Lacq se racontait en tapisserie en 1969 et ce n’est pas du passé

Lacq se racontait en tapisserie en 1969 et ce n’est pas du passé

Vendredi dernier, entre art, histoire et émotion nous avons présenté la tapisserie « Lacq en Béarn » d’Elisabeth Baillon, installée depuis peu dans le hall de l’hôtel de la Communauté de communes à Mourenx.

Cette œuvre brodée en laine d’Aubusson, de 7,70 mètres de long et 2,20 mètres de haut, représente une vue panoramique du bassin de Lacq à l’aube des années 70, à l’époque où l’industrie gazière était en pleine croissance et où Mourenx ville nouvelle venait de naître dans un Béarn presque exclusivement agricole.

C’est par une rencontre fortuite avec le directeur des relations publiques de la Société nationale des pétroles d’Aquitaine (la SNPA) à la fin des années 1960, qu’Elisabeth Baillon, artiste plasticienne, se voit confier la réalisation de cette tapisserie.
Neuf mois après, celle qui ne connaissait pas notre région (mais qui fut tout de suite conquise, on la comprend !), remet son travail à la SNPA qui la présentera au sein de son centre de formation de Bougival dans les Yvelines.

Il est des propositions qui ne peuvent pas se refuser comme celle que m’a fait TotalEnergies (« héritière » de la SNPA) de nous prêter cette œuvre d’art, dans le cadre des 100 ans de l’entreprise.
C’est donc tout naturellement que nous avons accueilli l’artiste avec les élus du territoire et en présence de Jérôme Poncet, directeur du Centre scientifique et technique Jean-Féger (CSTJF à Pau), d’acteurs économiques et d’associations locales et nationales tant industrielles que culturelles.

Aujourd’hui âgée de 83 ans, Elisabeth Baillon a retracé une partie de sa vie et raconté avec passion la création de cette broderie.

Sur cette tapisserie qui date de 55 ans, tout le territoire du bassin de Lacq y est représenté : agriculteurs, vaches béarnaises, palombes, truites, puits, foreurs et usine ainsi que Mourenx et nos villages avec en toile de fond les Pyrénées. Si aujourd’hui nous devions représenter notre territoire, nous retrouverions les mêmes ingrédients, c’est-à-dire une aventure industrielle et des hommes proches de la nature.

Je ne peux que vous inviter à pousser la porte de la CC Lacq-Orthez à Mourenx pour la découvrir !