Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

La semaine dernière j’ai eu le plaisir d’accueillir, pendant toute une journée, Sébastien MARTIN, le président des Intercommunalités de France et président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon (Saône-et-Loire).
Cette association regroupe plus d’un millier d’intercommunalités françaises. Elle fait partie des quatre regroupements des élus territoriaux avec ceux des maires, des présidents de régions et de départements.

Ma collaboration avec Sébastien MARTIN se porte essentiellement, vous vous en doutez, sur l’industrie et le développement économique.

Nous avons pu évoquer ces thématiques en nous rendant chez Toray à Abidos, spécialiste mondial de la fibre de carbone dont le siège européen est chez nous. Présente dans de très nombreux domaines, la fibre de carbone l’est aussi dans l’armement. En cette période incertaine où nous devons nous réarmer tout en œuvrant pour la paix avec diplomatie, cette production est vitale. Toray termine d’ailleurs la construction de sa 6ème ligne de production, avec l’accompagnement de la CC Lacq-Orthez.

Nous sommes également allés à CHEMPARC, notre Groupement d’intérêt public (GIP), pour présenter les actions que le GIP porte, comme le Territoire d’industries Lacq-Pau-Tarbes ainsi que la gestion de programmes nationaux tels les sites clefs en main.

Précédemment passé par Tarbes, le Pays de Nay et la Vallée d’Ossau sur d’autres thématiques territoriales, le président d’Interco de France fut très enthousiaste en découvrant, sur le terrain, la marche en avant de notre territoire pour son développement économique et donc l’emploi, le logement, la richesse du territoire et le cadre de vie apportés par la communauté de communes.

J’ai plaisir à travailler avec Sébastien MARTIN dont je loue souvent le « bon sens paysan », loin de l’orgueil de certains de nos décideurs et élus retranchés dans les trop hautes sphères parisiennes.

Sous sa présidence, Interco de France se bat pour apporter davantage de pouvoir décisionnel aux métropoles, agglos et « com-com ».
Malgré des décentralisations, plus ou moins réussies, souvent faites, défaites et refaites, la France reste un état jacobin.
Pour nous, la loi doit fixer des objectifs mais c’est aux territoires de permettre leur déclinaison par un dialogue avec les services de l’Etat.
La France n’est pas uniforme, certaines législations et normes ne peuvent pas s’appliquer partout de la même façon. Il faut une adaptation locale, tout en ne remettant pas en cause l’unité et l’indivisibilité de notre nation.

Avec Sébastien MARTIN nous continuerons notre légitime et consciencieuse action auprès des décideurs nationaux, pour offrir aux intercommunalités le légitime pouvoir de décider de leur avenir.

La première pierre de Carester posée par deux ministres et cette visite prouvent la réussite de notre territoire, et en attise la curiosité.
Le virage pris par la CC Lacq-Orthez, il y a dix ans, porte ses fruits. Le Bassin de Lacq avec ses plus de 7500 employés, compte presque autant de travailleurs que dans les années prospères de l’extraction du gaz. Cette réussite profite à notre territoire, profite à toutes et tous.

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Hier, nous avons posé la première pierre de l’usine de recyclage de terres rares Caremag à Mont.

Cette unité industrielle deviendra le premier recycleur européen de terres rares (2000 t d’aimants) et le plus gros producteur occidental de terres rares lourdes pures (raffinage de 5000 t de concentrés miniers).

Cet événement majeur a reçu la visite de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Laurent Saint-Martin, ministre délégué au Commerce extérieur, ainsi que de nombreux élus, partenaires publics et privés et des actionnaires internationaux de la société lyonnaise Carester, qui porte ce projet.

Les terres rares sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie du quotidien (téléphones portables, tablettes…) mais aussi pour l’industrie, le médical, l’armement, etc.
Elles sont indispensables, stratégiques et leur demande explose.

