Contre le Front National, je voterai Macron
Contrairement à 2002 la présence du Front National au deuxième tour de l’élection présidentielle n’est pas une surprise. Pire, elle s’est installée dans les esprits comme une normalité, une évidence presque naturelle.
Dimanche 07 mai nous aurons le choix entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen lors du deuxième tour des élections présidentielles.
Beaucoup, et notamment notre jeunesse, les plus fragiles, les oubliés, désabusés par ce choix, s’interrogent sur ce qu’ils feront dans l’isoloir. Des lycéens à Paris manifestent avec des banderoles « Ni Le Pen, Ni Macron » contrairement à 2002 où des cortèges monstres gonflaient les rues de France.
Jean-Luc Mélanchon, arrivé en tête à Mourenx, n’a donné à ce jour aucune consigne de vote contrairement à ce qu’il avait fait en 2002, ou plus près de nous en 2012.
Une victoire de Marine Le Pen ne peut donc être écartée.
La mort dans l’âme, j’irai voter Emmanuel Macron pour éviter le chaos que créerait une victoire du Front National, tant au plan national qu’international.
Une sortie de l’Europe ou de l’Euro ne ferait qu’aggraver la situation des précaires, étudiants, travailleurs, retraités ou chômeurs pourtant déjà excédés, à bout.
Les tensions à l’international sont révélatrices du malaise qui secoue notre planète. L’utilisation du gaz sarin par Bachar el-Assad en Syrie, les camps où sont enfermés et torturés les homosexuels en Tchétchénie, les tensions entre la Corée du nord et les Etats-Unis, la multiplication des attentats, les tensions au moyen Orient et proche Orient devraient réveiller nos consciences, nos mémoires.
L’Europe fut construite au lendemain de la seconde guerre mondiale, pour la paix. Au lendemain d’une guerre voulue par Hitler, élu par un peuple allemand à bout, soumis à une cure d’austérité par les autres nations.
Un peuple qui oublie son histoire est appelé à la revivre.
J’invite toutes les Mourenxoises et tous les mourenxois à se déplacer massivement dans leurs bureaux de vote dimanche 07 mai afin de voter contre Marine Le Pen en déposant un bulletin Macron dans les urnes.
Je comprends à la fois la colère et la frustration d’avoir à le faire. Mais nous n’avons plus le choix, contrairement à 2002.