Une primaire pour la démocratie
Depuis quelques semaines le débat des primaires à gauche pour l’élection présidentielle refait surface.
Personne ne s’étonnera que j’y sois favorable ayant défendu l’idée des primaires dans ma famille politique contre vents et marées.
L’élection présidentielle ne doit pas être le moment où l’on choisit un-e candidat-e mais celui où l’on choisit une orientation politique pour la France.
C’est pour cette raison fondamentale que le Président de la République doit s’y soumettre. Il ne peut, au moment où plusieurs sensibilités de la gauche ont quitté le gouvernement, s’en affranchir. Ce serait une erreur politique. Cela marquerait un peu plus le divorce en le politique et les citoyens.
Il doit au contraire débattre, affirmer ses choix, les défendre. C’est cela aussi le changement ! Cette nouvelle façon de faire de la politique, plus transparente, loin des calculs, celle que nos concitoyens nous demandent.
Les autres sensibiltés, les autres partis politique de la gauche doivent eux aussi pouvoir s’exprimer, proposer, débattre, convaincre. Il n’y a pas si longtemps nous portions cette expression : « c’est de la discussion que jaillit la lumière » N’ayons pas peur du débat. Il nous a conduit, au moment ou nous étions peu nombreux à y croire, à la victoire.