Le souci est que leur extraction et leur traitement polluent et produisent des déchets toxiques.
Peu regardante sur ces coûts environnementaux très élevés et avec des techniques productives médiocres, la Chine dispose de 60 % du marché mondial, puis viennent les États-Unis (15 %), la Birmanie (9 %) et l’Australie (8 %).

En France, les principales localisations géologiques contenant des terres rares sont situées en Bretagne (très modestes donc non exploitées), en Guyane (exploitation de minerais comprenant des terres rares, mais pas de grand gisement) et en Polynésie (les fonds océaniques pourraient recéler des ressources mais l’exploitation mettrait en péril la biodiversité).

En Europe, plusieurs sites prometteurs ont été identifiés (dans des pays où certains expansionnismes impérialistes font d’ailleurs jour) : le Groenland, la Scandinavie… Les sous-sols suédois semblent très riches, mais l’acceptation, dans ce pays très porté sur les conditions environnementales, freine les projets.

L’accroissement de la demande en terres rares est inévitable :  ni les nouvelles technologies, ni la transition verte ne sont pensables sans celles-ci. L’impact environnemental et l’absence d’alternatives obligent au recyclage plutôt qu’à l’extraction.

Pour cela Caremag va extraire les terres rares des déchets électroniques pour les réutiliser. Pionnière du recyclage, via ses procédés innovants de séparation des matières minérales, elle répondra aux besoins de l’Europe en aimants permanents, notamment dans les secteurs de l’éolien et de l’automobile.

Carester investit plus de 200 millions d’euros et va créer 92 emplois directs pour son unité Caremag sur le Bassin de Lacq. Un partenariat majeur a été noué avec plusieurs acteurs japonais, avec qui l’entreprise partage une vision commune de sécurisation de ces matériaux critiques et de leur approvisionnement.
La Région Nouvelle-Aquitaine a également apporté son soutien aux études de recherche & développement.

Partout où cela est possible nous devons favoriser un développement durable et une transition énergétique pour la sauvegarde de notre Planète.
Alors que les Etats-Unis poursuivent leur vaste opération de démantèlement des actions environnementales (et pas que), que les dirigeants climatosceptiques sont de plus en plus nombreux et audibles, que l’Union européenne a mis en pause son « green-deal », que la France oublie ses engagements climatiques… notre Planète nous envoie de mauvais signaux.
Il n’est plus besoin de regarder loin, notre quotidien est impacté par ces dérèglements et leurs conséquences catastrophiques.
Face à ces renoncements, il peut sembler trop tard pour agir, mais nos actions d’aujourd’hui ne sont pas vaines.

Lacq-Orthez décarbone l’avenir tout en répondant aux attentes environnementales essentielles de notre temps et en participant à la souveraineté nationale.

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les Journées Européennes des Composites (JEC WORLD), organisées à Paris, sont le rendez-vous incontournable et mondial des innovations des matériaux avancés.

Présent la semaine dernière lors de cet événement majeur des principaux acteurs du marché, j’ai, une fois de plus, pu constater la présence des entreprises de notre territoire, de plus en plus importante avec les années.

C’est l’occasion pour elles de présenter leurs innovations technologiques et leur application dans tous les domaines : sport, santé, mobilités, spatial, armement, énergies renouvelables, construction, ameublement… car la chimie se niche partout, elle est indispensable dans nos vies et usages quotidiens.

Nous parlons souvent de fibre de carbone mais beaucoup ignorent que celles de Toray Carbon Fibers Europe (dont le siège est à Lacq et les usines à Lacq et Abidos) se trouvent dans les vélos des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les bateaux du Vendée Globe, nos avions, nos voitures, nos satellites, les prothèses médicales…

Saviez-vous qu’Arkema (son centre de recherche de Lacq) a inventé chez nous une résine permettant de fabriquer des éoliennes recyclables à l’infini ? Ou encore les toits panoramiques de nos véhicules ?

