s’est porté sur la destruction des plantes invasives telle la renouée du Japon, par fauchage, incinération et décapage des terres.
350 arbres et arbustes, adaptés au lieu et au changement climatique seront plantés et 8500 m² de pelouse et prairies créés dans ce véritable îlot de fraicheur.

La ville d’Orthez souffre de peu d’espaces disponibles pour accueillir de nouvelles activités. Six lots vont voir le jour sur cette zone pour pallier ce manque. Cinq de 800 à 1500 m² et un grand pour le Centre hospitalier des Pyrénées (CHP – hôpital psychiatrique) qui va réunir ses trois antennes orthéziennes sur cet unique site.

Une visite de chantier avec les acteurs professionnels, les services communautaires et les élus concernés a permis de d’apprécier ce considérable chantier à Orthez, pour notre territoire.

Le budget prévisionnel est de 7 500 000 € HT dont 3 000 000 € pour la CC Lacq-Orthez et le reste via différentes subventions de l’Etat, du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.

Le CHP ouvrira dès cet été et l’entièreté de la zone à l’automne.

Notre combat contre l’enfouissement de CO2 avance…

Notre combat contre l’enfouissement de CO2 avance…

Depuis plus d’un an, je mène un combat contre l’enfouissement de CO2 à Lacq, appelé projet Pycasso. Porté par un consortium regroupant entre autres les entreprises Teréga et Repsol, il vise à capturer le dioxyde de carbone (CO2) émis par des industries polluantes d’Occitanie, des Landes, de Gironde et du nord-ouest de l’Espagne pour le stocker dans le sous-sol du Bassin de Lacq.

En plus des risques environnementaux, c’est une menace réelle pour notre écosystème économique local et en particulier pour les emplois. Conscients du danger, les industriels locaux s’y opposent également.

A plusieurs reprises, je vous ai fait part de ce combat et de nos avancées.

Après avoir alerté du danger d’un tel projet les ministres de l’Economie et de l’Industrie (Bruno Le Maire et Roland Lescure), les services de l’Etat, les acteurs locaux et les syndicats, nous venons de franchir une nouvelle étape, mercredi dernier, avec le vote d’une résolution s’opposant à ce stockage par le conseil d’administration de Chemparc (le groupement d’intérêt public qui accompagne la revitalisation et contribue au développement économique du bassin industriel de Lacq).

La communauté de communes ne peut consentir qu’à la poursuite d’études de projets visant l’évitement et la réduction, la capture, la valorisation et l’utilisation du CO2 sur le Bassin de Lacq, à l’exclusion de tout projet de stockage. Telle est notre vision d’une décarbonation réussie.

C’est pourquoi, après un rejet unanime des membres du Bureau exécutif de la CC Lacq-Orthez, nous invitons les maires du territoire à proposer une même résolution à leurs conseils municipaux (ce sera le cas à Mourenx), avant une présentation lors du prochain conseil communautaire en mars.

Séquestrer du CO2 n’est pas acceptable ; nous combattrons jusqu’au bout pour notre territoire et ceux qui y vivent.