Attentat en Isère : Horreur et Indignation
Horreur et indignation. Ce sont les sentiments qui nous animent après cette attaque terroriste contre le site industriel de Saint-Quentin-Fallavier dans l’Isère. Évidemment mes premières pensées vont à la famille de la victime décapitée. Un acte de barbarie que rien ne peut justifier.
Derriere cet acte de terrorisme qui ne manquera pas d’être revendiqué, se cachent des idées nauséabondes portées par l’etat islamique.
La radicalisation de la pensée religieuse, toutes confessions confondues, porte atteinte à notre liberté et entraîne guerres et conflits dont l’humanité toute entière garde des traces indélébiles. Ces actes, en période de ramadan, ne doivent pas nous faire tomber dans le piège de ces barbares : ce n’est pas la guerre du monde musulman sur l’Occident. Les premières victimes de l’état islamique sont les musulmans.
En 24 heures la Syrie a vécu l’un des pires massacres de l’etat islamique. 142 civils tués à Kobané et dans un village proche de la ville frontalière.
Au même moment une radio tunisienne fait état d’une attaque contre un hôtel touristique dans la ville de Sousse avec un bilan provisoire de 27 morts selon le ministère de l’intérieur.
Le monde traverse une crise majeure. L’ecart se creuse entre ceux qui se partagent les richesses et ceux qui se partagent la faim. C’est dans ce contexte, avec le doute qui s’installe dans les esprits, avec le manque de repères conjugué au désespoir, que la radicalisation prospère.
La réponse passe par l’affirmation de nos valeurs républicaines de laīcité, de liberté, d’égalité et de fraternité. Elle passe par l’indispensable travail pédagogique des responsables religieux auprès de leurs fidèles. Elle passe par la résolution de la crise géopolitique que traverse le monde.
C’est à chacun d’entre nous d’en prendre conscience et de milititer pour changer le monde. C’est un engagement politique, au sens noble du terme.