Et que CANOE, le centre technologique Nouvelle-Aquitaine composites & matériaux avancés (hébergé par la CCLO à Chemstart’up) fabrique des prototypes de canoë (cela ne s’invente pas) avec cette nouvelle résine d’Arkéma ?

Projets, innovations, défis, décidément notre territoire regorge de talents : dans les matériaux avancés, dans la chimie fine, dans la décarbonation…

C’est grâce à ces industries que notre territoire vit, que nous sommes pratiquement au plein emploi (et que d’autres vont se créer), que des entreprises s’installent car elles ont besoin les unes des autres, que nous avons de la richesse pour investir dans votre quotidien (voirie et espaces-verts, déchets, urbanisme, économie et commerce, habitat, mobilités, petite enfance et enseignement, tourisme et loisirs, animations…).
Soyons-en fiers et soyons toutes et tous les ambassadeurs de notre territoire !

En 2025, osons !

En 2025, osons !

2025 semble commencer avec beaucoup d’incertitudes, tant de pays (et pas des moindres) se tournent vers les extrêmes et en France l’instabilité que nous subissons depuis juin met citoyens et élus en difficultés.
Pourtant je veux rester optimiste pour notre territoire de Lacq-Orthez. L’emploi est présent, depuis quelques années de nouvelles industries naissent et d’autres investissent.

2025 sera l’année des grandes décisions.
Nous attendons le choix de deux projets d’envergure internationale pour notre bassin industriel pour la production d’e-méthanol, de carburants pour décarboner l’aviation et de production de bioéthanol de seconde génération (issus de déchets verts ou agricoles).
Nous allons aussi passer une année à finaliser notre Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), au sein du conseil communautaire, des conseils municipaux, avec les acteurs associés et bien sûr lors de l’enquête publique ouverte à toutes et tous.
A la communauté de communes, le budget a été voté en décembre dernier. Malgré les complications nationales (et toujours l’absence de budget en France) nous avons, encore une fois, maintenu un haut niveau d’investissement, sans augmenter les impôts et taxes, pour assurer nos missions et compétences et permettre au service public de continuer à se développer.

Je ne vais pas vous faire la liste de toutes nos réalisations en 2024 mais je souhaite retenir le travail porté sur le développement économique et le travail que nous réalisons sur nos friches. Le Bassin de Lacq redevient un acteur clé de la souveraineté énergétique de la France en se tournant vers le renouvelable. Aujourd’hui notre travail porte ses fruits ; il est reconnu par de nombreux acteurs bien au-delà de notre région.

A Mourenx, dans quelques semaines la place du Béarn sera terminée et rendue plus belle, plus accessible, plus fraiche l’été, plus adaptée à ses commerçants et à leur clientèle.
2025 verra aussi sortir de terre la résidence qui prendra la place de la Tour des célibataires. Il en sera de même pour le Belvédère, véritable lieu de travail et de promotion pour notre territoire qui, grâce à l’excédent financier de cette année, nous permettra de boucler son financement sans avoir recours à l’emprunt. Nous atteignons 80 % de subvention sur le Belvédère !
Je pourrais aussi citer les 11 pavillons pour les résidences seniors, la deuxième tranche pour la résidence Picasso, le travail sur une maison de l’étudiant et des jeunes travailleurs avec Domofrance, le campus des métiers avec la cité scolaire… tant nous avons de perspectives heureuses en 2025.

Autre bonne nouvelle, le ministère des Finances a reconnu la mauvaise lecture sur l’attribution de la dotation de solidarité urbaine (DSU). Cette erreur des Finances publiques a eu un impact de plus de 250 000 € en 2024 et allait se traduire par une perte de plus de 500 000 € en 2025. Après un long travail, de la municipalité et des services, et l’aide de nombreux alliés, nous venons d’être régularisés et de percevoir notre dotation.

C’est une année qui s’ouvre avec beaucoup d’espoirs, et pour notre part beaucoup d’enthousiasme et d’énergie pour poursuivre la métamorphose de notre ville.

