L’Urgence planète terre version Obama
Erosion du littoral, records de température, accélération des catastrophes naturelles, inondations, sécheresses… sont autant de signes alarmants sur le changement climatique de notre planète, près de chez nous, loin de la fonte des glaciers et de la banquise.
Les sommets des états se succèdent et se ressemblent : annonces de bonnes volontés peu suivies de faits. Désaccord sur les constats et absence d’un volontarisme universel pour sauver notre planète.
Le coût des mesures à prendre pour enrayer cette spirale infernale est colossal. Pourtant, si rien n’est fait avec une réelle ambition, le coût sera bien plus important.
Il y a 23 ans, le sénateur américain Al Gore alertait le monde au travers d’un ouvrage : Earth in the balance. Cela lui valut de perdre l’élection présidentielle aux Etats-Unis face à un Bush vainqueur au Texas, soutenu par les lobbies. Al Gore se vit remettre le prix Nobel de la Paix en 2007 pour son engagement au service de la planète.
Les années passent et les efforts sont bien minces au regard des enjeux.
Une nouvelle conférence sur le changement climatique aura lieu à Paris à la fin de l’année. Une de plus.
Le Président des Etats-Unis, Barack Obama, vient d’annoncer un Plan climatique ambitieux pour son pays, le premier pays pollueur de la planète.
Gageons que le sommet de Paris ne soit pas un nouveau rendez-vous pour rien, et que les états prennent enfin la mesure des efforts colossaux à entreprendre de toute urgence.
Comme le dit le proverbe indien : « La terre n’est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent »