L’horreur des migrants, encore et toujours
Les Pays, les États, les continents sont entrés tête baissée dans la mondialisation. Les échanges commerciaux se font au détriment des valeurs, des droits de l’homme. Les capitaux circulent librement.
Cette mondialisation dont tout le monde ou presque s’accommode conduit aussi au réchauffement climatique de notre planète. Les textiles, smartphones font des milliers de kilomètres avant de se retrouver sur nos étals.
Dans le même temps les humains ont interdiction de circuler et le font souvent au péril de leur vie. Les drames se succèdent. Leur fréquence s’accélère. L’horreur s’invite sur les médias et l’émotion est balayée par un nouveau drame des migrants.
On entend à Droite comme à Gauche : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde »
Les mêmes s’accommodent de cette mondialisation, de cette misère du monde, main d’oeuvre low-cost pour servir les profits.
Nous ne pouvons pas porter dans nos valeurs, écrire dans notre déclaration universelle des droits de l’homme « les hommes naissent libres et égaux en droit » et laisser faire.
Nous avons tous écouté « L’Aziza » de Daniel Balavoine, « Les plages » de Jean-Louis Aubert ou plus récemment « Schengen » de Raphaël. Ces chansons nous rassurent, elles nous donnent bonne conscience, le temps de leur passage sur les ondes.
Et puis l’information nous rattrape.
Encore aujourd’hui au moins 20 migrants sont morts en Autriche dans un camion… Un « putain de camion »
L’urgence doit être l’humain.