En ce mois de janvier, je voudrais avec lucidité vous citer Xavier Dolan en guise de vœux : « Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. »
Telle serait une belle définition de notre action pour la CC Lacq-Orthez et Mourenx.

Bonne année 2025 à toutes et tous !

Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Cette semaine s’est tenu le 106ème Congrès des maires et présidents d’intercommunalité.
Au-delà des sensibilités politiques, ces rencontres sont l’occasion d’échanger sur nos initiatives locales, sur l’évolution de nos mandats et sur les difficultés que nous rencontrons.

Le discours du Premier ministre, ou du Président de la République selon les années, est toujours très attendu par les élus locaux.
Il l’était d’autant plus cette année : nouveau gouvernement, restrictions budgétaires, flou sur les impôts et taxes locales, remise en cause du travail des fonctionnaires… et à l’horizon une grogne générale qui se fait entendre dans tout le pays.

Au début de ce congrès, nous avons fait part de nos craintes en montant à Paris avec nos écharpes tricolores et en manifestant dans un élan d’union et de colères partagées.

Hier, le Premier ministre a annoncé vouloir assouplir la mise en œuvre du Zéro artificialisation nette des sols (ZAN) avec de nouvelles dispositions opérationnelles dès le premier semestre 2025.
C’est un geste fort dont nous attendons de connaître parfaitement les détails, car il n’est simplement question que d’adapter ce dispositif qui va contraindre des territoires comme le nôtre dans son développement (pour les logements et pour son économie).

Avec l’association des Intercommunalités de France nous avons d’ailleurs déposé plusieurs amendements au parlement en ce sens. Dont un que je trouve vital pour les territoires économiques, celui d’élargir la taxe sur les friches commerciales au foncier industriel. Nous verrons si le législateur saura nous entendre.

Les annonces du Premier ministre ne reviennent pas sur le chemin de la rigueur que semble prendre le pays, chemin qui est une impasse.
Rien n’a été dit sur les presque 10 milliards de contribution demandés aux collectivités, qui vont nous saigner.
Les maires doivent être des bâtisseurs, l’Etat fait de nous des gestionnaires.

La fièvre monte ! Les agriculteurs sont oubliés depuis leurs actions du début de l’année, les plans sociaux se multiplient, de grandes enseignes commerciales disparaissent…

L’Etat (gouvernements et législateurs) met des obstacles administratifs, normatifs, législatifs… sur notre chemin d’élus engagés. Certains nous freinent dans le développement économique, même pour des industries stratégiques pour la décarbonation et la production d’énergies renouvelables.

Alors nous rencontrons, nous échangeons, nous nous activons… au quotidien pour faire entendre la réalité de ceux que certains nommaient la « France d’en bas ». Cette vilaine expression semble pourtant bien nous définir face à ceux qui se trouvent trop en haut à Paris. Paris doit être à portée des élus que nous sommes.

Je ne veux pas être abattu, nous devons rester déterminés pour Mourenx et l’intercommunalité de Lacq-Orthez.
Localement, notre trajectoire reste bien engagée ce qui nous permet de voir émerger des projets uniques et porteurs d’un avenir meilleur. Notre territoire est une chance pour ceux qui y vivent, pour ceux qui y travaillent.
Mais je reste attentif et attends de voir la traduction des engagements pris par le Premier ministre.

Etoiles de l’économie : Lacq-Orthez multirécompensée

Etoiles de l’économie : Lacq-Orthez multirécompensée

Hier, jeudi 14 novembre, se sont tenues les Etoiles de l’économie à Pau organisées tous les deux ans par La République des Pyrénées et L’Eclair.

La Communauté de communes de Lacq-Orthez est un partenaire historique de cette soirée qui célèbre les dynamiques, les initiatives et les réussites des acteurs économiques du Béarn et de la Soule.

