Signature du contrat de ville
Le 07 décembre nous avons signé en présence de Monsieur le Préfet des Pyrénées-Atlantiques, Éric MORVAN, un contrat de ville veille active pour la commune de Mourenx jusqu’en 2020. A cette occasion, monsieur le Préfet a rappelé que seules deux villes en France ont signé ce type de contrat saluant ainsi notre volontarisme.
Nous nous sommes engagés dans cette démarche pour au moins trois raisons :
– être prioritaire sur les crédits de droit commun pour le financement de nos futurs investissements.
– bénéficier de l’ingénierie de tous les signataires et profiter de la réunion annuelle du comité de pilotage pour être informés des nouveaux dispositifs d’aides vers les collectivités.
– continuer notre action visant à réintroduire la géographie prioritaire de la politique de la ville et pouvoir ainsi bénéficier de crédits spécifiques.
Le contrat de ville s’articule autour de 3 piliers :
– cohésion sociale
– cadre de vie et renouvellement urbain
– emploi et économie
En matière de cohésion sociale, notre municipalité a mis au cœur de son action, la réussite éducative, l’accès à la culture pour tous et l’amélioration du bien vivre ensemble.
C’est pour moi l’occasion de saluer le premier anniversaire du MIX et l’importance que revêt cet équipement sur la commune mais au-delà sur l’ensemble du territoire de la CCLO.
En matière de réussite éducative nous poursuivons le programme de rénovation des écoles, avons développé les TAP, le festival de la petite enfance.
Nous avons accueilli à la mairie le 09 décembre les élèves de nos écoles élémentaires pour la journée de la laïcité.
En matière de solidarité, le repas des aînés a connu un franc succès et a été l’occasion de remettre le premier guide senior de notre commune.
Bien vivre ensemble c’est vivre dans une ville où les incivilités et les atteintes, à la fois aux biens et aux personnes diminuent. C’est le cas à Mourenx.
Notre volonté en la matière reste constante. Lors de notre dernière séance du conseil municipal, nous avons abordé le projet de création de gendarmerie. Le dossier s’accélère et l’avant projet détaillé sera remis très prochainement. Viendront ensuite les appels d’offres et la construction.
Le deuxième pilier du contrat de ville est l’amélioration du cadre de vie et le renouvellement urbain.
Notre ville change et devient chaque jour plus attractive. A ce titre, je vous invite jeudi à l’inauguration de la résidence Ansabère, seule reconstruction à ce jour du groupe SNI sur notre commune.
Nos relations avec la SNI sont au beau fixe. Les travaux que la société réalise dans le cadre du plan stratégique du patrimoine permettent de changer l’image de la ville et assurent une montée en gamme de notre parc locatif.
Bientôt les déconstructions du bâtiment L et des écoles de Bordeu permettront de requalifier l’espace urbain et d’amener des poches d’oxygène dans le quartier Coueyto.
Enfin, le dernier pilier concerne l’emploi et le développement économique.
Nous agissons au quotidien pour permettre l’accès ou le retour à l’emploi des mourenxois.
Nous avons systématisé la mise en place de clause d’insertion sociale dans nos marchés publics.
Le chantier de formation qualification nouvelle chance du Gabizos permet à des personnes éloignées de l’emploi de remettre le pied à l’étrier. Nous sommes en train de travailler sur un deuxième chantier de formation qui s’adressera à un public mixte et qui donnera accès au diplôme d’agent de propreté.
Nous accompagnons, par ailleurs, les initiatives associatives dans ce domaine. Je pense à l’espace bien être du centre social Lo Solan qui permet de redonner confiance aux personnes en recherche d’emplois.
J’ai également reçu en mairie le 1er décembre le directeur de l’école de la deuxième chance de Toulouse dans le cadre de l’étude de faisabilité diligentée par le Département des Pyrénées-Atlantiques.
En matière de développement économique, nous avons pu constater lors de notre repas avec les commerçants locaux un certain dynamisme et une envie commune de travailler à des animations permettant de faire connaître les savoirs faire locaux. Nous pouvons nous satisfaire, à ce titre, du faible niveau de locaux vacants sur notre commune (8,7%).