Les entreprises de Lacq-Orthez y ont été grandement récompensées. Elles sont arrivées premières dans trois des sept catégories.
L’atelier de l’ours de Monein remporte le prix du « Made in Béarn et Soule » : biscuiterie et confiserie artisanale connue de tous les gourmands. Les anciennes Gourmandises de Mireille, créées en 1985, ont su se redévelopper et innover sous l’impulsion de son repreneur Rémy Ortholan. L’entreprise collabore également avec notre office de tourisme intercommunal Cœur de Béarn en proposant des visites.
Air Quality Process d’Artix remporte le prix de la « Meilleure performance » : réputée pour son expertise en conditionnement d’air pour les entreprises de l’agroalimentaire. L’entreprise de 40 collaborateurs, créée il y a 36 ans, équipe autant des entreprises locales que celles de par le monde. Elle a été reprise par Christine Tanguy, fille du fondateur Jean-Louis Michel.
Lafont TP d’Orthez remporte le prix de la « Transition énergétique et bas-carbone » : spécialiste reconnu dans les travaux publics, la déconstruction et la valorisation des déchets de chantier. L’entreprise de 36 salariés, qui vise un process 100 % décarboné, a été reprise par David Lafont, fils du fondateur.  

Cette année la CC Lacq-Orthez parrainait la catégorie « Innovation et diversification ». Ainsi j’ai pu remettre ce prix à Realtimeseismic et à son fondateur Claudio Strobbia. L’entreprise paloise – dont nous connaissons les camions sismiques qui font vibrer le sol – analyse et interprète des données sismique. En plein développement depuis sa création il y a 7 ans, elle vise 15 nouveaux recrutements l’an prochain pour atteindre les 50 salariés.

Notre territoire et ses entreprises est une nouvelle fois à l’honneur. Par leur savoir-faire, leurs innovations et surtout leurs équipes, les entrepreneurs lacq-orthéziens réussissent.

Je tiens aussi à remercier ceux qui participent à cette réussite : les services communautaires du pôle Développement économique (Animation et aide aux entreprises, Foncier, Commerce et Tourisme) en accompagnant les élus.

Qu’elles soient arrivées premières ou pas, toutes les entreprises nommées lors de cette grande soirée sont toutes gagnantes. Encore félicitations à elles !

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

La Communauté de communes de Lacq-Orthez s’engage dans la résilience et prépare son avenir en dessinant son Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et en accompagnant entreprises et particuliers dans la transition énergétique.

Qu’il s’agisse de notre guichet habitat-énergie, du tri et de la réduction de nos déchets, des voies piétonnes, cyclables ou de nos chemins de randonnées, notre collectivité vous accompagne dans une vie plus durable, respectueuse de notre planète.
De la même manière, nous favorisons l’installation de nouvelles industries, de nouvelles entreprises, engagées dans la décarbonation, créatrices de richesses et d’emplois.

Nous devons également relever le défi d’établir de nouveaux documents d’urbanisme en respectant la loi « climat et résilience » qui nous oblige à densifier l’habitat autour de nos polarités et centres-bourgs et à rendre des terres à l’agriculture.
Etablir de nouvelles règles, de nouvelles cartes, en tenant compte du réchauffement climatique, en préservant la biodiversité, tout en assurant un développement de notre territoire et de nos 60 communes, est un véritable défi que nous relèverons ensemble.

Tel est le dossier du nouveau LO mag, le magazine d’information de la CC Lacq-Orthez. Outre la présentation de cet intense travail de réflexion collective, vous y découvrirez l’histoire d’une tapisserie historique qui vient de prendre place à l’hôtel communautaire à Mourenx, mais aussi que l’on fait du whisky à Saint-Médard (avec du maïs) ou encore notre engagement lors des Jeux Paralympiques.

Bonne lecture à toutes et tous : Magazine LO Mag #5

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

La semaine dernière, avec le préfet nous avons inauguré la zone de la Passerelle à Orthez, accompagnés des élus orthéziens, de ceux du territoire, des entreprises ayant participé au chantier, des premiers occupants de la zone…
Cette coupure de ruban venait mettre un terme à 18 ans de friche et 7 ans de travail de la CC Lacq-Orthez et célébrer renouveau de ce lieu majeur pour Orthez et l’ensemble de notre territoire communautaire.

Suite au départ de la papeterie des Gaves en 2006, cette zone de 11 hectares s’est retrouvée inoccupée durant plus de dix ans.
En 2017, la Communauté de communes de Lacq-Orthez a décidé d’acquérir ce site à l’emplacement stratégique (achat s’est effectué par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL) Béarn-Pyrénées pour le compte de la collectivité).
Un important travail a été effectué en 2017 et 2018 pour démolir les bâtiments existants et dépolluer le site.
La CC Lacq-Orthez a lancé une étude pour définir le devenir du site. Se trouvant très majoritairement sur une zone inondable, il fallait faire de cet état une chance plutôt qu’une contrainte.
Il a été décidé de reconquérir ces milieux naturels situés sur l’autre rive du centre d’Orthez et de préserver sa biodiversité. Les 2 hectares constructibles ont été réservés à des activités tertiaires et de service.

Les travaux se sont déroulés en deux temps : le premier (2021-2023) pour réhabiliter la passerelle de type Eiffel qui enjambe le gave et relie le site à Orthez par la gare. C’est cet élément remarquable qui donnera son nouveau nom à la zone. Le second (2023-2024) pour viabiliser la future zone d’activité et renaturer le site.
En 2023 la CC Lacq-Orthez a racheté le site, encore propriété de l’EPFL, et a vendu le premier lot au Centre hospitalier des Pyrénées, principal acteur de la psychiatrie en Béarn et Soule.

Reliant les deux rives d’Orthez, un cheminement pour les piétons et les cyclistes a été créé pour connecter les quartiers – du centre-ville au nord aux établissements scolaires et aux quartiers pavillonnaires au sud, grâce à sa passerelle – ainsi qu’un accès automobile à la zone depuis l’avenue du Pesqué via un nouveau giratoire.

Sur un budget général de 7 400 000 € HT pour la requalification de la zone, la CC Lacq-Orthez a financé à hauteur de 3 000 000 €, différentes subventions sont venues s’ajouter de la Région (950 000 €), du Département (950 000 €), de l’Etat, par plusieurs dotations et fonds (environ 750 000 €), de l’Europe, du fonds friche de l’EPFL, etc.

Ce projet est à la fois une réussite en offrant un nouveau cadre de vie à Orthez mais aussi une démarche d’optimisation foncière remarquable.
Notre mission intercommunale de développement économique intègre une gestion de plus en plus économe des sols, pour répondre aux impératifs environnementaux ici à Orthez comme sur le Bassin de Lacq avec la zone à Mourenx-Pardies-Noguères-Bésingrand.

Tous, collectivités, occupants, et futurs usagers sommes fiers et heureux de la transformation de cette friche industrielle en un lieu pluriel mêlant activités tertiaires et nature en ville. Et déjà les populations s’approprient la zone de la Passerelle.

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Vous le savez, depuis longtemps je m’oppose au projet Pycasso (que certains rebaptisent PICTUrS) et à ceux qui veulent enterrer leur CO2 sous nos pieds.

Ils se nomment Teréga (le palois gestionnaire d’infrastructures de gaz), Lafarge (le cimentier), Repsol (le pétrolier espagnol) ou encore Arcelor-Mittal (l’aciériste indien) et ils veulent enfouir le CO2 émis par des entreprises polluantes dans les puits toujours en exploitation du Bassin de Lacq.

Aujourd’hui Pau accueille le salon ICM (Industrial carbon management) qui fait notamment la promotion de ce stockage. Nous ne pouvions pas rester muets.
Alors pour que les participants à ce salon aient conscience des dangers d’un tel projet, pour que ceux qui veulent décider à notre place comprennent notre détermination : nous communiquons à grande échelle.

J’ai déjà alerté les ministres de l’Economie et de l’Industrie (je le ferai également avec les nouveaux), les services de l’Etat, les acteurs locaux et les syndicats.
Sur le territoire, nous nous sommes tous opposés publiquement à cet enfouissement : industriels locaux, conseil d’administration de Chemparc (le groupement d’intérêt public qui contribue au développement économique du bassin de Lacq), les 60 conseils municipaux des communes de notre communauté (chacun par délibération), le conseil de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, à l’unanimité…
Malgré cette opposition générale, ces industriels, avec l’appui d’acteurs publics, veulent toujours imposer, par la force, cette aberration écologique, sociale et économique.

Seule la poursuite des études sur l’évitement et la réduction, la capture et la valorisation du CO2 sera source d’une décarbonation réussie pour toutes et tous. Ces industriels qui veulent enterrer leurs déchets peuvent très largement financer leur projet autrement. 

Enfouir ce CO2 ici, c’est tuer notre écosystème économique local, c’est tuer les 8000 emplois du Bassin, c’est tuer tous les projets d’intérêt national qui vont s’implanter chez nous… c’est tuer notre territoire et sa dynamique.

Notre département – et plus particulièrement le Béarn – ne serait pas si attractif si, 70 ans en arrière, le gisement de gaz n’avait pas été découvert à Lacq.
Aujourd’hui notre Bassin industriel vit toujours du gaz mais il est surtout un acteur majeur de la production d’énergies renouvelables, du verdissement des activités industrielles, de la réduction des rejets de CO2 : Lacq-Orthez décarbone l’avenir !

Nous combattrons jusqu’au bout pour notre territoire et ceux qui y vivent.

Pour comprendre notre juste combat : lacq-orthez.fr

28e Foire d’Artix

28e Foire d’Artix

Ce week-end, samedi 12 et dimanche 13 octobre, se tiendra la 28e Foire d’Artix organisée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, en partenariat avec la commune d’Artix.
Rendez-vous incontournable de l’automne, la Foire accueillera plus d’une centaine de commerçants et d’artisans locaux, auxquels s’ajouteront les associations du territoire.

Dès samedi matin, tout le centre-ville s’animera pour cet événement commercial gratuit avec, à 11 h, l’inauguration officielle en musique.

Car cette Foire sera grandement musicale : samedi un concert folk sur scène du groupe Mother Folkers (14 h 30) et puis un autre par le groupe Hommage à Renaud (16 h).
Dimanche, un concert années 60-70 avec le groupe Amarillo (13 h 30), le bal gascon (14 h 30) derrière l’Hôtel de ville, puis le concert sur scène des Macadam Farmers (15 h 30).

A toutes ces animations, s’ajoutent les traditionnels spectacles de rue ainsi que les jeux en bois, manèges et photobooth gratuit.

Et que ne serait pas la Foire d’Artix sans son incontournable repas du samedi soir à la salle polyvalente organisé par les Artics Show, au profit de Handicap Randonnée, et son traditionnel vide-greniers du dimanche organisé par le Comité C’P’Artix avec près de 100 exposants.

Le commerce connaît des évolutions majeures (pour ne pas dire une révolution), accentuées par la crise de la Covid, l’inflation de ces dernières années et une économie maussade.
Pour répondre aux nouvelles pratiques des consommateurs, la Communauté de communes accompagne quotidiennement les commerçants dans leur installation, leur développement, mais aussi leur maintien, à Lacq-Orthez.

Avec nos foires, Mourenx au printemps et Artix à l’automne, avec nos Festi’marchés estivaux, avec nos marchés d’été nocturnes à Orthez, avec nos animations de Noël… c’est toute cette somme d’actions communautaires qui soutient nos commerces et font vivre notre territoire.

Alors, plus qu’une foire commerciale, ce week-end venez découvrir, chanter, danser, vibrer, vous restaurer… mais aussi consommer à Artix.

Pour en savoir + : lacq-orthez.fr